6 research outputs found

    Astrid la petite Vandale, la figure du Barbare à la rescousse des petites filles ?

    No full text
    Le premier tome (et jusqu’ici dernier) de la série intitulée Astrid, La Barbare Academy est paru en 2004 aux éditions Soleil. Le scénariste, Sylvain Runberg, en est à son coup d’essai. S’il a publié en 2002 une courte histoire nommée « L’Offrande » dans le magazine Métal Hurlant, La Barbare Academy est véritablement son premier album. Il y introduit une saga de Vandales à travers les tribulations de son héroïne Astrid, une fillette d’une dizaine d’années au caractère bien trempé. Après une pr..

    Kaamelott : « faire dérailler les mythes en leur insufflant du quotidien » ?

    No full text
    En 2003, Dies Irae, un court-métrage arthurien de 15 minutes signé d’Alexandre Astier remporte le Prix du Public du festival Off-Courts de Trouville-sur-Mer. Le 3 janvier 2004, Kaamelott, mini-série médiévale issue de Dies Irae, démarre sa carrière sur M6. Une première saison de 100 épisodes, le Livre I, est commandée. Face à ce qui tend très rapidement à devenir un véritable phénomène, M6 recommande plus de 600 épisodes, à raison de 200 épisodes par an, ainsi que deux « longs » de 52 min. qu..

    La violence et le Graal dans la littérature arthurienne des XIIe et XIIIe siècles

    No full text
    La violence chevaleresque consubstantielle à la littérature du Graal permet de formuler le paradoxe fondateur de la classe des guerriers - celle-ci n'existe qu'en vertu d'un désir qui détermine sa mort - tout en offrant de le résoudre. Au sein de l'ensemble arthurien en vers éclôt la morale courtoise fondée sur le principe universel de l'honneur, chargée de polir ce désir brut de violence sanglante et de l'étourdir dans une fête rituelle, synonyme de l'harmonie communautaire parfaite. De l'offensive prédicative en prose s'épanouit la règle qui, en prônant une violence sanglante pénitentielle et rédemptrice, prêche la conversion au salut individuel voué à l'exaltation onirique d'une religion de la chevalerie. Du mythe du Graal, naît une métaphysique de la violence qui se ramifie en deux voies : la sublimation de la chevalerie promise à une aventure libératrice à caractère universel, ou un sombre réalisme, témoin de l'asservissement essentiel de l'homme à la violence.The knightly violence consubstantial with the Grail literature allows to formulate the founder paradox of the warriors' class - this class exists only by virtue of a desire that determines its death - and allows also to resolve that paradox. The courtly ethic appears within the arthurian verse romances. This ethic is based on the universal principle of honour and is responsible for refining this rough desire of bloody violence and making it giddy in a ritual celebration synonymous with the perfect community harmony. The religious rule opens out within the predicative offensive of the prose romances. Commending the use of a redeeming and penitential bloody violence, this rule preaches the conversion to the individual salvation dedicated to the dreamlike extolling of a knighthood religion. A metaphysics of violence arises from the myth of the Grail, which branches out into two ways : either the sublimation of knighthood destined for a universal liberating adventure, or a sombre realism testifying to the essential enslavement of mankind to violence.PARIS4-BU Serpente (751052129) / SudocSudocFranceF

    Applicability of linear and non-linear potential flow models on a Wavestar float

    No full text

    Médiévalités enfantines

    No full text
    Il s’agit de partir du présent pour envisager le passé comme « défini » ou rendu insaisissable, ce qui complexifie l’espace temporel et le propos des jeunes médiévalités. Qu’ils soient en rapports étroits et historicisés avec le Moyen Âge, ou simplement dans des liens lâches, poétiques et métaphorisés avec ce souple référent, plusieurs types d’objets culturels inondent le marché actuel. L’enfant en est la cible préférentielle : le plaisir qu’on lui offre (ou plus souvent lui vend) sera apporté par un livre, une BD ou un jeu de rôle. Les adaptateurs de littérature médiévale se situent dans une chaîne de transmission qui soumet les chefs-d’œuvre classiques à d’autres exigences qualitatives. Rencontres internationales avec le roi Arthur, Vikings enfin rendus présentables, Graal servant de moule aux reformulations littéraires, tous les anciens supports revivent, la fantasy contribuant également à cet essor puisque elle correspond à une sorte de conte merveilleux que des bouillons de culture médiévale ont aidé à grandir. La figure du chevalier s’autonomise, le Père Noël envoie des lettres, les albums de BD servent de compléments naturels. Toutes ces tentatives sont charmantes, mais plus ou moins intellectuelles. Il faut s’attendre à de constantes métamorphoses, donc aussi au fait que la plume change de main (car il n’y a pas que le lectorat à se féminiser). Le néo-médiéval popularise à tout-va, livre du rêve, du jeu et du savoir tout ensemble. Car si récréatives les médiévalités enfantines le sont par destination, éducatives elles le sont aussi par nature. Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui s’intéressent : aux objets culturels destinés à la jeunesse ; - à l’éducation des enfants ; - à la mouvance des rapports établis entre le savoir et le jeu ; - à l’écriture des adaptations ; - à la littérature médiévale et au médiévalisme ; - à l’émergence de nouvelles mythologies et à la redéfinition de grands types ; - à la fantasy et à Harry Potter

    Le Moyen Ă‚ge en jeu

    No full text
    À la fin du Moyen Âge, la noblesse jouait déjà à imiter les chevaliers de la Table Ronde. Aujourd’hui encore, notre rapport à l’époque médiévale reste intimement lié à l’esprit du jeu, des déguisements enfantins aux jeux vidéo, du spectacle vivant aux grands et petits écrans, des univers de Fantasy et autres jeux littéraires aux reconstitutions historiques. Quand l’érudition rencontre l’imagination, la re-création d’un Moyen Âge récréatif tient-elle d’un plaisir puéril ou d’une démarche esthé­tique, d’une fascination nostalgique ou d’une démocrati­sation des savoirs historiques ? Pour mieux comprendre l’inflation considérable des jeux médiévalisants du XIXe au XXIe siècle, ce volume réunit les travaux de chercheurs en sciences humaines et de praticiens, professionnels de la conservation ou de la médiation du patrimoine, scénaristes, musiciens... et joueurs à l’occasion. Cette perspective interdisciplinaire offre des rapprochements féconds sur des sujets encore peu abordés : pratiques proprement ludiques, mais aussi arts du spectacle et fictions populaires
    corecore