17 research outputs found
Los derechos propios de los pueblos Ă©tnicos en el Acuerdo de Paz de agosto de 2016
The Peace Agreement signed up in Havana between the Colombian government and the Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia - EjĂ©rcito del Pueblo (FARC-EP), ending a conflict of more than fifty years, establishes transitional justice mechanisms adapted to victims from ethnic and cultural groups. Indeed, modalities to repair those victims take their ethnic, cultural, social particularities into account, such as their own experiences of the conflict and special needs. Despite the fact that Indigenous, Afro-Colombian and Roms leaders have been invited belatedly to the peace conversations in Havana, and that their low visibility in the process suggested that their special victimisation would be ignored, the “differential approach” and the “Ethnic chapter”, included in the Final Agreement, foreshadows some success for those communities in Colombia: first, their reconnaissance as the principal victims of the conflict; then, the idea that ethnic groups have their own rights; and above all, the possibility for them to appropriate those rights which may be adapted to their cosmovisions.Los Acuerdos de Paz firmados en La Habana entre el Gobierno colombiano y las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia - EjĂ©rcito del Pueblo (FARC-EP), poniendo fin a un conflicto de más de cincuenta años, prevĂ©n mecanismos de justicia transicional adaptados a vĂctimas provenientes de grupos Ă©tnicos y culturales. En efecto, las modalidades de reparaciĂłn de estas vĂctimas toman en cuenta sus particularidades Ă©tnicas, culturales y sociales, asĂ como sus vivencias del conflicto y sus necesidades especĂficas. A pesar de que los representantes indĂgenas, afrocolombianos y roms hayan sido invitados tardĂamente a las conversaciones de paz en La Habana, y de que su poca visibilidad en el proceso haya dejado presagiar una neutralizaciĂłn de su victimizaciĂłn peculiar, el “enfoque diferencial” y el “CapĂtulo Ă©tnico” incluidos en el Acuerdo Final anuncian algunos logros para estas comunidades en Colombia: primero, su reconocimiento como principales vĂctimas del conflicto; luego, la afirmaciĂłn de la idea segĂşn la cual grupos Ă©tnico disponen de derechos especĂficos; y sobre todo, la posibilidad para ellos de apropiarse el derecho para adaptarlo a sus cosmovisiones
Vérités plurielles et justice transitionnelle en Colombie
Cet article interroge la capacitĂ© de la justice transitionnelle colombienne Ă intĂ©grer la voix des groupes ethniques et leurs vĂ©ritĂ©s plurielles dans la construction de la paix et de la mĂ©moire historique nationale. Les vĂ©ritĂ©s des groupes marginalisĂ©s viennent ainsi contrer les rĂ©cits des groupes majoritaires. Les instruments du système intĂ©gral de justice transitionnelle, et notamment la Juridiction SpĂ©ciale pour la Paix et la Commission pour l’Éclaircissement de la VĂ©ritĂ©, sont invitĂ©s par les peuples autochtones Ă se saisir de ces autres vĂ©ritĂ©s. Une fois intĂ©grĂ©es dans les mĂ©canismes judiciaires et extrajudiciaires, ces vĂ©ritĂ©s peuvent alors revĂŞtir une portĂ©e rĂ©paratrice et transformatrice.Este artĂculo cuestiona la capacidad de la justicia transicional colombiana para integrar las voces de los grupos Ă©tnicos y sus verdades plurales en la construcciĂłn de la paz y la memoria histĂłrica nacional. En efecto, las verdades de los grupos marginados pueden enfrentarse a las narrativas de grupos mayoritarios. Los instrumentos del Sistema Integral de justicia transicional, incluidos la JurisdicciĂłn Especial para la Paz y la ComisiĂłn de la Verdad, son llamados por los pueblos indĂgenas a abordar estas otras verdades. Una vez integradas en los mecanismos judiciales y extrajudiciales, estas verdades pueden adquirir un significado restaurador y transformador.This article questions the capacity of Colombian transitional justice to integrate the voices of ethnic groups and their plural truths in the construction of peace and national historical memory. The truths of marginalized groups thus counterbalance the narratives of majority groups. The instruments of the Integral System of Transitional Justice, including the Special Jurisdiction for Peace and the Truth Commission, are called upon by indigenous peoples to use these other truths. Once integrated into judicial and extrajudicial mechanisms, those storytelling take on a restorative and transformative meaning
Les droits spécifiques des minorités ethniques et culturelles dans l’Accord de paix entre les FARC-EP et le Gouvernement colombien du 24 août 2016
