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    Les enjeux de la réforme de la PAC de 2003

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    National audienceLa réforme de la PAC de 2003 intervient dans un contexte très différent de celui des réformes de 1992 et 1999, et encore plus de celui de l’instauration de la PAC. Cet article présente les enjeux internes et externes des trois composantes de la réforme de 2003, le découplage des aides, leur conditionnalité et le renforcement du second pilier. Il soulève les nombreuses questions que pose l’avenir de la PAC

    La PAC de juin 2003 et les négociations agricoles multilatérales à l'OMC : compatibles ?

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    National audienceLe cycle actuel des négociations commerciales multilatérales à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) doit théoriquement être clos au 1er janvier 2005. L'échec de la 5e Conférence ministérielle de Cancun en septembre 2003 fait qu'il est peu probable que cette date butoir sera respectée. Il n'a pas été possible, en particulier, d'aboutir à un accord sur le dossier agricole. Il est néanmoins vraisemblable qu'il y aura un nouvel accord agricole et que ce dernier contiendra, au minimum, des engagements additionnels à ceux de l'accord précédent, l'accord agricole du cycle de l'Uruguay (AACU), engagements visant à davantage ouvrir les marchés, réduire les exportations subventionnées et diminuer le soutien interne quand celui-ci a des effets de distorsion sur les échanges considérés comme trop importants. Il est en outre possible que l'accord agricole du cycle de Doha soit plus sévère que l'AACU, par exemple en remettant en cause non plus seulement les modalités d'octroi du soutien interne mais aussi son niveau total. L'objectif de l'article est d'évaluer la marge de manœuvre de l'Union européenne à l'OMC suite aux réformes de la politique agricole commune de 1999 (réforme Agenda 2000) et de 2003 (compromis de Luxembourg)

    L'agriculture américaine entre 1960 et 1996 : une comparaison multilatérale de la productivité totale

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    Studies Productivity and EfficiencyInternational audienceL'accroissement de la productivité est le principal facteur de l'augmentation de la production agricole américaine. Le chapitre donne une estimation de la productivité absolue (en coupe) et relative de 49 Etats américains entre 1960 et 1996. Sur ces 27 années, le taux annuel d'augmentation de la productivité est positif et généralement important pour chaque Etat. Mais, les écarts de ces taux de croissance entre Etats sont considérables, ce qui se traduit par un changement de classement des Etats selon le niveau absolu de la productivité. Pour chaque année est calculé le coefficient de variation sur les niveaux de productivité. Ces coefficients sont utilisés pour montrer que le classement des Etats selon le niveau de productivité se resserre dans le temps et qu'on observe un phénomène de convergence. Le fait que certains Etats connaissent une croissance plus forte que d'autres et que les écarts se resserrent implique que ce sont les Etats dont la productivité initiale était la plus faible qui ont les plus forts taux de croissance. Ce résultat est conforme avec la théorie du rattrapage de Gerschenkron. Les Etats en retard comblent celui-ci grâce à une diffusion des connaissances. Le texte montre également une relation entre accumulation du capital et taux de croissance, ce qui implique un progrès technique incorporé dans le capital

