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    «La relation de limitation et d’exception dans le français d’aujourd’hui : exceptĂ©, sauf et hormis comme pivots d’une relation algĂ©brique »

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    L’analyse des emplois prĂ©positionnels et des emplois conjonctifs d’ “exceptĂ©â€, de “sauf” et d’ “hormis” permet d’envisager les trois prĂ©positions/conjonctions comme le pivot d’un binĂŽme, comme la plaque tournante d’une structure bipolaire. PlacĂ©es au milieu du binĂŽme, ces prĂ©positions sont forcĂ©es par leur sĂ©mantisme originaire dĂ»ment mĂ©taphorisĂ© de jouer le rĂŽle de marqueurs d’inconsĂ©quence systĂ©matique entre l’élĂ©ment se trouvant Ă  leur gauche et celui qui se trouve Ă  leur droite. L’opposition qui surgit entre les deux Ă©lĂ©ments n’est donc pas une incompatibilitĂ© naturelle, intrinsĂšque, mais extrinsĂšque, induite. Dans la plupart des cas (emplois limitatifs), cette opposition prend la forme d’un rapport entre une « classe » et le « membre (soustrait) de la classe », ou bien entre un « tout » et une « partie » ; dans d’autres (emplois exceptifs), cette opposition se manifeste au contraire comme une attaque de front portĂ©e par un « tout » Ă  un autre « tout ». De plus, l’inconsĂ©quence induite mise en place par la prĂ©position/conjonction paraĂźt, en principe, tout Ă  fait insurmontable. Dans l’assertion « les Ă©cureuils vivent partout, sauf en Australie » (que l’on peut expliciter par « Les Ă©cureuils vivent partout, sauf [qu’ils ne vivent pas] en Australie »), la prĂ©position semble en effet capable d’impliquer le prĂ©dicat principal avec signe inverti, et de bĂątir sur une telle implication une sorte de sous Ă©noncĂ© qui, Ă  la rigueur, est totalement inconsĂ©quent avec celui qui le prĂ©cĂšde (si « les Ă©cureuils ne vivent pas en Australie », le fait qu’ils « vivent partout » est faux). NĂ©anmoins, l’analyse montre qu’alors que certaines de ces oppositions peuvent enfin ĂȘtre dĂ©passĂ©es, d’autres ne le peuvent pas. C’est, respectivement, le cas des relations limitatives et des relations exceptives. La relation limitative, impliquant le rapport « tout » - « partie », permet de rĂ©soudre le conflit dans les termes d’une somme algĂ©brique entre deux sous Ă©noncĂ©s pourvus de diffĂ©rent poids informatif et de signe contraire. Les valeurs numĂ©riques des termes de la somme Ă©tant dĂ©sĂ©quilibrĂ©es, le rĂ©sultat est toujours autre que zĂ©ro. La relation exceptive, au contraire, qui n’implique pas le rapport « tout » - « partie », n’est pas capable de rĂ©soudre le conflit entre deux sous Ă©noncĂ©s pourvus du mĂȘme poids informatif et en mĂȘme temps de signe contraire : les valeurs numĂ©riques des termes de la somme Ă©tant symĂ©triques et Ă©gales, le rĂ©sultat sera toujours Ă©quivalent Ă  zĂ©ro

    Tout nom et tout pronom : qu'est ce qui fait la différence

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    Si tout, dans ses rĂ©alisations en tant que dĂ©terminant (tout+N, tout le N, tout les N, tout un N), a fait lobjet dune abondante littĂ©rature (notamment Anscombre, 2006, Kleiber, Ă  par., Paillard, 2001), il nen va pas de mĂȘme pour tout pronom (toutP) et tout nom (toutN), dont les comportement sont plus rĂ©guliers, donc a priori moins intrigants que celui du dĂ©terminant. Pourtant, les avis divergent sur le statut catĂ©goriel de ces deux tout : certains grammariens y voient deux catĂ©gories bien distinctes alors que dautres les considĂšrent comme une simple diffĂ©rence demploi ce qui suppose un continuum entre les catĂ©gories du nom et du pronom. Partant, lobjectif de ce travail est de double. Il sagit de montrer, premiĂšrement, et sur la base dexemples empruntĂ©s Ă  Frantext, que la partition nom vs pronom est bien fondĂ©e au plan morpho-syntaxique et discursif et que, deuxiĂšmement elle trouve des Ă©chos sĂ©mantiques dans le mode de donation particulier des « ensembles » ainsi visĂ©s. Si ceux-ci prĂ©sentent certains points communs, notamment au plan de leurs constituants, qui sont des entitĂ©s hĂ©tĂ©rogĂšnes, ils diffĂšrent en ce que ces entitĂ©s sont non catĂ©gorisĂ©es/ables pour toutP alors que ce sont des « parties » canoniques dans le cas de toutN. Par ailleurs les ensembles de toutP/N se sĂ©parent sur la base de grandes oppositions massif/comptable, abstrait/concret, ce qui pose la question de leur extension et de leurs bornes. Celles de toutN sont intrinsĂšques, fournies par son N et son dĂ©terminant, alors que celles de toutP sont, par hypothĂšse, extrinsĂšques, en loccurrence apportĂ©e par la situation (gĂ©nĂ©rique vs ponctuelle) de son occurrence. Outre qu'elle apporte des Ă©lĂ©ments de connaissance sur un pronom restĂ© en marge des Ă©tudes, cette Ă©tude continue Ă  explorer, par delĂ  la comparaison nom/pronom, le terrain des N de « totalitĂ© » et, secondairement, amorce un tout dĂ©but de rĂ©flexion sur une complĂ©mentaritĂ© entre les formes en tout, quelles soient dĂ©terminant, pronom ou nom

