9 research outputs found

    Conservation du lemur aux yeux turquoise (Eulemur flavifrons)

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    Depuis sa redĂ©couverte en 1985 le lĂ©mur aux yeux turquoise a bĂ©nĂ©ficiĂ© de mesures de protection croissantes dans son aire de rĂ©partition et de programmes de reproduction en parc zoologique en AmĂ©rique du nord, en Europe ainsi qu’à Madagascar. Les recherches menĂ©es depuis 1989 par l’Association EuropĂ©enne pour l’Etude et la Conservation des LĂ©muriens (AEECL) et les recensements effectuĂ©s dans la pĂ©ninsule de Sahamalaza au Nord-ouest de Madagascar ont permis d’estimer la population d’Eulemeur flavrifrons entre 2000 et 3000 individus. Le parc national de Sahamalza –iles Radama a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 2009. Il constitue la mesure la plus forte en termes de protection des populations dans la lĂ©gislation malgache. L’instabilitĂ© politique et les difficultĂ©s Ă©conomiques du pays compromettent la protection effective du lĂ©murien, parmi les 25 primates les plus menacĂ©s au monde. Les mesures de conservation basĂ©es sur le dĂ©veloppement des communautĂ©s villageoises de la zone de protection et les recherches menĂ©es Ă  la station d’Ankarafa permettent d’évaluer les rĂ©sultats du programme sur 25 ans. ParallĂšlement, les programmes de reproduction nord-amĂ©ricains (SSP) et europĂ©ens (EEP) ont vu leur population augmenter et sont confrontĂ©s aujourd’hui Ă  un taux de natalitĂ© trop faible. Les analyses dĂ©mographiques et gĂ©nĂ©tiques montrent que la population europĂ©enne n’est pas viable Ă  long terme et les efforts de coopĂ©ration au niveau global doivent ĂȘtre poursuivis

    Vers la conservation intégrée des gibbons à favoris blancs

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    Le gibbon Ă  favoris blanc du Nord (Nomascus leucogenys) est un des 25 primates les plus menacĂ©s au monde, classĂ© en danger critique d’extinction sur la liste rouge de l’IUCN. Il fait face, partout dans son aire de rĂ©partition au braconnage, Ă  la dĂ©forestation et au marchĂ© illĂ©gal d’animaux de compagnie. Depuis 2013, Projet Anoulak, organisation non gouvernementale basĂ©e au Laos, dans la rĂ©serve de Nakai Nam theun, Ă©tudie une des plus grandes populations de gibbons Ă  favoris blancs. Les premiers rĂ©sultats de recensements effectuĂ©s depuis un an montrent une forte densitĂ© de gibbons avec prĂšs de 4 individus au kmÂČ, selon les mĂ©thodes de recensement utilisĂ©es. En parallĂšle, en Europe, la population captive de Nomascus leucogenys est en augmentation constante et reprĂ©sente au niveau mondial une source de sensibilisation Ă  la protection des gibbons et d’éducation environnementale majeure. Sa gestion, via le Programme EuropĂ©en d’Elevage (EEP), a levĂ© des questions d’écologie auxquelles les recherches menĂ©es par Projet Anoulak peuvent  rĂ©pondre. Les parcs prĂ©sentant des gibbons Nomascus sont appelĂ©s Ă  soutenir financiĂšrement en prioritĂ© projet Anoulak qui est ainsi devenu depuis 2014 un projet EEP, reconnu par le Gibbon TAG. Les Ă©changes d’informations et de moyens permettant la gestion et la protection Ă  long terme de population ex situ et de population in situ de gibbon constituent les premiers pas vers la conservation intĂ©grĂ©e de cette espĂšce

    A CASE OF TRYCHOPHYTON RUBRUM

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    Suivi du comportement sexuel chez 3 espĂšces de primates non-humains du genre Nomascus

