12 research outputs found

    The Political Economy of Delaying Fiscal Consolidation

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    Over the next decades, many OECD countries are anticipating large increases in public spending as a result of population ageing and other long-term structural trends. The need to put public finances on a sustainable footing is widely recognised, but progress has been uneven and slow. Some policy makers may feel that action can be deferred for a few years at little cost because of the long-term nature of the problem. This paper questions this perception by proposing a model of the political costs of consolidating public finances. The main finding is that even a short delay increases political cost of consolidation quite markedly when ultimately policy makers are facing a deadline by which sustainability must be restored. The conclusion is very robust to changes in assumptions and specification. A variant of the model shows that with an infinite horizon the incentive to consolidate is weaker, which highlights the importance of setting a deadline. This paper relates to the 2007 Economic Survey of the Euro area (www.oecd.org/eco/surveys/euroarea). L'économie politique du retard à consolider les finances publiques De nombreux pays de l'OCDE s'attendent à enregistrer de forte hausses de leurs dépenses publiques en raison du vieillissement démographique et d'autres tendances structurelles lourdes. Presque tout le monde s'accorde à reconnaître qu'il est nécessaire de rétablir la viabilité des finances publiques, mais peu de progrès ont été enregistrés. Il se pourrait que certains décideurs considèrent que la mise en oeuvre de mesures puisse être reportée pour quelques années sans qu'il n'en coûte beaucoup. Cette étude met en cause ce jugement en proposant un modèle du coût politique de la consolidation budgétaire. Le résultat principal est que même un court délai augmente le coût politique de la consolidation de manière importante lorsqu'au final les décideurs sont confrontés à une date limite à laquelle la viabilité budgétaire doit être rétablie. Ce résultat est très robuste à des changements d'hypothèses ou de spécification. Une variante du modèle montre qu'avec un horizon temporel infini l'incitation à consolider est plus faible, ce qui souligne combien il importe de fixer une date limite. Ce document se rapporte à l'Étude économique de zone euro 2007 (www.oecd.org/eco/etudes/zoneeuro).public finances, population ageing, political economy, structural adjustment, fiscal consolidation, consolidation budgétaire, économie politique, vieillissement démographique, ajustement structurel, finances publiques

    Removing Obstacles to Employment for Women in Ireland

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    Women have contributed a great deal to Ireland's economic growth, including by joining the labour force in large numbers. The rise in female participation since 1990 has been amongst the strongest in the OECD, but from a low base. Female participation rates remain below the OECD average for all except the under-thirties. Cultural attitudes and low educational attainment among older women are factors, but policy settings play a role as well. Support to families is not targeted at working parents, implying that the return to work is low for many mothers. Working parents of school-age children also face difficulties in reconciling employment and work because out-of-school care is insufficiently developed. The tax system should be further improved to support second earners, most of whom are women, so as to strengthen their incentive to enter the labour market and reduce the bias in favour of the home production of services such as childcare. This paper reviews these issues and offers recommendations to continue to create a more favourable environment for women who want to enter the labour market. Éliminer les obstacles à l'emploi des femmes en Irlande Les femmes ont largement contribué à la croissance économique de l'Irlande, notamment en rejoignant le marché du travail en grand nombre. L'augmentation du taux de participation des femmes depuis 1990 a été l'une des plus fortes enregistrées au sein de l'OCDE, mais à partir d'un faible niveau initial. Les taux de participation des femmes demeurent en dessous de la moyenne de l'OCDE sauf pour les moins de trente ans. Des facteurs culturels ainsi que le faible niveau moyen d'étude des femmes âgées peuvent expliquer en partie cette situation, mais le cadre d'action publique joue également un rôle. Comme les prestations familiales ne sont pas ciblées sur les parents qui travaillent, peu de mères reviennent à la vie active. Pour les parents d'enfants d'âge scolaire, il n'est pas non plus aisé de concilier travail et vie de famille car les services de garde extrascolaire ne sont pas assez développés. Enfin, le système fiscal devrait être amélioré pour aider le second apporteur de revenu, c'est-à-dire le plus souvent la femme, en l'incitant davantage à prendre un emploi rémunéré et en réduisant le biais en faveur de la production de services au sein du ménage tels que la garde d'enfants. La présente étude s'intéresse à ces différentes questions avant de formuler une série de recommandations qui visent à poursuivre la mise en place d'un environnement plus favorable pour les femmes qui souhaitent travailler.fiscal policies and behaviour of households, child care, labour force and employment, time allocation, labour supply, government expenditure, size and structure, optimal taxation, economics of gender, efficiency, politiques publiques et comportement des ménages, économie de l'égalité des sexes, dépenses publiques, taille et structure, efficience, taxation optimale, force de travail et emploi, garde d'enfants, allocation du temps, offre de travail

