12 research outputs found

    Le programme MINEDOR. Caractérisation archéologique et paléoenvironnementale des mines d’or arvernes de Haute-Combraille (Auvergne, France)

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    International audienceDuring the Iron Age, the Gaulish Arverni and Lemovices influence extended well beyond Auvergne (Central France), into the Mediterranean regions owing to extensive agricultural activities and silver mining. Recent discoveries showed that gold mining in the area of Haute-Combraille (Auvergne) may also has contributed to the wealth of these communities. Gold was possibly extracted as well during the first two centuries AD at the onset of Roman occupation. Our project (MINEDOR) aims to study from an interdisciplinary and diachronic point of view these ancient gold mines, traditionally attributed to the Gaulish period, discovered in large numbers at the fringes of the Arverni and Lemovices territories, in the area of Upper Combraille (Puy-de-Dôme). Our goals are 1) to accurately identify the mines through fieldwalking and aerial surveys, analysis of vertical aerial photographic coverage and localization by dual-frequency DGPS, 2) to assess their environmental impact using palaeoenvironmental (palynology, microfossils) and geochemical (heavy metals, trace elements, stable lead isotopes) analyses in wetlands, and 3) to date transient phases of exploitation. Here we present high-resolution peat core analyses from the Haute-Combraille highlands (900-1000m) that allow to evidence gold mining operational phases since the Iron Age through vegetation cover changes and the release of lead (Pb) from mining activities. These new data highlight important features of the ancient economy of the Massif Central and the transient environmental impact of mining operation on watershed quality.Le projet MINEDOR vise à étudier de manière interdisciplinaire et diachronique les anciennes mines d’or, attribuées traditionnellement à l’époque gauloise, repérées en grand nombre aux confins des territoires des Arvernes et des Lémovices, dans le secteur de la Haute-Combraille (Puy-de-Dôme). L’objectif est 1) de cartographier précisément les minières au moyen de prospections pédestres et aériennes, d’une analyse des couvertures photographiques aériennes verticales et de relevés par GPS bi-fréquence, 2) d’en évaluer l’impact sur le paysage grâce à des analyses paléoenvironnementales (palynologie, microfossiles non polliniques) et géochimiques (métaux lourds, éléments-traces, isotopes du plomb) réalisées à haute résolution sur des carottes prélevées dans des zones humides (tourbières, bas marais, étangs), et 3) par ce biais, d’en dater la (ou les) phase(s) d’exploitation. Ces nouvelles données permettront d’éclairer un pan important de l’économie antique du Massif Central. L’hypothèse d’une exploitation de ces mines à l’époque romaine pourrait expliquer la densité remarquable des établissements repérés en prospection au cours des dernières années dans ces zones de hauts plateaux (900-1000 m), et dont l’occupation date des deux premiers siècles de notre ère. Les zones humides constituant des stocks d’eau considérables à la tête des bassins-versants, il sera également possible d’évaluer les conséquences environnementales d’éventuelles pollutions minières anciennes à court, moyen et long terme. Le poster présente les objectifs du programme, la méthodologie mise en œuvre et les premiers résultats obtenus sur trois secteurs miniers où les séquences tourbeuses prélevées sont en cours d’analyse et de datation. La confrontation des données archéologiques, palynologiques et géochimiques débouchera sur une réflexion relative à la signification spatiale des signatures mises en évidence (signaux globaux vs locaux)

    Le programme MINEDOR. Caractérisation archéologique et paléoenvironnementale des mines d’or arvernes de Haute-Combraille (Auvergne, France)