Les accords de paix signĂ©s Ă la Havane entre le gouvernement colombien et les Forces ArmĂ©es RĂ©volutionnaires de Colombie-ArmĂ©e du Peuple (FARC-EP), mettant fin Ă un conflit vieux de plus de cinquante ans, prĂ©voient des mĂ©canismes de justice transitionnelle adaptĂ©s aux victimes issues des minoritĂ©s ethniques et cultuelles. Ainsi, les modalitĂ©s de rĂ©paration de ces victimes prennent en compte leurs spĂ©cificitĂ©s ethniques, culturelles et sociales, ainsi que leurs vĂ©cus du conflit et besoins spĂ©cifiques. Bien que les reprĂ©sentants indigènes, afro-colombiens et roms aient Ă©tĂ© invitĂ©s tardivement Ă prendre part aux nĂ©gociations de paix et que le peu de visibilitĂ© que les nĂ©gociateurs leur ont accordĂ© laissait prĂ©sager une neutralisation de leur victimisation particulière, l’« approche diffĂ©renciĂ©e » et le Chapitre « ethnique » inclus dans l’Accord final semblent entĂ©riner certaines avancĂ©es du droit de ces minoritĂ©s en Colombie : d’abord, la reconnaissance officielle du fait qu’elles constituent les principales victimes de ce conflit ; ensuite, l'idĂ©e que ces minoritĂ©s disposent de droits spĂ©cifiques ; et surtout, l'Ă©ventualitĂ© d'une appropriation par celles-ci de leurs droits susceptibles d'ĂŞtre adaptĂ©s Ă leurs cosmovisions.Los acuerdos de Paz firmados en la Habana entre el Gobierno colombiano y las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia – Ejercito del Pueblo (FARC-EP), poniendo fin a un conflicto de más de cincuenta años, prevĂ©n mecanismos de justicia transicional adaptados a las minorĂas Ă©tnicas y culturales victimas. En efecto, las modalidades de reparaciĂłn de estas victimas toman en cuenta sus especificidades Ă©tnicas, culturales y sociales, asĂ como sus vivencias del conflicto y sus necesidades especificas. A pesar de que los representantes indĂgenas, afrocolombianos y roms hayan sido invitados tardĂamente en las conversaciones de paz, y que su poca visibilidad en el proceso haya dejado presagiar una neutralizaciĂłn de su victimizaciĂłn peculiar, el « enfoque diferencial » y el “Capitulo Ă©tnico” incluidos en el Acuerdo Final anuncian algunos logros para estas minorĂas en Colombia : primero, su reconocimiento como principales victimas del conflicto ; luego, la idea segĂşn la cual minorĂas disponen de derechos especĂficos ; y sobretodo, la eventualidad de una apropiaciĂłn por ellas de sus derechos susceptibles de ser adaptados a sus cosmovisiones
La marge de manœuvre de la France dans le déclenchement d'un régime dérogatoire aux libertés fondamentales, une dénaturation de l’article 15 de la CEDH ?
A la suite des attentats survenus le 13 novembre 2015, l’état d’urgence a été décrété selon le cadre législatif posé en 1955, actualisé par la loi du 20 novembre 2015. Parallèlement à la mise en œuvre de ce régime d’exception, la représentation permanente française a informé le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe de la volonté de déroger à la Convention Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) sur le fondement de son article 15. Pour autant, lors de la ratification de ce texte international en 1974, l’Etat français avait fait le choix de formuler une réserve d’interprétation concernant le déclenchement d’une éventuelle dérogation aux droits protégés par la Convention. Or, cette dernière confère une compétence discrétionnaire à la France dans la qualification du danger prévue à l’article 15 de la CEDH, en neutralisant la portée de cet article. En effet, elle indique que les circonstances de l’article 16 de la Constitution, de l’état d’urgence et de l’état de siège doivent être comprises comme correspondant à l’article 15 de la CEDH. La possibilité de dérogation prévue par la Convention fait toutefois l’objet d’un contrôle de la part de la Cour. Elle procède alors en deux temps. Elle vérifie, en premier lieu, que les conditions du déclenchement de l’article 15 sont bien remplies, puis, elle opère en second lieu, un contrôle de proportionnalité entre les mesures prises par l’Etat et le danger menaçant la Nation
Un Voyage à travers Cinq Décennies de Lutte pour l’Autodétermination des Peuples Autochtones des Amériques : Entretien avec Armstrong A. Wiggins
Introduction En rĂ©sonnances avec le Dossier Ă©clairage sur les « leaders sociaux en Colombie » publiĂ© dans le n° 17 de la revue IdeAs, Laetitia Braconnier Moreno et Laura Cahier ont rencontrĂ© Armstrong A. Wiggins afin de discuter de son parcours comme leader autochtone et dĂ©fenseur des droits humains. NĂ© au Nicaragua, il est un Indien MĂskito du village de Karatá, La Moskitia. Ă€ l’âge de dix-huit ans, il devient prĂ©sident de sa communautĂ© Karatá ; en 1972, il fonde l’AIPROMISU, la première or..