    Gauging the Impact of Higher Capital and Oil Costs on Potential Output

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    The 2007-2009 period has been characterised by an oil shock followed by a financial crisis. Higher oil prices and the prospect of higher borrowing costs are likely to reduce the productive potential of OECD economies. The present study provides illustrative numerical estimates of the impact under different scenarios using a stylised model based on a production function. In a scenario where real borrowing costs for firms return to their 1991-2001 average as opposed to staying at the level at which the capital stock in place at the end of 2007 had been invested, the impact on equilibrium GDP could be in the order of 2%. If the real oil price stays at 80perbarrel,upfromthe80 per barrel, up from the 50 average at which the capital stock in place in 2007 had been invested, the impact on equilibrium GDP could be in the order of 1%. Une évaluation de l'impact de l'augmentation des coûts du capital et du pétrole sur le potentiel de production La période 2007-2009 a été caractérisée par un choc pétrolier suivi d’une crise financière. Des prix de l’énergie plus élevés et la perspective d’un renchérissement du coût du crédit réduisent probablement le potentiel productif des pays de l’OCDE. La présente étude propose d’illustrer ces effets par des évaluations numériques s’appuyant sur un modèle stylisé construit à l’aide d’une fonction de production. Le principal résultat est que ces deux chocs peuvent avoir un impact significatif, quoique d’une taille très incertaine. Dans un scénario où le coût réel des prêts aux entreprises reviendrait à sa moyenne sur la période 1991- 2001, le PIB d’équilibre pourrait s’en trouver réduit d’environ 2%, par comparaison à une situation dans laquelle le coût réel du crédit demeurerait au niveau moyen auquel le capital en place à la fin de 2007 fut investi. Si le prix du brut restait voisin de 80 dollars par baril, et par comparaison au prix moyen de 50 dollars qui prévalait lorsque le capital en place en 2007 fut investi, l’impact sur le PIB d’équilibre pourrait être de l’ordre de 1%.United States, euro area, potential growth, general equilibrium, financial crisis, potential output, interest rates, oil price, capital costs, partial equilibrium, oil shock, choc pétrolier, taux d'intérêt, potentiel de production, coût du capital, équilibre partiel, prix du pétrole, crise financière, équilibre général, croissance potentielle, zone Euro, États-Unis

    Restoring Fiscal Sustainability in the Euro Area: Raise Taxes or Curb Spending?