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    International audienceDuring the Iron Age, the Gaulish Arverni and Lemovices influence extended well beyond Auvergne (Central France), into the Mediterranean regions owing to extensive agricultural activities and silver mining. Recent discoveries showed that gold mining in the area of Haute-Combraille (Auvergne) may also has contributed to the wealth of these communities. Gold was possibly extracted as well during the first two centuries AD at the onset of Roman occupation. Our project (MINEDOR) aims to study from an interdisciplinary and diachronic point of view these ancient gold mines, traditionally attributed to the Gaulish period, discovered in large numbers at the fringes of the Arverni and Lemovices territories, in the area of Upper Combraille (Puy-de-Dôme). Our goals are 1) to accurately identify the mines through fieldwalking and aerial surveys, analysis of vertical aerial photographic coverage and localization by dual-frequency DGPS, 2) to assess their environmental impact using palaeoenvironmental (palynology, microfossils) and geochemical (heavy metals, trace elements, stable lead isotopes) analyses in wetlands, and 3) to date transient phases of exploitation. Here we present high-resolution peat core analyses from the Haute-Combraille highlands (900-1000m) that allow to evidence gold mining operational phases since the Iron Age through vegetation cover changes and the release of lead (Pb) from mining activities. These new data highlight important features of the ancient economy of the Massif Central and the transient environmental impact of mining operation on watershed quality.Le projet MINEDOR vise à étudier de manière interdisciplinaire et diachronique les anciennes mines d’or, attribuées traditionnellement à l’époque gauloise, repérées en grand nombre aux confins des territoires des Arvernes et des Lémovices, dans le secteur de la Haute-Combraille (Puy-de-Dôme). L’objectif est 1) de cartographier précisément les minières au moyen de prospections pédestres et aériennes, d’une analyse des couvertures photographiques aériennes verticales et de relevés par GPS bi-fréquence, 2) d’en évaluer l’impact sur le paysage grâce à des analyses paléoenvironnementales (palynologie, microfossiles non polliniques) et géochimiques (métaux lourds, éléments-traces, isotopes du plomb) réalisées à haute résolution sur des carottes prélevées dans des zones humides (tourbières, bas marais, étangs), et 3) par ce biais, d’en dater la (ou les) phase(s) d’exploitation. Ces nouvelles données permettront d’éclairer un pan important de l’économie antique du Massif Central. L’hypothèse d’une exploitation de ces mines à l’époque romaine pourrait expliquer la densité remarquable des établissements repérés en prospection au cours des dernières années dans ces zones de hauts plateaux (900-1000 m), et dont l’occupation date des deux premiers siècles de notre ère. Les zones humides constituant des stocks d’eau considérables à la tête des bassins-versants, il sera également possible d’évaluer les conséquences environnementales d’éventuelles pollutions minières anciennes à court, moyen et long terme. Le poster présente les objectifs du programme, la méthodologie mise en œuvre et les premiers résultats obtenus sur trois secteurs miniers où les séquences tourbeuses prélevées sont en cours d’analyse et de datation. La confrontation des données archéologiques, palynologiques et géochimiques débouchera sur une réflexion relative à la signification spatiale des signatures mises en évidence (signaux globaux vs locaux)

    Le programme MINEDOR Caractérisation archéologique et paléoenvironnementale des mines d’or arvernes de Haute-Combraille (Auvergne, France)

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    During the Iron Age, the Gaulish Arverni and Lemovices influence extended well beyond Auvergne (Central France), into the Mediterranean regions owing to extensive agricultural activities and silver mining. Recent discoveries showed that gold mining in the area of Haute-Combraille (Auvergne) may also has contributed to the wealth of these communities. Gold was possibly extracted as well during the first two centuries AD at the onset of Roman occupation. Our project (MINEDOR) aims to study from an interdisciplinary and diachronic point of view these ancient gold mines, traditionally attributed to the Gaulish period, discovered in large numbers at the fringes of the Arverni and Lemovices territories, in the area of Upper Combraille (Puy-de-Dôme). Our goals are 1) to accurately identify the mines through fieldwalking and aerial surveys, analysis of vertical aerial photographic coverage and localization by dual-frequency DGPS, 2) to assess their environmental impact using palaeoenvironmental (palynology, microfossils) and geochemical (heavy metals, trace elements, stable lead isotopes) analyses in wetlands, and 3) to date transient phases of exploitation. Here we present high-resolution peat core analyses from the Haute-Combraille highlands (900-1000m) that allow to evidence gold mining operational phases since the Iron Age through vegetation cover changes and the release of lead (Pb) from mining activities. These new data highlight important features of the ancient economy of the Massif Central and the transient environmental impact of mining operation on watershed quality.Le projet MINEDOR vise à étudier de manière interdisciplinaire et diachronique les anciennes mines d’or, attribuées traditionnellement à l’époque gauloise, repérées en grand nombre aux confins des territoires des Arvernes et des Lémovices, dans le secteur de la Haute-Combraille (Puy-de-Dôme). L’objectif est 1) de cartographier précisément les minières au moyen de prospections pédestres et aériennes, d’une analyse des couvertures photographiques aériennes verticales et de relevés par GPS bi-fréquence, 2) d’en évaluer l’impact sur le paysage grâce à des analyses paléoenvironnementales (palynologie, microfossiles non polliniques) et géochimiques (métaux lourds, éléments-traces, isotopes du plomb) réalisées à haute résolution sur des carottes prélevées dans des zones humides (tourbières, bas marais, étangs), et 3) par ce biais, d’en dater la (ou les) phase(s) d’exploitation. Ces nouvelles données permettront d’éclairer un pan important de l’économie antique du Massif Central. L’hypothèse d’une exploitation de ces mines à l’époque romaine pourrait expliquer la densité remarquable des établissements repérés en prospection au cours des dernières années dans ces zones de hauts plateaux (900-1000 m), et dont l’occupation date des deux premiers siècles de notre ère. Les zones humides constituant des stocks d’eau considérables à la tête des bassins-versants, il sera également possible d’évaluer les conséquences environnementales d’éventuelles pollutions minières anciennes à court, moyen et long terme. Le poster présente les objectifs du programme, la méthodologie mise en œuvre et les premiers résultats obtenus sur trois secteurs miniers où les séquences tourbeuses prélevées sont en cours d’analyse et de datation. La confrontation des données archéologiques, palynologiques et géochimiques débouchera sur une réflexion relative à la signification spatiale des signatures mises en évidence (signaux globaux vs locaux)

