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    Astrologues et devins du Koryŏ (918-1392) : une analyse de l’histoire officielle

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    L’analyse de l’histoire officielle du Koryŏ (918-1392), principale source d’informations sur les matières divinatoires, permet de caractériser la culture divinatoire de la Corée médiévale. En s’appuyant d’abord sur la description du cadre institutionnel (formation, recrutement, carrières, bureaux spécialisés) ainsi que sur le recensement des traités de référence, sont mises en évidence l’influence prépondérante des théories et des institutions des Tang et des Song, mais aussi l’existence d’une école autochtone (l’école du moine Tosŏn). Ensuite, l’étude catégorise les acteurs de la divination en fonction de leur lien à l’État (statut administratif et enjeux politiques). Au Koryŏ, la divination était placée au cœur du système politique et ritualiste de la cour, impliquant la participation des moines bouddhistes et expliquant la prégnance de la géomancie pour la gestion du territoire (capitales et monastères).This article analyzes the Koryŏsa, the History of Koryŏ Dynasty (918-1392), the main source of information on divination matters. It allows us to characterize the culture of medieval Korea divination, firstly by a description of the institutional framework (training, recruitment, careers, specialized offices) and the inventory of treaties used by specialists. It highlights the preponderant influence of the Tang and Song’s theories and institutions, but also the existence of a native school (the School of Tosŏn). Secondly, this study categorizes actors of divination based on their relationship to the state (administrative status and political issues). The Koryŏ Dynasty divination was at the heart of the political and ritualistic system of the court involving a necessary collaboration of Buddhist monks, explaining also the significance of geomancy for land management under the influence of the Tosŏn’s School

    Aspects of geomancy in relation to Koryŏ funerary practises

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    Épigraphie bouddhique de la Corée médiévale (xe-xive s.) : les carrières monastiques décrites dans les épitaphes enterrées de religieux (II)

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    En 2021-2022 a été poursuivie la lecture analytique du corpus des épitaphes enterrées de religieux bouddhistes (高僧墓誌銘) du Koryŏ (918-1392) : épitaphes 3 à 10 (lecture regroupée des épitaphes 7 et 10, l’épitaphe 9 restant à analyser). Une « troisième heure » d’initiation au chinois classique en sino-coréen, hanmun 漢文, a été également dispensée […

    Géographie administrative et discrimination régionale en Corée au XVe siècle

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    L’influence prépondérante de la géographie administrative dans les écrits géographiques de Corée a contribué à forger une représentation des provinces coréennes fondée sur la discrimination. L’analyse des sujets méritants de l’époque médiévale consignés dans l’ouvrage le plus représentatif du genre, le Tongguk yeojiseungnam, met en évidence le point de vue discriminatoire de l’État et les liens étroits entre l’écriture de la géographie et de l’histoire officielle. Ne peut-on voir dans cette représentation les ferments d’un régionalisme entretenu par le pouvoir ?As the most representative work of administrative geography in Korea, the Tongguk yeojiseungnam contributed to the elaboration of a collective image of the Korean provinces, especially since the Koryeo period (918-1392). The distribution of ‘merite-subjects’ recorded in each province according to their patronymic lineage (pon’gwan) and their merit (kong), shows a disparate image of Korea, based on a clear hierarchy between provinces in relation to the sociopolitical role of their inhabitants. In addition, this biased image does not correspond to the administrative ‘polarities’ (centers) of Koryeo kingdom. Such an image has been a vehicle of regionalist views of the state and perpetuated for centuries by the political power

    Tongmunsŏn (東文選 동문선) « Anthologie du Pays de l’Est »

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    Le Tongmunsŏn (TMS) est une anthologie officielle de pièces littéraires de la culture écrite médiévale de la Corée (« Pays de l’Est », Tongguk ; 東國) commanditée par le roi Sŏngjong vers 1475 et achevée en 1478. Il est la plus grande anthologie classique coréenne, sans équivalent par son ampleur (4156 titres ; 539 auteurs), par la période qu’il couvre (du viie au xve siècles) et par la représentatitivé des genres littéraires (55) qu’il recèle. Il constitue une sorte de « recueil d’œuvres » (munjip) modèle, idéal‑type de la culture écrite médiévale coréenne. Outre les nombreuses pièces inédites qu’il comporte, il est aussi une source historique précieuse, indispensable à l’histoire de la Corée médiévale et pré-moderne. Le Tongmunsŏn (東文選) n’est pas un calque du Wenxuan (文選 ; v. 520), mais une œuvre originale ayant l’ambition de servir de modèle littéraire. Il a donné lieu à une suite, le Sok Tongmunsŏn (續東文選, 1518) et à une nouvelle version : le Sinch’an Tongmunsŏn (新撰東文選, 1713).The Tongmunsŏn (TMS) is an official anthology of literay work that reflects the archival culture of Medieval Korea (“the Nation of the East”, Tongguk ; 東國), ordered by King Sŏngjong and completed in 1478. It is the most extensive anthology of Korea that has no equivalent in terms of volume (4,156 titles ; 539 authors), of scope covered (from 7th c. to 15th century) and in diversity and in representativity of literary genres (55). It is a kind of model of “collection of works” (munjip), an ideal‑type of the Medieval archival culture of Korea. In addition to containing many unique works, it contains precious historical material, indispensable to medieval and premodern Korean history. The Tongmunsŏn (東文選) is not a copy of the Wenxuan (文選 ; v. 520), but an original work whose purpose consists in being used as a literary model. It gave rise to a supplement, the Sok Tongmunsŏn (續東文選, 1518) and a new version: the Sinch’an Tongmunsŏn (新撰東文選, 1713)