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    With population ageing, fiscal consolidation has become of paramount importance for euro area countries. Consolidation can be pursued in various ways, with different effects on potential growth, which itself will be dragged down by ageing. A dynamic general equilibrium model with overlapping generations and a public finance block (including a pay-as-you-go pension regime, a health care system, non ageingrelated public spending and a stock of debt to be repaid) is used to compare the macroeconomic impact of four scenarios: a) increasing taxes to finance unchanged pensions and repay public debt, b) lowering future pension replacement rates and repaying public debt through a lower ratio of non ageing-related outlays to GDP, c) raising the retirement age by 1.25 years per decade and increasing taxes only to pay off debt, and d) increasing the retirement age by 1.25 years per decade and paying off debt through a lower ratio of non ageing-related expenditure to GDP. This last scenario is the one where growth is strongest: with gradual increases in the retirement age and spending restraint, average GDP growth in the 2010s would be 0.34 percentage point stronger than in a scenario where fiscal consolidation is achieved exclusively through tax hikes. The appropriate conclusion from the model is not that public spending is bad per se, but that cuts to lower-priority spending items can deliver surprisingly large income gains compared with the alternative of raising taxes. Rétablir la soutenabilité des finances publiques dans la zone euro : Augmenter les impôts ou maïtriser les dépenses ? Le vieillissement démographique renforce la nécessité d'un redressement des finances publiques dans la zone euro. Ce redressement peut emprunter plusieurs voies dont les effets sur la croissance potentielle sont variables, et dans un contexte où le vieillissement lui-même pèse sur l'activité à long terme. Un modèle d'équilibre général dynamique avec générations imbriquées, intégrant une modélisation des finances publiques avec un régime de retraites par répartition, un système d'assurance-maladie, des dépenses publiques non liées à l'âge et un stock de dette publique à rembourser, permet d'étudier l'impact macroéconomique de quatre scénarios de consolidation: a) hausse généralisée des prélèvements obligatoires pour financer l'accélération des dépenses sociales et rembourser la dette, b) baisse des taux de remplacement pour les futurs retraités et maîtrise des dépenses publiques non liées à l'âge pour rembourser la dette, c) augmentation de l'âge moyen de départ à la retraite de 1.25 année par décade et augmentation des impôts limitée au remboursement de la dette, d) augmentation de l'âge de départ à la retraite de 1.25 année par décade et remboursement de la dette par maîtrise des dépenses publiques. C'est ce dernier scénario qui aboutit au taux de croissance le plus élevé: une augmentation graduelle de l'âge de la retraite et une maîtrise des dépenses non liées à l'âge permettrait de relever le taux moyen de croissance potentielle pendant la décennie 2010 de 1/3 de point de PIB dans la zone euro, par rapport à une consolidation procédant par hausses générales d'impôts. La conclusion de cet exercice ne consiste pas à prétendre que les dépenses publiques seraient mauvaises en soi pour l'économie, mais qu'une baisse des dépenses dans des secteurs non prioritaires permettrait de dégager des gains significatifs en matière de croissance par comparaison à un recours massif aux prélèvements obligatoires.public debt, ageing, fiscal sustainability, euro area, potential growth, general equilibrium, public expenditure, fiscal consolidation, soutenabilité des finances publiques, équilibre général, dette publique, croissance potentielle, dépenses publiques, consolidation fiscale, vieillissement, zone Euro

    Combinaison des instruments prix et quantités dans le cas de l’effet de serre

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    Hybrid Price And Quantity Instruments for Greenhouse Gas Emission Permits. Under uncertainty regarding marginal abatement costs, a market for pollution rights is not efficient in dealing with cost risks. The paper presents a hybrid instrument in which the market price is bounded by a floor price via a subsidy and a cap price via a tax. The optimal instrument is computed in an analytical case study. In light of arguments against subsidies, an asymmetric instrument with a tax cap and no price floor is introduced and the optimum is determined. Hybrid and asymmetric instruments are seen to be particularly appropriate to the specific nature of climate change. Other possible combinations of taxes and permits are also examined.En situation d’incertitude sur les coûts marginaux de dépollution, un marché de droits à polluer ne permet pas de traiter efficacement le risque de coûts. L’article présente un instrument mixte qui encadre le prix de marché par un plancher à l’aide de subvention et par un plafond grâce à une taxe libératoire. L’instrument optimal est calculé dans un cas analytique. Compte tenu des raisons qui militent contre les subventions, un instrument asymétrique taxe-plafond sans prix plancher est introduit et l’optimum est déterminé. Il apparaît que les instruments mixte et asymétrique sont particulièrement adaptés aux spécificités du changement climatique. D’autres possibilités de combinaison entre taxes et permis sont également examinées.Cournède Boris, Gastaldo Sylviane. Combinaison des instruments prix et quantités dans le cas de l’effet de serre. In: Économie & prévision, n°156, 2002-5. Economie publique, sous la direction de Michel Mougeot et Pierre Malgrange. pp. 51-62