    Le programme MINEDOR. Caractérisation archéologique et paléoenvironnementale des mines d’or arvernes de Haute-Combraille (Auvergne, France)

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    International audienceDuring the Iron Age, the Gaulish Arverni and Lemovices influence extended well beyond Auvergne (Central France), into the Mediterranean regions owing to extensive agricultural activities and silver mining. Recent discoveries showed that gold mining in the area of Haute-Combraille (Auvergne) may also has contributed to the wealth of these communities. Gold was possibly extracted as well during the first two centuries AD at the onset of Roman occupation. Our project (MINEDOR) aims to study from an interdisciplinary and diachronic point of view these ancient gold mines, traditionally attributed to the Gaulish period, discovered in large numbers at the fringes of the Arverni and Lemovices territories, in the area of Upper Combraille (Puy-de-Dôme). Our goals are 1) to accurately identify the mines through fieldwalking and aerial surveys, analysis of vertical aerial photographic coverage and localization by dual-frequency DGPS, 2) to assess their environmental impact using palaeoenvironmental (palynology, microfossils) and geochemical (heavy metals, trace elements, stable lead isotopes) analyses in wetlands, and 3) to date transient phases of exploitation. Here we present high-resolution peat core analyses from the Haute-Combraille highlands (900-1000m) that allow to evidence gold mining operational phases since the Iron Age through vegetation cover changes and the release of lead (Pb) from mining activities. These new data highlight important features of the ancient economy of the Massif Central and the transient environmental impact of mining operation on watershed quality.Le projet MINEDOR vise à étudier de manière interdisciplinaire et diachronique les anciennes mines d’or, attribuées traditionnellement à l’époque gauloise, repérées en grand nombre aux confins des territoires des Arvernes et des Lémovices, dans le secteur de la Haute-Combraille (Puy-de-Dôme). L’objectif est 1) de cartographier précisément les minières au moyen de prospections pédestres et aériennes, d’une analyse des couvertures photographiques aériennes verticales et de relevés par GPS bi-fréquence, 2) d’en évaluer l’impact sur le paysage grâce à des analyses paléoenvironnementales (palynologie, microfossiles non polliniques) et géochimiques (métaux lourds, éléments-traces, isotopes du plomb) réalisées à haute résolution sur des carottes prélevées dans des zones humides (tourbières, bas marais, étangs), et 3) par ce biais, d’en dater la (ou les) phase(s) d’exploitation. Ces nouvelles données permettront d’éclairer un pan important de l’économie antique du Massif Central. L’hypothèse d’une exploitation de ces mines à l’époque romaine pourrait expliquer la densité remarquable des établissements repérés en prospection au cours des dernières années dans ces zones de hauts plateaux (900-1000 m), et dont l’occupation date des deux premiers siècles de notre ère. Les zones humides constituant des stocks d’eau considérables à la tête des bassins-versants, il sera également possible d’évaluer les conséquences environnementales d’éventuelles pollutions minières anciennes à court, moyen et long terme. Le poster présente les objectifs du programme, la méthodologie mise en œuvre et les premiers résultats obtenus sur trois secteurs miniers où les séquences tourbeuses prélevées sont en cours d’analyse et de datation. La confrontation des données archéologiques, palynologiques et géochimiques débouchera sur une réflexion relative à la signification spatiale des signatures mises en évidence (signaux globaux vs locaux)

    Des tourbières et des mines en Haute-Combraille. Milieux naturels ou artificiels ?