    Tout nom et tout pronom : qu'est ce qui fait la différence

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    Si tout, dans ses rĂ©alisations en tant que dĂ©terminant (tout+N, tout le N, tout les N, tout un N), a fait lobjet dune abondante littĂ©rature (notamment Anscombre, 2006, Kleiber, Ă  par., Paillard, 2001), il nen va pas de mĂȘme pour tout pronom (toutP) et tout nom (toutN), dont les comportement sont plus rĂ©guliers, donc a priori moins intrigants que celui du dĂ©terminant. Pourtant, les avis divergent sur le statut catĂ©goriel de ces deux tout : certains grammariens y voient deux catĂ©gories bien distinctes alors que dautres les considĂšrent comme une simple diffĂ©rence demploi ce qui suppose un continuum entre les catĂ©gories du nom et du pronom. Partant, lobjectif de ce travail est de double. Il sagit de montrer, premiĂšrement, et sur la base dexemples empruntĂ©s Ă  Frantext, que la partition nom vs pronom est bien fondĂ©e au plan morpho-syntaxique et discursif et que, deuxiĂšmement elle trouve des Ă©chos sĂ©mantiques dans le mode de donation particulier des « ensembles » ainsi visĂ©s. Si ceux-ci prĂ©sentent certains points communs, notamment au plan de leurs constituants, qui sont des entitĂ©s hĂ©tĂ©rogĂšnes, ils diffĂšrent en ce que ces entitĂ©s sont non catĂ©gorisĂ©es/ables pour toutP alors que ce sont des « parties » canoniques dans le cas de toutN. Par ailleurs les ensembles de toutP/N se sĂ©parent sur la base de grandes oppositions massif/comptable, abstrait/concret, ce qui pose la question de leur extension et de leurs bornes. Celles de toutN sont intrinsĂšques, fournies par son N et son dĂ©terminant, alors que celles de toutP sont, par hypothĂšse, extrinsĂšques, en loccurrence apportĂ©e par la situation (gĂ©nĂ©rique vs ponctuelle) de son occurrence. Outre qu'elle apporte des Ă©lĂ©ments de connaissance sur un pronom restĂ© en marge des Ă©tudes, cette Ă©tude continue Ă  explorer, par delĂ  la comparaison nom/pronom, le terrain des N de « totalitĂ© » et, secondairement, amorce un tout dĂ©but de rĂ©flexion sur une complĂ©mentaritĂ© entre les formes en tout, quelles soient dĂ©terminant, pronom ou nom

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    La structure de la construction partitive suivie d'une relative

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    \uab Les linguistiques du d\ue9tachement. Actes du Colloque International de Nancy (7-9 juin 2006) \ubb. Collection SCIENCES POUR LA COMMUNICATION, Peter Lang, Berne, 2009, N\ub0 87, p. 595.

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    Le num\ue9ro 87 de la collection SCIENCES POUR LA COMMUNICATION est consacr\ue9 \ue0 la publication des actes du Colloque International \uab Les linguistiques du d\ue9tachement \ubb qui s\u2019est tenu \ue0 Nancy les 7-9 juin 2006. Ce colloque, dont l\u2019organisation a \ue9t\ue9 assur\ue9e par l\u2019ATILF (Analyse et Traitement Informatique de la Langue Fran\ue7aise, CNRS et Nancy-Universit\ue9s) et par le laboratoire CRISCO (Centre de Recherches Inter-langues sur la Signification en Contexte, Universit\ue9 de Caen), avait le but de r\ue9unir tous les chercheurs s\u2019int\ue9ressant aux structures \uab \ue0 d\ue9tachement \ubb, c\u2019est-\ue0-dire aux phrases dites DISLOQU\uc9ES ou SEGMENT\uc9ES (dislocation \ue0 droite ou \ue0 gauche), mais aussi \ue0 l\u2019apposition et \ue0 d\u2019autres formes de discontinuit\ue9 syntaxique. S\u2019agissant de constructions qui se r\ue9alisent, avec de fortes ressemblances, dans l\u2019ensemble des syst\ue8mes linguistiques, les organisateurs ont veill\ue9 \ue0 ce que la plus grande vari\ue9t\ue9 de langues soit repr\ue9sent\ue9e, souhaitant aboutir, au-del\ue0 des difformit\ue9s th\ue9oriques et terminologiques, \ue0 une typologie des constructions \uab \ue0 d\ue9tachement \ubb. Les actes du colloque r\ue9pertorient donc tant les \ue9tudes portant sur l\u2019\ue9crit que celles sur l\u2019oral conversationnel, et pr\ue9sentent, en m\ueame temps, un \ue9chantillonnage repr\ue9sentatif des diff\ue9rents niveaux d\u2019analyse (syntaxique, s\ue9mantique, pragmatique, prosodique), du point de vue adopt\ue9 (synchronique ou diachronique) et des mod\ue8les th\ue9oriques de r\ue9f\ue9rence. En raison de leur grand nombre, les 41 contributions seront r\ue9parties ici par grandes aires th\ue9matiques ainsi que par niveau de saillance et/ou de repr\ue9sentativit\ue9 \ue0 l\u2019int\ue9rieur de chaque aire
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