    Levels of farm sector productivity : an international comparison

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    A également fait l'objet d'une présentation au ECE/EUROSTAT/FAO/OECD meeting "Food and agricultural statistics in Europe". Conference of European statisticians, les 17-19/10/2001 à Genève (CHE)International audienceThis article focuses on the relative levels of farm sector productivity forthe United States and nine European countries for the period 1973 to 1993. At the beginning of the period, Belgium had the highest level of productivity relative to the United States at 1.689. Ireland had the lowest relative productivity at 0.759. By 1993, the range of levels of productivity had narrowed significantly, from 0.709 for Ireland to 1.392 for the Netherlands. Further evidence of convergence can be seen in the coefficient of variation, which fell steadily from 0.261 in 1973 to 0.227 in 1993. Results based on regression analysis show a highly significant inverse relation between the rate of productivity convergence and the initial level of productivity, consistent with the "catch-up" hypothesis. The results generally support the existence of a positive interaction between capital accumulation and productivity growth, suggesting embodiment.Les niveaux de productivité partielle et totale du secteur agricole dans neuf pays européens et aux Etats-Unis sont comparés, ainsi que l'évolution dans le temps de ces écarts de productivité. A cette occasion, une méthodologie originale est développée pour construire des flux de service productifs des facteurs primaires. Les procédures de déflation dans l'espace reposent sur la construction de parités de pouvoir d'achat au niveau du secteur agricole, pour les produits comme pour les intrants. Ces parités de pouvoir d'achat sont étendues aux facteurs, capital, travail et terre, sur la base en particulier de prix hédonistes

    Les contraintes à l’OMC et la PAC : le soutien interne à l’agriculture de l’Union européenne à 25

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    UMR Inra-AgroParisTEch Economie publique Cote PUBLI 2006 WP 06/11Dans ce document de travail, les auteurs examinent d’abord le soutien interne de l’Union Européenne à l’OMC tel qu’il apparaît dans la dernière notification de 2001 et les perpectives de son évolution compte tenu des réformes de la PAC en cours et de l’élargissement. Ils analysent ensuite les différentes propositions mises sur la table des négociations lors de la conférence de Hong Kong en décembre 2005, par les différents Etats et les contraintes induites par ces propositions sur l’Union Européenne. L’Union européenne à 25 dispose d’une marge de manœuvre importante sur le soutien interne compte tenu d’une sous-utilisation du plafond accordé lors de l’AACU et des réformes entreprises entre 1999 et 2005. A la limite, une réduction de la MGS de 70% (ce qui constitue de la proposition de la commission) et un plafonnement de la boîte bleue à 2,5% de la valeur de la production sont possibles sans nouvelle réforme mais le respect de ces dispositions demanderait une discipline très stricte. Des contraintes peuvent peser sur le secteur des fruits et légumes dont le soutien interne dépend en outre du volet de l’accès aux marchés. Le maintien de la clause de minimis, dans une certaine proportion, peut ainsi devenir nécessaire à l’Union européenne pour gérer notamment les situations de crise. Les propositions sur la réduction du soutien global manquent pour l’instant de cohérence pour qu’on puisse en mesurer leurs effets. Cette analyse s’entend en contenu des boîtes inchangé. Le débat sur la clarification du contenu de la boîte verte semble notamment reporté mais il peut être relancé à terme

    Productivité et compétitivité comparées des agricultures de l’Union européenne et des Etats-Unis

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    International audienceLes auteurs présentent un modèle théorique sur les comparaisons internationales de productivités. Les productivités et le niveau des prix des outputs et des inputs des agricultures sont ensuite comparés entre les Etas-Unis et 11 pays de l’Union européenne, entre 1973 et 2002. En moyenne, les prix agricoles américains sont inférieurs de près de 30% aux prix européens, grâce à une meilleure productivité mais aussi en raison de prix plus bas des consommations intermédiaires et de la terre. Cette compétitivité de l’agriculture américaine se traduit par une meilleure rémunération du travail

    Productivité et compétitivité comparées des agricultures de l’Union européenne et des Etats-Unis

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    International audienceLes auteurs présentent un modèle théorique sur les comparaisons internationales de productivités. Les productivités et le niveau des prix des outputs et des inputs des agricultures sont ensuite comparés entre les Etas-Unis et 11 pays de l’Union européenne, entre 1973 et 2002. En moyenne, les prix agricoles américains sont inférieurs de près de 30% aux prix européens, grâce à une meilleure productivité mais aussi en raison de prix plus bas des consommations intermédiaires et de la terre. Cette compétitivité de l’agriculture américaine se traduit par une meilleure rémunération du travail
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