21 research outputs found

    La Cocotte-minute entre la France et le Maghreb

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    En France, la majorité des ménages possèdent un autocuiseur, plus couramment appelé “Cocotte-minute”. Cet objet, considéré comme l’expression du “chic français” dans certains pays comme le Japon ou la Chine, rencontre un succès sans précédent au Maghreb. Depuis une dizaine d’années, son fabriquant y réalise la plupart de ses ventes. La Cocotte, particulièrement appropriée à la cuisine maghrébine, est entrée dans les mœurs. Sa simplicité d’utilisation, son caractère intuitif et la possibilité de mijoter longuement les plats en font l’ustensile vedette de la ménagère

    On the modes of appropriation of everyday life technical objects : the case study of Culinary « Arts ménagers » objects.

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    Négligés par l’histoire des techniques, les objets de la vie domestique et du quotidien sont abordés dans cette thèse sur travaux, par le prisme des Arts ménagers culinaires. L’omniprésence des objets techniques à la maison et particulièrement en cuisine est inversement proportionnelle à l’intérêt accordé à ces objets en histoire des techniques. Témoins et acteurs, les objets culinaires sont en interrelations avec hommes et femmes. Ces objets sont imaginés, construits, achetés, donnés, utilisés, acceptés, rejetés, usés, détournés, modifiés, idéalisés, aimés, transmis, détestés, jetés, conservés, exposés… Autant de rapports et de modes d’appropriation qui révèlent des liens permanents entre les hommes et les femmes, inventeurs, concepteurs, utilisateurs, conservateurs, et des objets qui évoluent et se modifient à leurs contacts. Appropriation scientifique, patrimoniale, muséale, individuelle, sociétale ou encore familiale sont ainsi mises en avant. Ces échanges, confrontations et co-constructions sont interrogés et différents niveaux d’appropriation déclinés, afin de faire ressortir les valeurs heuristiques de ces objets (particulièrement l’autocuiseur et le réfrigérateur). Dans un XXe siècle élargi (1880-1980) en insistant sur l’entre-deux-guerres (objets assimilés à de la science) et les Trente Glorieuses (objets de consommation), l’analyse des cristallisations culturelles, politiques, sociales, techniques et géopolitiques inscrites dans ces objets familiers est abordée dans approche comparative afin de cerner la spécificité d’un mode d’appropriation français des Arts ménagers culinaires.Often overlooked in the history of technology, objects of domestic, everyday life will be examined in this thesis through the lens of the culinary « Arts Ménagers » (the household culinary arts). The omnipresence of technical objects at home and especially in the kitchen is inversely proportional to the interest given to these objects in the history of technology. Witnesses, actors, culinary objects are interrelated with men and women. These objects are designed, constructed, bought, donated, used, embraced, discarded, worn out, misused, modified, idealized, loved, passed down, hated, preserved, displayed ... numerous relations and modes of appropriation which reveal permanent connections between men and women, inventors, designers, users, curators, and objects that evolve and change with their interactions. Appropriation by science, heritage, society, museums, families, and individuals, are consequently highlighted. These exchanges, confrontations, and co-constructions are questioned and different levels of appropriation are broken down in order to highlight the heuristic values of these objects (particularly the pressure cooker and the refrigerator). This work covers an expanded twentieth century (1880-1980), placing special emphasis on the interwar period (objects considered as science) and the glorious thirties (objects of consumption). The analysis of the cultural, political, social, technological and geopolitical crystallisations of these familiar items is studied in a comparative approach in order to identify the specificity of the French mode of adoption of the Culinary “Arts ménagers”

    Le chocolat, un patrimoine européen ?

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    Réflexion sur le média « exposition » : exposer les objets ménagers du quotidien

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    International audienceCette communication s'appuie sur plusieurs enquêtes et des expositions réalisées ces quinze dernières années. Il s'agit d'aborder la question des modes de valorisation des objets du quotidien à travers différents médias conduisant à repenser le rapport possible à l'objet quotidien dans le cadre notamment d'une exposition

    Quelles recettes pour lier territoire et gastronomie en Auvergne-Rhône Alpes ?: Analyse des stratégies, trajectoires et effectivités des territoires gourmandsde Roanne, Montbrison et Saint-Bonnet-le-Froid.