La lutte juridique contre les assassinats des leaders sociaux en Colombie
Introduction L’ « action de tutelle » (tutela), présentée conjointement le 10 décembre 2019 par plusieurs mouvements sociaux et organisations de défenses des droits humains, a pour objet de demander la déclaration d’un « État de choses inconstitutionnel », concernant la violence exercée à l’encontre des leaders sociaux. La notion d' « État de choses inconstitutionnel », créée par la jurisprudence colombienne, fait référence aux situations dans lesquelles, sur la base d'une action judiciaire ..
Los derechos propios de los pueblos Ă©tnicos en el Acuerdo de Paz de agosto de 2016
Los Acuerdos de Paz firmados en La Habana entre el Gobierno colombiano y las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia - EjĂ©rcito del Pueblo (FARC-EP), poniendo fin a un conflicto de más de cincuenta años, prevĂ©n mecanismos de justicia transicional adaptados a vĂctimas provenientes de grupos Ă©tnicos y culturales. En efecto, las modalidades de reparaciĂłn de estas vĂctimas toman en cuenta sus particularidades Ă©tnicas, culturales y sociales, asĂ como sus vivencias del conflicto y sus necesidades especĂficas. A pesar de que los representantes indĂgenas, afrocolombianos y roms hayan sido invitados tardĂamente a las conversaciones de paz en La Habana, y de que su poca visibilidad en el proceso haya dejado presagiar una neutralizaciĂłn de su victimizaciĂłn peculiar, el “enfoque diferencial” y el “CapĂtulo Ă©tnico” incluidos en el Acuerdo Final anuncian algunos logros para estas comunidades en Colombia: primero, su reconocimiento como principales vĂctimas del conflicto; luego, la afirmaciĂłn de la idea segĂşn la cual grupos Ă©tnico disponen de derechos especĂficos; y sobre todo, la posibilidad para ellos de apropiarse el derecho para adaptarlo a sus cosmovisiones
Los derechos propios de los pueblos Ă©tnicos en el Acuerdo de Paz de agosto de 2016
The Peace Agreement signed up in Havana between the Colombian government and the Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia - EjĂ©rcito del Pueblo (FARC-EP), ending a conflict of more than fifty years, establishes transitional justice mechanisms adapted to victims from ethnic and cultural groups. Indeed, modalities to repair those victims take their ethnic, cultural, social particularities into account, such as their own experiences of the conflict and special needs. Despite the fact that Indigenous, Afro-Colombian and Roms leaders have been invited belatedly to the peace conversations in Havana, and that their low visibility in the process suggested that their special victimisation would be ignored, the “differential approach” and the “Ethnic chapter”, included in the Final Agreement, foreshadows some success for those communities in Colombia: first, their reconnaissance as the principal victims of the conflict; then, the idea that ethnic groups have their own rights; and above all, the possibility for them to appropriate those rights which may be adapted to their cosmovisions.Los Acuerdos de Paz firmados en La Habana entre el Gobierno colombiano y las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia - EjĂ©rcito del Pueblo (FARC-EP), poniendo fin a un conflicto de más de cincuenta años, prevĂ©n mecanismos de justicia transicional adaptados a vĂctimas provenientes de grupos Ă©tnicos y culturales. En efecto, las modalidades de reparaciĂłn de estas vĂctimas toman en cuenta sus particularidades Ă©tnicas, culturales y sociales, asĂ como sus vivencias del conflicto y sus necesidades especĂficas. A pesar de que los representantes indĂgenas, afrocolombianos y roms hayan sido invitados tardĂamente a las conversaciones de paz en La Habana, y de que su poca visibilidad en el proceso haya dejado presagiar una neutralizaciĂłn de su victimizaciĂłn peculiar, el “enfoque diferencial” y el “CapĂtulo Ă©tnico” incluidos en el Acuerdo Final anuncian algunos logros para estas comunidades en Colombia: primero, su reconocimiento como principales vĂctimas del conflicto; luego, la afirmaciĂłn de la idea segĂşn la cual grupos Ă©tnico disponen de derechos especĂficos; y sobre todo, la posibilidad para ellos de apropiarse el derecho para adaptarlo a sus cosmovisiones
El diálogo entre la JurisdicciĂłn Especial para la Paz y la jurisdicciĂłn especial indĂgena en Colombia: Âżla fábrica de una justicia transicional intercultural?