    Macroeconomic Impact of Basel III

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    The estimated medium-term impact of Basel III implementation on GDP growth is in the range of -0.05 to -0.15 percentage point per annum. Economic output is mainly affected by an increase in bank lending spreads as banks pass a rise in bank funding costs, due to higher capital requirements, to their customers. To meet the capital requirements effective in 2015 (4.5% for the common equity ratio, 6% for the Tier 1 capital ratio), banks are estimated to increase their lending spreads on average by about 15 basis points. The capital requirements effective as of 2019 (7% for the common equity ratio, 8.5% for the Tier 1 capital ratio) could increase bank lending spreads by about 50 basis points. The estimated effects on GDP growth assume no active response from monetary policy. To the extent that monetary policy will no longer be constrained by the zero lower bound, the Basel III impact on economic output could be offset by a reduction (or delayed increase) in monetary policy rates by about 30 to 80 basis points. Impact macro-économique de Bâle III L'impact estimé à moyen terme de la mise en conformité avec les règles de Bâle III sur la croissance du PIB est de l'ordre de -0,05 à -0,15 point de pourcentage par an. L’effet sur l’activité économique provient principalement de ce que les banques augmentent leurs marges de crédit afin de compenser la hausse de leurs coûts de financement provoquée par le durcissement des exigences de capital. Pour répondre aux exigences de fonds propres en 2015 (4,5% pour le ratio d'actions ordinaires, 6% pour le ratio de fonds propres de base), les banques devraient augmenter leurs marges de crédit d'environ 15 points de base en moyenne. Les exigences de capital en vigueur à compter de 2019 (7% pour le ratio d'actions ordinaires, 8,5% pour le ratio de fonds propres de base) pourraient augmenter les marges de crédit d’environ 50 points de base. Les effets estimés sur la croissance du PIB n’incorporent aucune réponse de la politique monétaire. Pour autant que la politique monétaire ne se heurte plus au plancher zéro des taux nominaux, l'impact de Bâle III sur la production économique pourrait être compensé par une réduction (ou un retard avant l’augmentation) des taux de la politique monétaire d'environ 30 à 80 points de base.monetary policy, bank, financial intermediaries, bank regulation, bank lending, interest rates, Basel accord, Basel III, bank capital requirements, politique monétaire, banque, taux d'intérêt, Réglementation des fonds propres bancaires, Accord de Bâle, Bâle III, crédit bancaire, réglementation bancaire, intermédiaires financiers

    Is there a Case for Price-level Targeting?

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    There is a case, but there are also counter-arguments. With sufficient forward-looking behaviour among firms and households, price-level targeting can act as a powerful built-in stabiliser through automatic shifts in inflation expectations. This stabilisation mechanism reduces the need for large shifts in policy rates, alleviating the risk of hitting the zero lower bound of nominal interest rates and falling into a liquidity trap. Furthermore, credible price-level targeting can support capital accumulation by protecting the long-run purchasing power of money and reducing the inflation risk premium embedded in actual long-term real interest rates. However, price-level targeting can imply welfare-reducing policy-induced output volatility in situations where the degree of forward-looking behaviour is very low. The self-regulating capacity of price-level targeting can be undermined if central banks are not fully credible. Besides, aggressive inflation targeting can replicate some of (but not all) the benefits of price-level targeting. On balance, the case for adopting price-level targeting is not clear-cut, all the more so since transition costs are likely to be significant. Y a-t-il beaucoup à dire en faveur du ciblage du niveau des prix ? Oui, mais il y a aussi de sérieux contre-arguments. Si une part suffisante des entreprises et des ménages présente un comportement tourné vers l’avenir, le ciblage du niveau des prix peut fonctionner comme un puissant outil de stabilisation autonome grâce aux ajustements automatiques des anticipations des inflations. Ce mécanisme limite le besoin d’opérer de larges mouvements des taux directeurs, ce qui réduit le risque de heurter la borne zéro sur les taux d’intérêt et de tomber dans une trappe à liquidités. Qui plus est, grâce à la manière dont elle protège le pouvoir d’achat de la monnaie, une politique crédible de ciblage du niveau des prix peut encourager l’accumulation de capital en réduisant la prime contre le risque d’inflation qui est incorporée aux taux d’intérêts réels effectifs. Néanmoins, le ciblage du niveau des prix peut entraîner une volatilité de l’activité préjudiciable au bien-être social si la part des ménages et des entreprises qui sont tournés vers l’avenir est très faible. La capacité de stabilisation automatique d’un régime de ciblage du niveau des prix peut aussi être moindrie si la banque centrale manque de crédibilité. Par ailleurs, une stratégie de ciblage agressif du taux d’inflation peut reproduire une partie (mais non pas l’ensemble) des avantages du ciblage du niveau des prix. Tout bien pesé, les arguments en faveur du ciblage du niveau des prix ne justifient pas de manière nette un changement de stratégie monétaire, d’autant plus que les coûts de transition risquent d’être élevés.monetary policy, central bank, inflation targeting, zero lower bound, liquidity trap, price level targeting, price stability, monetary systems, régimes monétaires, ciblage du niveau des prix, politique monétaire, ciblage de l’inflation, banque centrale, stabilité des prix, trappe à liquidités, borne zéro des taux d’intérêt

    Have Long-term Financial Trends Changed the Transmission of Monetary Policy?