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    International audienceThe research carried out since 2010 on the granitic plateaus of the Haute-Combraille, in the west of the department of Puy-de-Dôme, as part of the MINEDOR program (Archaeological and palaeo-environmental characterization of Arverni’s gold mines in Haute- Combraille) of the Clermont-Ferrand MSH, have highlighted the key role of mining in the process of turfigenesis at the origin of peatland formation. One of the main objectives of this interdisciplinary research program was to characterize the ancient gold mining phases through their environmental impact, by coupling palynological and isotopic analyzes of samples taken in peat bogs. However, it appears that all peatlands identified and analyzed are closely connected to gold mines, whether they are in the immediate vicinity or even inside these mines, the oldest of which date back to the Second Iron Age. Indeed, mining works have the effect of disrupting local drainage networks, either voluntarily for the needs of the extraction (tanks, washery), or indirectly during their abandonment (accumulation of water in the cavities, clogging ditches due to the erosion of the dumps). While highlighting this phenomenon has important methodological (and even epistemological) consequences for palaeoenvironmental analyzes, it also opens up new perspectives by showing the fundamentally anthropogenic nature of many wetlands. From a landscape history point of view, the close link between mines and peatlands is a result whose scope will have to be measured, as peatlands, which are considered as “natural environments” to be preserved for their natural resources and their biodiversity, appear here as the consequence of highly polluting activities. However, they could play a key role in trapping paleo-pollutions, thus avoiding their diffusion into the environment.Les recherches conduites depuis 2010 sur les plateaux granitiques de la Haute-Combraille, dans l’ouest du département du Puy-de-Dôme, dans le cadre du programme MINEDOR (Caractérisation archéologique et paléo-environnementale des mines d’or arvernes de Haute-Combraille) de la MSH de Clermont-Ferrand, ont mis en évidence le rôle déterminant des exploitations minières dans le processus de turfigenèse à l’origine de la formation des tourbières. L’un des objectifs prioritaires de ce programme de recherche interdisciplinaire était de caractériser les phases d’exploitation aurifère anciennes à travers leur impact environnemental, en couplant analyses palynologiques et isotopiques d’échantillons prélevés dans des tourbières. Or il apparaît que toutes les tourbières identifiées et analysées sont étroitement connectées à des aurières, qu’elles se situent à proximité immédiate ou à l’intérieur même de ces mines dont les plus anciennes datent du Second Âge du Fer. En effet, les travaux miniers ont pour effet de désorganiser les réseaux de drainage locaux, soit volontairement pour les besoins de l’exploitation (réservoirs, laveries), soit indirectement lors de leur abandon (accumulation d’eau dans les cavités, colmatage des fossés du fait de l’érosion des haldes). Si la mise en évidence de ce phénomène a d’importantes conséquences méthodologiques (et même épistémologiques) pour les analyses paléoenvironnementales, elle ouvre aussi de nouvelles perspectives en montrant le caractère fondamentalement anthropique de bon nombre de zones humides. Du point de vue de l’histoire des paysages, le lien étroit entre mines et tourbières est un résultat dont il faudra mesurer la portée, car les tourbières, qui sont considérées comme des « milieux naturels » par excellence, à préserver pour leur ressource en eau et leur biodiversité , apparaissent ici comme la conséquence d’aménagements liés à des activités en l’occurrence très polluantes. Toutefois, elles ont pu jouer un rôle essentiel dans le piégeage des paléo-pollutions, évitant ainsi leur diffusion dans l’environnement

    À la recherche de l’or des Arvernes. Le programme MINEDOR Caractérisation archéologique et paléoenvironnementale des mines d’or arvernes de Haute-Combraille (Protohistoire – Moyen Âge). Rapport scientifique du programme de recherche déposé dans le cadre de l’Appel à Projets « Programme Interdisciplinaire » de la MSH de Clermont-Ferrand