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    International audienceAuvergne Rhône Alpes (AURA), s’affiche comme « La Région du goût » et place le tourismegourmand en thématique d’excellence1. Cette stratégie vise tout d’abord à susciter un sentiment d’appartenance auprès des populations locales (Bell et Valentine, 1997) par la construction d’une identité et des pratiques partagées autour du « bien manger », « bien boire » et « bien vivre ». Il s’agit également de diversifier les rentes économiques, afin d’irriguer les économies locales (Clergeau et Etcheverria, 2013) par la mise en valeur d’atouts associés à la chose gastronomique (Delfosse, 2011).Ainsi, nombre de collectivités – au-delà de Lyon - s’appuyant sur une « filière du manger »(Corbeau, 1992) riche , s’érigent en territoires gourmands (Brayet, 2020) et développent des stratégies de développement territorial fondées sur la valorisation de déterminants de la gastronomie (Csergo, 2016) pour répondre aux attentes « expérientielles » (Lussault, 2015 ; Laffont, 2019) des consommateurs, touristes et habitants.Dans le département de la Loire, Roanne (35 000 habitants) s’appuie sur une cuisine de renom (Maison Troigros), un vignoble de qualité (Côtes Roannaises) et un festival (Roanne Tables Ouvertes) pour devenir capitale de la gastronomie et Montbrison (16 000 habitants) mise sur la diversité de ses paysages (Hautes Chaumes, Gorges de la Loire, etc.), un produit « authentique » reconnu (la Fourme – AOP, PCI) et art de vivre (plus beau marché de France en 2019) pour développer le tourisme. Dans le département voisin de la Haute-Loire, Saint-Bonnet-le-Froid (260 habitants) bâti autour du champignon, décliné en fête annuelle et créations culinaires de Régis et Jacques Marcon, une identité de village gourmand, carrefour de produits régionaux réputés et/ou labélisés (lentille AOP du Puy en Velay ; châtaigne d’Ardèche AOP sur le territoire du PNR des Monts d’Ardèche ; AOP fin gras du Mézenc, etc.).Au-delà des intentions, quelle est la réalité de ces projets ? Quels enjeux se jouent, localement, autour de la gastronomie ? Quels limites, périmètres, repères, seuils, cette gastronomie, au service du territoire, institue-elle ? Qui participe de ces narrations et actions et qui en est exclu ? Comment, sur ces territoires, les habitants font avec la chose gastronomique et sa patrimonialisation ? Quels imaginaires sont mobilisés et/ou produits ? Quelles spatialités cela installe-t-il ? Comment sont-ils perçus à l’échelle de la région et plus largement ? En retour, que nous apprennent-ils autant sur les matérialités et idéalités contemporaines de la chose gastronomique ?Pour répondre à ces questions, une recherche menée sur ces trois territoires, dans le dialogue disciplinaire et croisant approches qualitatives mais aussi quantitatives, poursuit plusieurs objectifs. Le premier consiste à identifier les ressources, imaginaires, communautés qui sont associés et mobilisés pour faire « territoire gourmand ». Le deuxième a pour but de dévoiler les conflits, concurrences, blocages observés localement autour de ces stratégies. Enfin, le troisième, cherche à évaluer la place que tient cette chose gastronomique et à la caractériser aussi bien dans les identités habitantes, économies locales que dans les images véhiculées à l’extérieur.Par l’analyse des stratégies, trajectoires et effectivité de territoires gourmands de Roanne,Montbrison et Saint-Bonnet-Le Froid, notre proposition souhaite nourrir le débat sur la diversité, l’originalité, et la plasticité des liens entre gastronomie et territoir

    Hautes Chaumes & Fourme(s): Révéler un territoire ? tracer une frontière ? éprouver des limites ?

