A long-term view on current Italian populism: Beppe Grillo’s M5S (Five-Stars Movement) as the third wave of Italian populist upheaval.

International audienceMost analysts of the Italian M5S (‘Five-Stars Movement’) created by the humorist and comedian Beppe Grillo underline its great novelty, mainly the fact that this party began with a blog (www.beppegrillo.it) before becoming a party with a grass-roots organization. To universal surprise, with no known previous organization (or even sponsoring organization) before the mid-2000’s, the M5S, which presents itself as “ a citizen’s movement” managed to participate at the Italian general election of 2013 and to became, on the Italian soil, the most voted party. While knowing many difficulties typical of a new party, it remains in 2016 one of the main forces in the Italian political landscape. Another conceptualization than ‘novelty’ seems necessary to better understand the impact of this new political actor: the M5S should be viewed as the main actor of a third wave of mobilization against established Italian parties since the 1970’s. The first wave began with the Radical Party of Marco Panella, the electoral extreme left, and the early Italian Greens, but also with the northern Regional Leagues. The second wave in the late 1980’s and the early 1990’s saw as main protagonists, the ‘Northern League’ of Umberto Bossi, the Sicilian-born anti-mafia movement, the ‘Rete’ of Leoluca Orlando, and the ‘referendum committees’ of Mario Segni . Both previous waves of mobilizations gave way to a strong and winning answer from the established parties or elites, which ‘changed everything to change nothing’ mimicking the populist appeal of their challengers, and also managed to co-opt most of their leadership. The same phenomenon seems to be on the way with the M5S: in fact the ‘populist’ answer given by the Democratic Party in charge of Italian government since 2014 under the leadership of Matteo Renzi seems able to limit the scope of the influence of the M5S and other opponents. At the grass-roots of this peculiar Italian situation lies the incapacity from the part of established parties since the mid-1970’s to deliver long-awaited consensual public policies (fight against corruption, fight against mafias, improvement of the overall level of education, North/South question, capacity to respect European standards, etc.) even more than their incapacity to cope with day-to-day economic and social problems since 2007/08

La politique économique française sous le mandat de François Hollande : un bilan à presque mi-mandat: Contribution à la journée d'études "Le PS au pouvoir" (6 juin 2014)

La politique économique de la France pendant les deux premières années du quinquennat de François Hollande (2012-2014) n'aura pas constitué une surprise pour les observateurs un peu avertis de l'histoire des passages des socialistes au gouvernement en France depuis 1981 : le scénario qui se déroule semblait écrit d'avance, et finalement rien de surprenant ne s'est produit depuis l'élection du second Président socialiste de la Ve République

La politique économique française sous le mandat de François Hollande : un bilan à presque mi-mandat: Contribution à la journée d'études "Le PS au pouvoir" (6 juin 2014)

La politique économique de la France pendant les deux premières années du quinquennat de François Hollande (2012-2014) n'aura pas constitué une surprise pour les observateurs un peu avertis de l'histoire des passages des socialistes au gouvernement en France depuis 1981 : le scénario qui se déroule semblait écrit d'avance, et finalement rien de surprenant ne s'est produit depuis l'élection du second Président socialiste de la Ve République

A long-term view on current Italian populism: Beppe Grillo’s M5S (Five-Stars Movement) as the third wave of Italian populist upheaval.

International audienceMost analysts of the Italian M5S (‘Five-Stars Movement’) created by the humorist and comedian Beppe Grillo underline its great novelty, mainly the fact that this party began with a blog (www.beppegrillo.it) before becoming a party with a grass-roots organization. To universal surprise, with no known previous organization (or even sponsoring organization) before the mid-2000’s, the M5S, which presents itself as “ a citizen’s movement” managed to participate at the Italian general election of 2013 and to became, on the Italian soil, the most voted party. While knowing many difficulties typical of a new party, it remains in 2016 one of the main forces in the Italian political landscape. Another conceptualization than ‘novelty’ seems necessary to better understand the impact of this new political actor: the M5S should be viewed as the main actor of a third wave of mobilization against established Italian parties since the 1970’s. The first wave began with the Radical Party of Marco Panella, the electoral extreme left, and the early Italian Greens, but also with the northern Regional Leagues. The second wave in the late 1980’s and the early 1990’s saw as main protagonists, the ‘Northern League’ of Umberto Bossi, the Sicilian-born anti-mafia movement, the ‘Rete’ of Leoluca Orlando, and the ‘referendum committees’ of Mario Segni . Both previous waves of mobilizations gave way to a strong and winning answer from the established parties or elites, which ‘changed everything to change nothing’ mimicking the populist appeal of their challengers, and also managed to co-opt most of their leadership. The same phenomenon seems to be on the way with the M5S: in fact the ‘populist’ answer given by the Democratic Party in charge of Italian government since 2014 under the leadership of Matteo Renzi seems able to limit the scope of the influence of the M5S and other opponents. At the grass-roots of this peculiar Italian situation lies the incapacity from the part of established parties since the mid-1970’s to deliver long-awaited consensual public policies (fight against corruption, fight against mafias, improvement of the overall level of education, North/South question, capacity to respect European standards, etc.) even more than their incapacity to cope with day-to-day economic and social problems since 2007/08