    Translating Myoch’ŏng-ŭi ran, North Korean historical novel

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    International audienc

    Les institutions « hors codes » de Koryŏ (918-1392). Le bouddhisme et la construction de l'État dans la Corée médiévale

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    Yannick Bruneton « Out of the Code » institutions in Koryŏ (918-1392) Buddhism and State building process in medieval Korea During the Wang's Dynasty of Koryò (918-1392), the State and the buddhist schools constructed one another through an interplay of influences. This phenomenon consisted in adjusting the original model of institutions inspired by the Chinese Tang Dynasty (618-907) administration to the Koryò's State needs. Close relationship between State and Buddhism produced a lot of institutions « out of the (Tang's) Code », mainly represented by the « temporary council » togam. Such adjusting institutions were a concrete application of the so-called « State-protector » Buddhism, by supporting a rich and complex buddhist liturgy involved in the cult of the Dynasty. The « togam councils » made the State management more flexible and effective, and were largely used for making economical and political reforms. The institutions « out of the Tang's Code » made easier the economical exchanges, and the spreading of « capitalist » practices, contributing to the economical prosperity. Thus, monastical modes of self-organization, partly inherited from the Great Silla (668-935), influenced the Koryò's State building process. However, official History, old and recent, is reporting such facts only in a laconic way, this posing serious problems for the historiography related to « medieval » times in Korea.Yannick Bruneton Les institutions « hors codes » de Koryŏ (918-1392). Le bouddhisme et la construction de l'État dans la Corée médiévale Au cours de la dynastie des Wang (918-1392) du pays de Koryŏ, l'État et les écoles monastiques bouddhiques se construisirent par un jeu d'influences réciproques. Il en résulta des aménagements du modèle institutionnel originel calqué sur celui des Tang (618-907). L'étroitesse des relations entre État et bouddhisme aboutirent au développement de nombreuses institutions « hors codes (des Tang) », principalement représentées par le « conseil provisoire » togam. Ces structures incarnaient dans l'administration l'idéologie d'un bouddhisme « protecteur de l'État » et supportaient une liturgie abondante, participant au culte de la dynastie. Ces conseils togam apportèrent souplesse et efficacité au fonctionnement de l'État, devenant l'instrument des principales réformes politiques et économiques. Les institutions « hors codes » favorisèrent également la prospérité économique et les échanges, la diffusion de pratiques « capitalistes » et la redistribution des richesses. Ainsi, des modes propres d'organisation du monde monastique, hérités en partie du Grand Silla (668-935), influèrent sur la construction de l'État. Cependant, l'histoire officielle, ancienne et moderne, ne rend compte de ce phénomène que de manière lacunaire, laconique et étouffée, posant un problème majeur dans l'historiographie coréenne « médiévale ».Bruneton Yannick. Les institutions « hors codes » de Koryŏ (918-1392). Le bouddhisme et la construction de l'État dans la Corée médiévale. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 92, 2005. pp. 293-320

    Method of education on Korean-Chinese Characters for beginners at the Korean Studies Center of the French students

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    This presentation consists in describing the outlines of the course of education on Korean-Chinese Characters (<<Exercices structuraux en sinographie) for beginners at the Korean Studies Center (included inside the East Asian Studies Department) of the Paris 7 University given to the 2nd year French students

    Koryŏsa 高麗史 고려사 : l’histoire officielle du Koryŏ

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    Histoire officielle de la dynastie des Wang du royaume du Koryŏ (918‑1392) commanditée en 1392 et achevée en 1451, en 139 livres, le Koryŏsa occupe une position unique dans l’historiographie médiévale coréenne en raison de la masse des informations qu’il recèle et de son caractère organisé selon un plan en annales‑biographies hérité de la tradition de l’historiographie impériale chinoise. De ce fait, il a exercé jusqu’à nos jours une influence prépondérante sur la conception de l’histoire médiévale de la Corée. Compilé selon des codes et normes idéologiques néoconfucianistes et soucieux de légitimer l’avènement de la dynastie des Yi (1392‑1910) et la mise en place des réformes de l’État au début du Chosŏn, il comporte des limites dans la description de la société et des institutions. Il en existe une version chronologique, similaire, mais non identique, le Koryŏsa chŏryo (1452). Consulter le Koryŏsa est indispensable pour toute étude historique sur le Koryŏ.Official History of the Wang Dynasty of the Koryŏ Kingdom (918‑1392) ordered in 1392 and completed in 1451, comprising 139 kwòn, the Koryŏsa is central to Korean medieval historiography and unique because of the mass of information it provides and its structure, which is organised according to an Annals‑Biographies plan inherited from the great tradition of Chinese imperial historiography. Thus, the Koryŏsa has, until now, been a dominating influence in understanding Korean medieval History. Compiled according to the code and ideological standard of Neoconfucianism and concerned with legitimating the accession of the Yi Dynasty (1392‑1910) and the setting of State reforms at the beginning of the Chosŏn, it is limited in its description of society and institutions. The chronological version of the Koryŏsa is the Koryŏsa chŏryo (1452), similar but not rigorously identical. Refering to the Koryŏsa is essential for every historical survey on the Koryŏ
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