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    During the Iron Age, the Gaulish Arverni and Lemovices influence extended well beyond Auvergne (Central France), into the Mediterranean regions owing to extensive agricultural activities and silver mining. Recent discoveries showed that gold mining in the area of Haute-Combraille (Auvergne) may also has contributed to the wealth of these communities. Gold was possibly extracted as well during the first two centuries AD at the onset of Roman occupation. Our project (MINEDOR) aims to study from an interdisciplinary and diachronic point of view these ancient gold mines, traditionally attributed to the Gaulish period, discovered in large numbers at the fringes of the Arverni and Lemovices territories, in the area of Upper Combraille (Puy-de-Dôme). Our goals are 1) to accurately identify the mines through fieldwalking and aerial surveys, analysis of vertical aerial photographic coverage and localization by dual-frequency DGPS, 2) to assess their environmental impact using palaeoenvironmental (palynology, microfossils) and geochemical (heavy metals, trace elements, stable lead isotopes) analyses in wetlands, and 3) to date transient phases of exploitation. Here we present high-resolution peat core analyses from the Haute-Combraille highlands (900-1000m) that allow to evidence gold mining operational phases since the Iron Age through vegetation cover changes and the release of lead (Pb) from mining activities. These new data highlight important features of the ancient economy of the Massif Central and the transient environmental impact of mining operation on watershed quality.Le projet MINEDOR vise à étudier de manière interdisciplinaire et diachronique les anciennes mines d’or, attribuées traditionnellement à l’époque gauloise, repérées en grand nombre aux confins des territoires des Arvernes et des Lémovices, dans le secteur de la Haute-Combraille (Puy-de-Dôme). L’objectif est 1) de cartographier précisément les minières au moyen de prospections pédestres et aériennes, d’une analyse des couvertures photographiques aériennes verticales et de relevés par GPS bi-fréquence, 2) d’en évaluer l’impact sur le paysage grâce à des analyses paléoenvironnementales (palynologie, microfossiles non polliniques) et géochimiques (métaux lourds, éléments-traces, isotopes du plomb) réalisées à haute résolution sur des carottes prélevées dans des zones humides (tourbières, bas marais, étangs), et 3) par ce biais, d’en dater la (ou les) phase(s) d’exploitation. Ces nouvelles données permettront d’éclairer un pan important de l’économie antique du Massif Central. L’hypothèse d’une exploitation de ces mines à l’époque romaine pourrait expliquer la densité remarquable des établissements repérés en prospection au cours des dernières années dans ces zones de hauts plateaux (900-1000 m), et dont l’occupation date des deux premiers siècles de notre ère. Les zones humides constituant des stocks d’eau considérables à la tête des bassins-versants, il sera également possible d’évaluer les conséquences environnementales d’éventuelles pollutions minières anciennes à court, moyen et long terme. Le poster présente les objectifs du programme, la méthodologie mise en œuvre et les premiers résultats obtenus sur trois secteurs miniers où les séquences tourbeuses prélevées sont en cours d’analyse et de datation. La confrontation des données archéologiques, palynologiques et géochimiques débouchera sur une réflexion relative à la signification spatiale des signatures mises en évidence (signaux globaux vs locaux)

    À la recherche de l’or des Arvernes. Le programme MINEDOR Caractérisation archéologique et paléoenvironnementale des mines d’or arvernes de Haute-Combraille (Protohistoire – Moyen Âge). Rapport scientifique du programme de recherche déposé dans le cadre de l’Appel à Projets « Programme Interdisciplinaire » de la MSH de Clermont-Ferrand

