7 research outputs found
Totally laparoscopic aortic repair: A new device for direct transperitoneal approach
On the basis of our experience with more than 71 cases of totally laparoscopic aortic surgery by the retrocolic approach, we have developed a new technique by a simple transperitoneal approach. The purpose of this report is to describe that technique and the novel laparoscopic bowel retractor used to ensure stable exposure of the aorta
Résultats du traitement chirurgical des anévrysmes de l'artère poplitée (à propos d'une série de 76 cas)
Introduction : Les anévrysmes de l'artère poplitée (AAP) sont les plus fréquents des anévrysmes des artères périphériques. Le traitement est chirurgical et les indications font l'objet d'une controverse. Objectifs : Etablir les résultats des reconstructions artérielles d'une série d'AAP et comparer les anévrysmes opérés à froid (groupe 1) et ceux opérés dans des situations cliniques sévères (groupe 2). Matériel et méthode : Etude rétrospective de 76 anévrysmes de l'artère poplitée, chez 63 patients, traités consécutivement entre 1997 et 2006. Résultats : La taille moyenne des anévrysmes était de 27,4 mm. Le suivi clinique moyen est de 45 mois. La perméabilité primaire, secondaire et le sauvetage de membre à 5 ans sont respectivement de 73%, 80%, 85%. Les AAP du groupe 2 ont une perméabilité primaire et un sauvetage de membre à 5 ans de 37% et 50%, contre 87% et 94% pour les AAP du groupe 1. La thrombolyse améliore le sauvetage de membre des AAP du groupe 2 (50% versus 29%). L'utilisation d'un greffon veineux plutôt qu'une prothèse garantit une meilleure perméabilité secondaire à 5 ans pour les AAP du groupe 1 (94% versus 71%). Conclusion : Traiter les AAP avant la survenue des complications thrombo-emboliques garantit un bon résultat à long terme. Les AAP du groupe 2 doivent bénéficier de la thrombolyse pour améliorer la perméabilité et le sauvetage de membre.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
Chirurgie des artères digestives dans l'ischémie mésentérique chronique
L'ischémie mésentérique chronique est un syndrome rarement rencontré qui résulte d'une occlusion progressive des artères digestives. Elle reste longtemps asymptomatique. Sa manifestation prend alors une forme clinique peu spécifique associant classiquement une douleur abdominale postprandiale précoce (angor mésentérique), un amaigrissement par restriction alimentaire volontaire et des troubles du transit. L'étiologie est à 90% athéromateuse, les autres causes plus rares sont le syndrome du ligament arqué et les vascularites primitives ou secondaires. Le diagnostic se fait souvent par élimination. L'artériographie reste l'examen de référence dans le cadre de l'ischémie mésentérique. Mais l'échographie, non invasive et peu coûteuse, est un procédé essentiel pour le diagnostic et le suivi des patients. Pour traiter ce syndrome, de nombreuses techniques chirurgicales existent : les pontages, l'endartériectomie et la transposition, elles sont adaptées à chaque cas. L'évolution actuelle de la chirurgie vasculaire tend vers le développement de nouvelles techniques moins invasives : l'angioplastie transluminale, d'un ou de plusieurs axes, représente une alternative aux techniques chirurgicales dans le cas de patients âgés ou en mauvais état général et la laparoscopie permet pour sa part de réaliser les techniques habituelles sans laparotomie. L'étude des cas du service de chirurgie vasculaire des Professeurs BARRET et BOSSAVY sur 30 ans permet de mieux préciser notre expérience dans cette pathologie. Nos résultats sont comparables à ceux de la littérature, nous observons une part croissante des explorations préopératoires non invasives comme la tomodensitométrie et l'échographie doppler. Sur le plan chirurgical, l'angioplastie prend une part croissante avec de meilleurs résultats à court terme, peu de complications. La perméabilité à long terme est encore à évaluer, il semble que le taux de resténose soit plus élevé qu'en chirurgie. Des études comparatives prospectives sont indispensables à l'avenir pour évaluer le bénéfice de chaque technique.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
Preliminary Experimental Study of a Mechanical Connector Allowing Vascular Anastomosis
Aortic clamping time needed to carry out anastomosis during aortic surgery is one of the major predictive factors of morbidity/mortality. Because of the difficulties inherent in this technique, the duration of aortic clamping can be increased significantly with laparoscopy, which may explain why this kind of surgery is not often undertaken. We designed an original connector that will help us perform automated end-to-end vascular anastomoses. This anastomotic device was tested on a cadaver, test benches, and finally on pigs. The connector consists of a bare-metal stent with spikes covering its outer surface. Once the prosthesis has been introduced into the arterial lumen over a 15-mm length, the connector is placed into the prosthesis; then, upon inflating a balloon and employing stent spikes, the prosthesis can be anchored in the artery. A feasibility study was carried out, first on cadaveric arteries and then on bench tests. In vivo, using this connector, the infrarenal aorta of 7 pigs was replaced with a 6e8-mm-diameter prosthesis. One to 42 days after implantation, angiography was performed before explanting the prosthesis. Evaluation criteria included anastomosis performance time, leakproofing capacity, tensile strength, patency, and histologic changes induced by the device. On the cadavers, manual traction tests showed that the anastomoses were satisfactory. Median force needed to rupture an automated anastomosis was 15.85 N. No leakage was seen under a systolic/diastolic pressure of up to 250/180 mm Hg. All pigs benefited from automated anastomosis. Once the designed device had been assessed, the median connection time was 2 minutes. In 4 cases, aortic thrombosis was found, 1 of which was septic. The implanting ancillary was responsible for 2 posterior aortic wall perforations, which extended the clamping time; therefore, this device should be modified. Anastomosis patency and tensile strength tests were satisfactory. Histologic results showed the connector incorporation, integration of the spikes in the arterial wall, and the absence of inflammation in the aortic wall. These preliminary studies confirm that the connector is quick and reliable for performing in vivo arterioprosthetic anastomoses. Further studies are needed to improve the ancillary device, which will enable its use it in laparoscopic and conventional surgery