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    This paper addresses the question of whether and how long-term financial trends may have modified the transmission mechanism from monetary policy decisions to economic activity. The focus is on longterm changes, abstracting from the disruptions created by the 2007-08 financial turmoil which are temporarily affecting the transmission mechanism. The first series of findings is that a number of factors have worked to strengthen the transmission of monetary policy, including more competitive financial markets, higher household indebtedness, greater diversity in the supply of financial products, greater financial integration and more responsive asset pricing mechanisms. However, other factors appear to have simultaneously gone in the direction of weakening transmission of domestic policy, including greater external financial influences, lower exchange-rate pass-through and a broad-based shift towards fixed-rate assets and liabilities. On balance, monetary policy appears to remain a powerful tool for guiding aggregate demand, but a number of changes that have worked to support the strength of transmission have also increased risks to financial stability. Les tendances de fond des marchés financiers ont-elles modifié la transmission Cette étude aborde la question de savoir dans quelle mesure les tendances de fond des marchés financiers ont pu modifier la transmission de la politique monétaire. L’accent est porté sur les changements de long-terme en faisant abstraction des modifications temporaires du mécanisme de transmission qui résultent des troubles financiers observés en 2007-08. Une première série de résultats indique que plusieurs facteurs ont joué dans le sens de renforcer la transmission de la politique monétaire. Ces facteurs incluent l’intensification de la concurrence sur les marchés financiers, l’accroissement de l’endettement des ménages, la diversification de l’offre de produits financiers et la plus grande réactivité des prix des actifs. Cependant, d’autres facteurs ont agi de manière concomitante dans le sens de réduire la puissance du mécanisme de transmission de la politique monétaire intérieure. Ces facteurs incluent l’accroissement des influences financières extérieures, la plus faible transmission des mouvements de change et le plus grand recours aux emprunts et titres à taux fixe. Au final, il apparaît que la politique monétaire demeure un outil puissant d’orientation de la demande agrégée, mais une partie des changements qui ont préservé la force du mécanisme de transmission se sont effectués au prix de risques accrus pour la stabilité financière.financial markets, monetary policy, asset prices, financial innovation, transmission, financial development, house prices, regulation, interest rate, taux d'intérêt, politique monétaire, réglementation, innovation financière, transmission, prix des actifs, marchés financiers, développement financier

    Sources of Inflation Persistence in the Euro Area

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    In recent years, inflation in the euro area has failed to decelerate decisively while cyclical slack built up in the economy. Is this phenomenon more than a peculiarity in recent data? Is it related to structural policy settings? Econometric analysis conducted on two decades of quarterly data covering 17 countries yields a yes on both counts. First, inflation is shown to respond significantly more weakly to cyclical slack in the euro area than in countries such as the United Kingdom, the United States or Canada. Secondly, this lack of responsiveness is found to be related in a statistically significant way to more rigid structural policy settings. The results pass a wide range of robustness checks. This Working Paper relates to the 2005 OECD Economic Survey of the euro area (www.oecd.org/eco/surveys/euroarea). Les causes de la persistance de l'inflation dans la zone euro Au cours des dernières années, l’inflation ne s’est pas ralentie de manière sensible au sein de la zone euro alors même que l’écart de production y devenait de plus en plus négatif. Ce phénomène est-il plus profond qu’une bizarrerie des statistiques économiques récentes ? Y a-t-il un lien avec les caractéristiques structurelles de la zone euro ? L’analyse économétrique de deux décennies de données trimestrielles pour dix-sept pays conduit à répondre oui à chacune de ces questions. Premièrement, il apparaît que, pour un même écart de production négatif, l’inflation ralentit moins dans la zone euro que dans des pays comme le Royaume-Uni, les États-Unis ou le Canada. Deuxièmement, il existe un lien statistiquement significatif entre ce manque de réactivité et une plus grande rigidité des politiques structurelles. La robustesse de ces résultats est confirmée par un large éventail de tests. Ce Document de travail se rapporte à l'Etude économique de l'OCDE de la zone euro, 2005 (www.oecd.org/eco/etudes/zoneeuro).monetary policy, Economic and Monetary Union, inflation, inflation persistence, persistance de l'inflation, politique monétaire, Union économique et monétaire, inflation
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