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    During the Iron Age, the Gaulish Arverni and Lemovices influence extended well beyond Auvergne (Central France), into the Mediterranean regions owing to extensive agricultural activities and silver mining. Recent discoveries showed that gold mining in the area of Haute-Combraille (Auvergne) may also has contributed to the wealth of these communities. Gold was possibly extracted as well during the first two centuries AD at the onset of Roman occupation. Our project (MINEDOR) aims to study from an interdisciplinary and diachronic point of view these ancient gold mines, traditionally attributed to the Gaulish period, discovered in large numbers at the fringes of the Arverni and Lemovices territories, in the area of Upper Combraille (Puy-de-Dôme). Our goals are 1) to accurately identify the mines through fieldwalking and aerial surveys, analysis of vertical aerial photographic coverage and localization by dual-frequency DGPS, 2) to assess their environmental impact using palaeoenvironmental (palynology, microfossils) and geochemical (heavy metals, trace elements, stable lead isotopes) analyses in wetlands, and 3) to date transient phases of exploitation. Here we present high-resolution peat core analyses from the Haute-Combraille highlands (900-1000m) that allow to evidence gold mining operational phases since the Iron Age through vegetation cover changes and the release of lead (Pb) from mining activities. These new data highlight important features of the ancient economy of the Massif Central and the transient environmental impact of mining operation on watershed quality.Le projet MINEDOR vise à étudier de manière interdisciplinaire et diachronique les anciennes mines d’or, attribuées traditionnellement à l’époque gauloise, repérées en grand nombre aux confins des territoires des Arvernes et des Lémovices, dans le secteur de la Haute-Combraille (Puy-de-Dôme). L’objectif est 1) de cartographier précisément les minières au moyen de prospections pédestres et aériennes, d’une analyse des couvertures photographiques aériennes verticales et de relevés par GPS bi-fréquence, 2) d’en évaluer l’impact sur le paysage grâce à des analyses paléoenvironnementales (palynologie, microfossiles non polliniques) et géochimiques (métaux lourds, éléments-traces, isotopes du plomb) réalisées à haute résolution sur des carottes prélevées dans des zones humides (tourbières, bas marais, étangs), et 3) par ce biais, d’en dater la (ou les) phase(s) d’exploitation. Ces nouvelles données permettront d’éclairer un pan important de l’économie antique du Massif Central. L’hypothèse d’une exploitation de ces mines à l’époque romaine pourrait expliquer la densité remarquable des établissements repérés en prospection au cours des dernières années dans ces zones de hauts plateaux (900-1000 m), et dont l’occupation date des deux premiers siècles de notre ère. Les zones humides constituant des stocks d’eau considérables à la tête des bassins-versants, il sera également possible d’évaluer les conséquences environnementales d’éventuelles pollutions minières anciennes à court, moyen et long terme. Le poster présente les objectifs du programme, la méthodologie mise en œuvre et les premiers résultats obtenus sur trois secteurs miniers où les séquences tourbeuses prélevées sont en cours d’analyse et de datation. La confrontation des données archéologiques, palynologiques et géochimiques débouchera sur une réflexion relative à la signification spatiale des signatures mises en évidence (signaux globaux vs locaux)

    Archaeo-environmental characterization of the Arvernian gold mines of Auvergne (France)

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    During the Iron Age, the Gaulish Arverni and Lemovices influence extended well beyond Auvergne (Central France), into the Mediterranean regions owing to extensive agricultural activities and silver mining. Recent discoveries showed that gold mining in the area of Haute-Combraille (Auvergne) may also has contributed to the wealth of these communities. Gold was possibly extracted as well during the first two centuries AD at the onset of Roman occupation. Our project (MINEDOR) aims to study from an interdisciplinary and diachronic point of view these ancient gold mines, traditionally attributed to the Gaulish period, discovered in large numbers at the fringes of the Arverni and Lemovices territories, in the area of Upper Combraille (Puy-de-Dôme). Our goals are 1) to accurately identify the mines through fieldwalking and aerial surveys, analysis of vertical aerial photographic coverage and localization by dual-frequency DGPS, 2) to assess their environmental impact using palaeoenvironmental (palynology, microfossils) and geochemical (heavy metals, trace elements, stable lead isotopes) analyses in wetlands, and 3) to date transient phases of exploitation. Here we present high-resolution peat core analyses from the Haute-Combraille highlands (900-1000m) that allow to evidence gold mining operational phases since the Iron Age through vegetation cover changes and the release of lead (Pb) from mining activities. These new data highlight important features of the ancient economy of the Massif Central and the transient environmental impact of mining operation on watershed quality.Le projet MINEDOR vise à étudier de manière interdisciplinaire et diachronique les anciennes mines d’or, attribuées traditionnellement à l’époque gauloise, repérées en grand nombre aux confins des territoires des Arvernes et des Lémovices, dans le secteur de la Haute-Combraille (Puy-de-Dôme). L’objectif est 1) de cartographier précisément les minières au moyen de prospections pédestres et aériennes, d’une analyse des couvertures photographiques aériennes verticales et de relevés par GPS bi-fréquence, 2) d’en évaluer l’impact sur le paysage grâce à des analyses paléoenvironnementales (palynologie, microfossiles non polliniques) et géochimiques (métaux lourds, éléments-traces, isotopes du plomb) réalisées à haute résolution sur des carottes prélevées dans des zones humides (tourbières, bas marais, étangs), et 3) par ce biais, d’en dater la (ou les) phase(s) d’exploitation. Ces nouvelles données permettront d’éclairer un pan important de l’économie antique du Massif Central. L’hypothèse d’une exploitation de ces mines à l’époque romaine pourrait expliquer la densité remarquable des établissements repérés en prospection au cours des dernières années dans ces zones de hauts plateaux (900-1000 m), et dont l’occupation date des deux premiers siècles de notre ère. Les zones humides constituant des stocks d’eau considérables à la tête des bassins-versants, il sera également possible d’évaluer les conséquences environnementales d’éventuelles pollutions minières anciennes à court, moyen et long terme. Le poster présente les objectifs du programme, la méthodologie mise en œuvre et les premiers résultats obtenus sur trois secteurs miniers où les séquences tourbeuses prélevées sont en cours d’analyse et de datation. La confrontation des données archéologiques, palynologiques et géochimiques débouchera sur une réflexion relative à la signification spatiale des signatures mises en évidence (signaux globaux vs locaux)