Tres años despuĂ©s de la ratificaciĂłn del Acuerdo de Paz entre la guerrilla de las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (farc-ep) y el Gobierno colombiano, su implementaciĂłn “por una paz estable y duradera” enfrenta muchos obstáculos. Los grupos Ă©tnicos siguen especialmente expuestos a asesinatos selectivos, desplazamientos forzados y exterminaciĂłn fĂsica y cultural. Sin embargo, es inĂ©dito que un acuerdo de paz haya incorporado un CapĂtulo Ă©tnico como consecuencia de las movilizaciones y la agenda polĂtica de los grupos Ă©tnicos. Asimismo, jueces indĂgenas y afrodescendientes fueron nombrados en la JurisdicciĂłn Especial para la Paz (jep), la cual está llamada a aplicar un “enfoque Ă©tnico-racial”. El presente artĂculo evalĂşa los mecanismos para el funcionamiento intercultural de la JurisdicciĂłn Especial para la Paz. Para tal efecto, indaga sobre el diálogo entre este tribunal transicional y la jurisdicciĂłn especial indĂgena, y rastrea los lĂmites procesales y ontolĂłgicos ante un intercambio intercultural y horizontal de los saberes. En fin, demuestra que la sistematicidad de los asesinatos de lĂderes locales y las amenazas a la paz necesitan de una justicia enraizada en los territorios, verdaderamente intercultural, que incorpore otras definiciones de la tierra y del territorio, de la justicia y de la paz.Three years after the ratification of the Peace Agreement between the farc-ep guerrilla and the Colombian government, its implementation for “a stable and long-lasting peace” faces many obstacles. Ethnic groups continue to be particularly exposed to targeted killings, forced displacement and physical and cultural extermination. However, it is unprecedented for a peace agreement to have incorporated an “ethnical chapter” as a consequence of the people’s mobilization and their political agenda. Likewise, indigenous and Afro-Colombian judges were appointed to the Special Jurisdiction for Peace, which is called upon to apply an “ethnical and racial approach”. This article evaluates on the mechanisms for the intercultural functioning of the Special Jurisdiction for Peace. It explores the dialogue between this transitional court and the special indigenous jurisdiction and traces the procedural and ontological limits to an intercultural and horizontal exchange of knowledge. Finally, it shows that the systematic nature of the murders of local leaders and the threats to peace require a truly intercultural justice rooted in the territories, which incorporates other definitions of land and territory, justice and peace
Los derechos propios de los pueblos Ă©tnicos en el Acuerdo de Paz de agosto de 2016
Los Acuerdos de Paz firmados en La Habana entre el Gobierno colombiano y las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia - EjĂ©rcito del Pueblo (FARC-EP), poniendo fin a un conflicto de más de cincuenta años, prevĂ©n mecanismos de justicia transicional adaptados a vĂctimas provenientes de grupos Ă©tnicos y culturales. En efecto, las modalidades de reparaciĂłn de estas vĂctimas toman en cuenta sus particularidades Ă©tnicas, culturales y sociales, asĂ como sus vivencias del conflicto y sus necesidades especĂficas. A pesar de que los representantes indĂgenas, afrocolombianos y roms hayan sido invitados tardĂamente a las conversaciones de paz en La Habana, y de que su poca visibilidad en el proceso haya dejado presagiar una neutralizaciĂłn de su victimizaciĂłn peculiar, el “enfoque diferencial” y el “CapĂtulo Ă©tnico” incluidos en el Acuerdo Final anuncian algunos logros para estas comunidades en Colombia: primero, su reconocimiento como principales vĂctimas del conflicto; luego, la afirmaciĂłn de la idea segĂşn la cual grupos Ă©tnico disponen de derechos especĂficos; y sobre todo, la posibilidad para ellos de apropiarse el derecho para adaptarlo a sus cosmovisiones