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Kyste hydatique cérébral chez l’enfant: à propos de 5 cas
Le kyste hydatique cervical est une pathologie rare, mais non exceptionnel chez l'enfant. Nous rapportons rétrospectivement une série de cinq cas de kyste hydatique cérébral opérés, avec une revue de la littérature. Le syndrome d'hypertension intracrânien a été révélateur dans la majorité des cas. Le diagnostic a été posé par la TDM cérébrale, le traitement a été chirurgical dans tout les cas, avec une rupture du kyste dans un seul cas , traité par l'albendazol en post opératoire. L'évolution a été bonne dans 3 cas, dans un cas l'atrophie optique était irréversible, et dans un autre cas l'enfant a présenté un syndrome maniaque stabilisé sous traitement. En conclusion le kyste hydatique cérébral reste une cause non négligeable de manifestations neurologiques dans les pays endémiques, le diagnostic positif est fait par la TDM, le traitement est chirurgical, et le pronostic est généralement bon.Key words: Kyste hydatique, cerveau, enfan
Rupture spontanée de la rate chez un enfant
Les ruptures non traumatiques ou spontanées de la rate (RNTR) sont des entités rares mais potentiellement mortelles. La mortalité de cette affection est essentiellement liée au retard diagnostique et thérapeutique, ainsi qu'aux risques liés au terrain et à la gravité de la pathologie sous-jacente. Elles nécessitent dans la majorité des cas une splénectomie. Elles peuvent survenir soit sur une rate macroscopiquement saine, par exemple au cours d'une mononucléose infectieuse (MNI) ou d'un accès palustre ou sur une rate pathologique par exemple tumorale mai aussi dans certaines coagulopathies. Dans notre cas il s'agit d'un enfant de 6 ans suivi pour une coagulopathie admis pour douleurs abdominales diffuses brutales, une pâleur cutanéo-muqueuse avec un état hémodynamique stable. Le bilan biologique a révèle une anémie normochrome macrocytaire; le diagnostic de confirmation de la rupture était réalisé par l'échographie et le scanner abdominal. Vu la stabilité de l'état hémodynamique, la décision d'un traitement conservateur a été prise avec transfusions de 2 culots globulaires. L'évolution était favorable
Primary renal teratoma: a rare entity
ABSTRACT: Teratomas are neoplasms that arise from pluripotent cells and can differentiate along one or more embryonic germ lines. Renal teratoma is an exceedingly rare condition. Teratomas commonly arise in the gonads, sacrococcygeal region, pineal gland, and retroperitoneum. They present mainly as an abdominal mass with few other symptoms. Majority of the tumors are benign, situated on the left side and para renal, occasional lesions are bilateral. If diagnosed early, they are amenable to curative excision. Renal teratomas are rare and most have been dismissed as cases of teratoid nephroblastomas or retroperitoneal teratomas secondarily invading the kidney. The differentiation between these two neoplasms in the kidney is often problematic. We present a case of intrarenal immature teratoma in a six-month-old baby girl. VIRTUAL SLIDES: The virtual slides for this article can be found here: http://www.diagnosticpathology.diagnomx.eu/vs/1746249869599954
Perforation iléale iatrogène: complication mécanique exceptionnelle de la pose du cathéter d’hémodialyse au niveau du site fémoral
Le cathétérisme veineux fémoral est d’indication fréquente et de réalisation le plus souvent aisée et rapide. Thrombose et infection sont les complications les plus couramment rapportées. La perforation iatrogène d’une anse digestive par le trocart de ponction lors de la mise en place d’un cathéter d’hémodialyse au niveau du site fémoral est une complication mécanique inhabituelle. Nous en rapportons un cas jamais décrit, à notre connaissance, dans la littérature médicale
Cerebral ischaemic stroke and bilateral pheochromocytoma
We report a case of a 10-year-old girl who presented with an acute neurological deficit preceded by a 2 month history of headaches. The patient was treated for acute viral encephalitis because of the presence of inflammation. A computed tomography (CT) scan of her brain scan showed a cerebral ischaemic stroke, and paroxysmal arterial hypertension led us to suspect pheochromocytoma. The diagnosis was confirmed by elevated urinary catecholamine and by imaging (abdominal x-ray and abdominal/pelvic CT scan). Bilateral adrenal gland tumours were successfully removed. This report illustrates an uncommon presentation of pheochromocytoma in children and shows the importance of a careful investigation for pheochromocytoma as a cause of hypertension in children with cerebral ischaemic stroke