    Le programme MINEDOR. Caractérisation archéologique et paléoenvironnementale des mines d’or arvernes de Haute-Combraille (Auvergne, France)

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    The MINEDOR Project. Archaeological and palaeoenvironmental characterization of the ancient Arvernian gold mines of Haute-Combraille (Auvergne, France)

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    International audienceDuring the Iron Age, the Gaulish Arverni and Lemovices influence extended well beyond Auvergne (Central France), into the Mediterranean regions owing to extensive agricultural activities and silver mining. Recent discoveries showed that gold mining in the area of Haute-Combraille (Auvergne) may also has contributed to the wealth of these communities. Gold was possibly extracted as well during the first two centuries AD at the onset of Roman occupation. Our project (MINEDOR) aims to study from an interdisciplinary and diachronic point of view these ancient gold mines, traditionally attributed to the Gaulish period, discovered in large numbers at the fringes of the Arverni and Lemovices territories, in the area of Upper Combraille (Puy-de-Dôme). Our goals are 1) to accurately identify the mines through fieldwalking and aerial surveys, analysis of vertical aerial photographic coverage and localization by dual-frequency DGPS, 2) to assess their environmental impact using palaeoenvironmental (palynology, microfossils) and geochemical (heavy metals, trace elements, stable lead isotopes) analyses in wetlands, and 3) to date transient phases of exploitation. Here we present high-resolution peat core analyses from the Haute-Combraille highlands (900-1000m) that allow to evidence gold mining operational phases since the Iron Age through vegetation cover changes and the release of lead (Pb) from mining activities. These new data highlight important features of the ancient economy of the Massif Central and the transient environmental impact of mining operation on watershed quality.Le projet MINEDOR vise à étudier de manière interdisciplinaire et diachronique les anciennes mines d’or, attribuées traditionnellement à l’époque gauloise, repérées en grand nombre aux confins des territoires des Arvernes et des Lémovices, dans le secteur de la Haute-Combraille (Puy-de-Dôme). L’objectif est 1) de cartographier précisément les minières au moyen de prospections pédestres et aériennes, d’une analyse des couvertures photographiques aériennes verticales et de relevés par GPS bi-fréquence, 2) d’en évaluer l’impact sur le paysage grâce à des analyses paléoenvironnementales (palynologie, microfossiles non polliniques) et géochimiques (métaux lourds, éléments-traces, isotopes du plomb) réalisées à haute résolution sur des carottes prélevées dans des zones humides (tourbières, bas marais, étangs), et 3) par ce biais, d’en dater la (ou les) phase(s) d’exploitation. Ces nouvelles données permettront d’éclairer un pan important de l’économie antique du Massif Central. L’hypothèse d’une exploitation de ces mines à l’époque romaine pourrait expliquer la densité remarquable des établissements repérés en prospection au cours des dernières années dans ces zones de hauts plateaux (900-1000 m), et dont l’occupation date des deux premiers siècles de notre ère. Les zones humides constituant des stocks d’eau considérables à la tête des bassins-versants, il sera également possible d’évaluer les conséquences environnementales d’éventuelles pollutions minières anciennes à court, moyen et long terme. Le poster présente les objectifs du programme, la méthodologie mise en œuvre et les premiers résultats obtenus sur trois secteurs miniers où les séquences tourbeuses prélevées sont en cours d’analyse et de datation. La confrontation des données archéologiques, palynologiques et géochimiques débouchera sur une réflexion relative à la signification spatiale des signatures mises en évidence (signaux globaux vs locaux)
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