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    International audienceAux confins de deux régions aujourd’hui rassemblées, la partie sommitale des Monts du Forez, les Hautes Chaumes, semble constituer une frontière : administrative (entre Loire et Puy de Dôme), naturelle (bassins versants de la Dore et du Vivezy), culturelle et historique (Forez, Auvergne), etc. Et pourtant, elles sont aussi un territoire, des Jasseries et d’un savoir-faire fromager. Cette culture « fourmière » marque profondément habitants, paysage et imaginaires. Aujourd’hui, cette fourme est plurielle, de Montbrison ou d’Ambert. Que produit cette « séparation » en termes de limites, bornes, conflits ou franchissements ? Vient-elle renforcée le caractère frontalier de ce « haut-lieu » ou conduit-elle à de subtiles formes de partages et d’échanges qui font malgré tout territoire ? Marque-t-elle des identités et appropriations différentes ? Par un dialogue disciplinaire mobilisant des méthodes qualitatives1 et l’épreuve du terrain, il s’agit ici d’interroger la plasticité et effectivité des notions de frontière et limite

    Quelles recettes pour lier territoire et gastronomie en Auvergne-Rhône Alpes ?: Analyse des stratégies, trajectoires et effectivités des territoires gourmandsde Roanne, Montbrison et Saint-Bonnet-le-Froid.

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    International audienceAuvergne Rhône Alpes (AURA), s’affiche comme « La Région du goût » et place le tourismegourmand en thématique d’excellence1. Cette stratégie vise tout d’abord à susciter un sentiment d’appartenance auprès des populations locales (Bell et Valentine, 1997) par la construction d’une identité et des pratiques partagées autour du « bien manger », « bien boire » et « bien vivre ». Il s’agit également de diversifier les rentes économiques, afin d’irriguer les économies locales (Clergeau et Etcheverria, 2013) par la mise en valeur d’atouts associés à la chose gastronomique (Delfosse, 2011).Ainsi, nombre de collectivités – au-delà de Lyon - s’appuyant sur une « filière du manger »(Corbeau, 1992) riche , s’érigent en territoires gourmands (Brayet, 2020) et développent des stratégies de développement territorial fondées sur la valorisation de déterminants de la gastronomie (Csergo, 2016) pour répondre aux attentes « expérientielles » (Lussault, 2015 ; Laffont, 2019) des consommateurs, touristes et habitants.Dans le département de la Loire, Roanne (35 000 habitants) s’appuie sur une cuisine de renom (Maison Troigros), un vignoble de qualité (Côtes Roannaises) et un festival (Roanne Tables Ouvertes) pour devenir capitale de la gastronomie et Montbrison (16 000 habitants) mise sur la diversité de ses paysages (Hautes Chaumes, Gorges de la Loire, etc.), un produit « authentique » reconnu (la Fourme – AOP, PCI) et art de vivre (plus beau marché de France en 2019) pour développer le tourisme. Dans le département voisin de la Haute-Loire, Saint-Bonnet-le-Froid (260 habitants) bâti autour du champignon, décliné en fête annuelle et créations culinaires de Régis et Jacques Marcon, une identité de village gourmand, carrefour de produits régionaux réputés et/ou labélisés (lentille AOP du Puy en Velay ; châtaigne d’Ardèche AOP sur le territoire du PNR des Monts d’Ardèche ; AOP fin gras du Mézenc, etc.).Au-delà des intentions, quelle est la réalité de ces projets ? Quels enjeux se jouent, localement, autour de la gastronomie ? Quels limites, périmètres, repères, seuils, cette gastronomie, au service du territoire, institue-elle ? Qui participe de ces narrations et actions et qui en est exclu ? Comment, sur ces territoires, les habitants font avec la chose gastronomique et sa patrimonialisation ? Quels imaginaires sont mobilisés et/ou produits ? Quelles spatialités cela installe-t-il ? Comment sont-ils perçus à l’échelle de la région et plus largement ? En retour, que nous apprennent-ils autant sur les matérialités et idéalités contemporaines de la chose gastronomique ?Pour répondre à ces questions, une recherche menée sur ces trois territoires, dans le dialogue disciplinaire et croisant approches qualitatives mais aussi quantitatives, poursuit plusieurs objectifs. Le premier consiste à identifier les ressources, imaginaires, communautés qui sont associés et mobilisés pour faire « territoire gourmand ». Le deuxième a pour but de dévoiler les conflits, concurrences, blocages observés localement autour de ces stratégies. Enfin, le troisième, cherche à évaluer la place que tient cette chose gastronomique et à la caractériser aussi bien dans les identités habitantes, économies locales que dans les images véhiculées à l’extérieur.Par l’analyse des stratégies, trajectoires et effectivité de territoires gourmands de Roanne,Montbrison et Saint-Bonnet-Le Froid, notre proposition souhaite nourrir le débat sur la diversité, l’originalité, et la plasticité des liens entre gastronomie et territoir
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