Le Mouvement Cinq Etoiles (M5S) de Beppe Grillo en perspective historique (1944-2016), ou la révolte de ceux et celles que les partis de gouvernement n’ont plus les moyens d’acheter.

National audienceLe Mouvement Cinq Etoiles (M5S) de Beppe Grillo est généralement étudié en insistant sur les aspects immédiats d'entrepreneuriat politique auquel il correspond (par exemple sur l'usage d'Internet afin de mobiliser). En s'appuyant sur l'histoire politique, sociale et économique des quarante dernières années (depuis les années 1970), cette communication entend montrer au contraire que le phénomène M5S ne peut se comprendre qu'à travers les apories de cette dernière, en particulier une crise généralisée de toute représentation politique traditionnelle et une crise de la jeunesse entendue au sens le plus large (les moins de 45 ans)

L'éléphant dans la pièce : le rôle des grandes banques françaises dans les causes de la crise de la zone euro et dans sa résolution.

International audienceAprès avoir rappelé les raisons historiques qui ont amené la France à disposer au début des années 2010 d’un système bancaire dominée par un tout petit nombre de banques universelles too big to fail, très fortement intégrées aux flux financiers européens et mondiaux, on étudie la manière dont le modèle économique de ces dernières a joué un rôle central dans les causes de ce qui a été communément appelé après 2010 la « crise des dettes souveraines » en Europe » ou, plus communément, la « crise de la zone euro ». Puis on montre que le risque systémique lié à ces établissements et les réseaux économiques et politico-administratifs dont ils occupent de longue date le cœur leur a permis de favoriser une explication de cette crise qui les exonère de toutes leurs responsabilités. Ce cadrage favorable aux banques de la crise a ainsi été entièrement repris par les pouvoirs exécutifs français qui se sont succédé depuis 2010 à la tête de l’État français. On montre ensuite que, lors du processus de résolution de la crise, aussi bien au niveau européen que français, les choix de ces derniers ont été systématiquement favorables au maintien du modèle de la « banque universelle à la française » qui reste jugé comme le meilleur possible pour l’économie française. Ce poids persistant d’acteurs économiques au modèle économique pourtant dangereux pour l’économie et les finances publiques plaide pour une meilleure prise en compte de l’action politique des grandes entreprises par la science politique française

Christophe Jaffrelot, Jules Naudet (dir.),Justifier l’ordre social

Ce court ouvrage collectif, émanation du site internet « La vie des Idées » (www.laviedesidees.fr), n’ambitionne rien moins que d’offrir une introduction aux manières dont, dans le monde contemporain, les inégalités de condition entre êtres humains sont justifiées. Dirigé par deux indianistes, il s’articule autour de la reprise de sept recensions, déjà publiées entre 2010 et 2013 sur le site, d’ouvrages traitant des inégalités et de leurs justifications, que ce soit sur le terrain indien ou s..

Nathalie Dompnier, Les élections en Europe

Dans ce petit ouvrage de synthèse, N. Dompnier se propose d’hybrider sur l’objet électoral deux littératures qui se croisaient peu jusqu’ici : celle de la politique comparée et celle des études européennes. La voie avait été ouverte en la matière par le Dictionnaire des élections européennes, paru en 2005 sous la direction d’Yves Déloye (Paris : Economica). Cette entreprise collective, à laquelle N. Dompnier avait d’ailleurs prêté son concours à travers les articles Caution électorale, Fraude..

Groupement de défense contre les maladies des animaux de la Vendée. Statistiques sur les résultats techniques de tuberculinations

Bouillaud Marcel, Resses R. Groupement de défense contre les maladies des animaux de la Vendée. Statistiques sur les résultats techniques de tuberculinations. In: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France tome 108 n°1, 1955. pp. 35-44