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    Cette Ă©tude s’inscrit dans un suivi Ă  long terme des effets d’un contraceptif progestatif sur le comportement reproducteur. Peu de donnĂ©es Ă©tant disponibles, un suivi de la reproduction, au prĂ©alable de l’implantation, est donc essentiel afin de dĂ©finir des indicateurs comportementaux. Un Ă©chantillonnage par individu focal et un suivi hormonal sont effectuĂ©s de maniĂšre concomitante sur 3 groupes de primates non-humains du genre Nomascus (N. siki, N. leucogenys et N. gabriellae). Les groupes sont constituĂ©s respectivement de (1) 1 mĂąle et sa progĂ©niture : une femelle adulte, un mĂąle subadulte et un jeune ; (2) un mĂąle adulte, une femelle adulte et sa progĂ©niture femelle adulte ; (3) un couple d’adultes, une femelle subadulte et un jeune. Le suivi comportemental, se dĂ©roulant sur 3 h, 15 minutes par individu, 5 jours par semaine de fĂ©vrier Ă  avril 2015, vise Ă  repĂ©rer des diffĂ©rences dans le comportement de la femelle au cours du temps et si les variations observĂ©es sont en relation avec les variations hormonales. Au cours de ces 123 heures 45 minutes d'observations, des comportements sexuels ont pu ĂȘtre observĂ©s chez 2 des 3 groupes de Nomascus durant les 9 semaines d’observations. Au sein du groupe leucogenys, la plus jeune femelle Ă©met 64 invitations et 1 accouplement tandis que la seconde Ă©met 10 invitations et 1 prĂ©sentation. Aucune diffĂ©rence significative dans le comportement n’est observĂ©e pour la femelle du groupe leucogenys. De plus il semble que l’émission des comportements reproducteurs n'est pas dĂ©pendante du niveau hormonal (corrĂ©lation de Spearman). Chez le groupe gabriellae, les deux femelles ont exprimĂ© des comportements sexuels, 30 invitations et 10 accouplements et 3 prĂ©sentations ont Ă©tĂ© Ă©mis par la femelle suivie hormonalement. La femelle subadulte a effectuĂ© 3 prĂ©sentations. Il n’y a pas de diffĂ©rence significative dans le nombre ou la durĂ©e des interactions Ă©mises par la femelle N. gabriellae ni en fonction du temps ni en fonction du rĂ©cepteur, cependant, la femelle interagit significativement plus (frĂ©quence et durĂ©e) avec le mĂąle durant 3 des 9 semaines que le reste du temps (test de wilcoxon, p = 0,02268 et p = 0,001745). C’est lors de ces 3 semaines que les comportements reproducteurs ont Ă©tĂ© observĂ©s. L’expression des comportements reproducteurs n’est pas indĂ©pendante des niveaux hormonaux (corrĂ©lation de Spearman, p = 4,065.10-4). Au regard des rĂ©sultats, il existe une indĂ©pendance relative entre les comportements reproducteurs et le contrĂŽle hormonal. Il semble donc important de dissocier les comportements sexuels reproducteurs et sociaux. Un suivi comportemental de la reproduction est possible par l’observation de comportements sexuels discriminants. Cependant ces rĂ©sultats sont Ă  relativiser, car les observations n’ont portĂ© que sur 5 % de la durĂ©e totale d’un cycle. De plus les comportements sexuels sont de courte durĂ©e et peuvent facilement Ă©chapper Ă  l’observateur. Enfin un faible nombre de femelles et de cycles suivis (n = 2) ne permet pas de s’affranchir des variations individuelles. Pour cela il est nĂ©cessaire d’augmenter l’échantillonnage de femelles et de cycles.Je souhaite remercier l’ensemble des soigneurs du Parc zoologique et botanique de Mulhouse en particulier les soigneurs des secteurs lĂ©muriens, le Dr J. Y. Georges pour son aide dans l’analyse des donnĂ©es et son savoir-faire

    SQUAMOUS CELL CARCINOMA IN TWO SNOW LEOPARDS ( UNCIA UNCIA

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    Evaluation d’une mĂ©thode de suivi des cycles sexuels par dosage des stĂ©roĂŻdes fĂ©caux chez deux espĂšces de primates non-humains

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    Les contraceptifs hormonaux sont des outils trĂšs utilisĂ©s pour la gestion des populations de primates en parc zoologique, mais leur maĂźtrise est actuellement une problĂ©matique majeure. En effet, leur impact sur les cycles, la santĂ© et le comportement est mal connu, et leur efficacitĂ© semble inconstante. Cette Ă©tude a pour objet d’établir un protocole biologique permettant le suivi de la reproduction par dosages des hormones sexuelles dans les selles. Cette mĂ©thode est utilisĂ©e depuis longtemps chez de nombreuses espĂšces sauvages, en particulier grands herbivores et carnivores, mais plus rarement chez les primates. Elle permet de mettre en Ă©vidence une activitĂ© sexuelle voire une cyclicitĂ© chez les femelles, de confirmer des gestations, et pourrait aussi permettre d’évaluer les effets et l’efficacitĂ© des contraceptifs. Notre Ă©tude est rĂ©alisĂ©e en parc zoologique chez les gibbons Ă  favoris (Nomascus gabriellae et Nomascus leucogenys) et les capucins Ă  poitrine jaune (Sapajus xanthosternos). Deux hormones ont Ă©tĂ© mesurĂ©es : l’Ɠstradiol et la progestĂ©rone. Les fĂšces des femelles ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©es individuellement Ă  2 ou 3 jours d’intervalle pendant 10 semaines. Les prĂ©lĂšvements, congelĂ©s rapidement aprĂšs rĂ©colte, ont ensuite Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s au laboratoire LDHVet, Ecole VĂ©tĂ©rinaire Oniris (Nantes) pour y ĂȘtre traitĂ©s. Les dosages hormonaux dans les selles nĂ©cessitent une Ă©tape de prĂ©paration des Ă©chantillons : dessiccation (24 h), suivie d’un broyage puis d’une extraction par solvant organique (MeOH). AprĂšs Ă©vaporation, cet extrait est repris avec une solution de BSA (tampon) avant d’ĂȘtre dosĂ©. La progestĂ©rone a Ă©tĂ© dosĂ©e par radio-immunologie (RIA), et l’Ɠstradiol 17-ÎČ par immuno-enzymologie (EIA). Les premiers rĂ©sultats montrent des variations hormonales qui rĂ©vĂšlent des activitĂ©s folliculaires (production d’Ɠstradiol 17-ÎČ) et lutĂ©iniques (production de progestĂ©rone) permettant chez certaines femelles d’identifier des cycles clairs, ce qui montre que la mĂ©thode est envisageable pour le suivi des primates non-humains en parc zoologique. L’évaluation de cette mĂ©thode de suivi des cycles sexuels par dosage des stĂ©roĂŻdes fĂ©caux constitue une Ă©tape prĂ©liminaire Ă  une Ă©tude plus large. Outre son application directe pour le suivi des femelles, elle pourra servir de base dans l’étude de l’impact et de l’efficacitĂ© des mĂ©thodes contraceptives. Sont notamment ciblĂ©s les implants progestatifs Ă  base d’étonogestrel, largement utilisĂ©s, dont l’efficacitĂ© fait rĂ©guliĂšrement dĂ©faut chez certaines espĂšces (CĂ©bidĂ©s, CallithricidĂ©s) et qui pourraient ĂȘtre toxiques (effets mĂ©taboliques dont diabĂ©togĂšnes) surtout en cas de traitements rĂ©pĂ©tĂ©s

    Varia

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