12 research outputs found

    Quel partenariat pour une conception intégrée de la route et de la ville ? Conception intégrée des opérations routières en milieu urbain

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    Ce document relatif au partenariat est le résultat du travail sur le premier thème traité dans le cadre de l'action lancée en 2002 par la direction des routes sous la forme d'un appel à projets auprès des DDE. Une des premières raisons du partenariat est la mise en commun de différentes visions du devenir des territoires et des fonctions dévolues au projet routier en fonction notamment du niveau de réflexion des collectivités concernées. II sert également à créer les conditions d'une dynamique de projet - existence et répartition des compétences juridiques et techniques, mobilisation des différents acteurs dans un projet global, meilleure intégration de la contrainte financière à toutes les étapes du projet, anticipation des difficultés, élaboration d'une stratégie de communication. Avant de le concevoir et de le mettre en oeuvre, le partenariat doit être compris comme une relation privilégiée avec un des acteurs du système d'acteurs . Le positionnement par rapport aux autres suppose l'explicitation de ses propres objectifs par l'analyse stratégique . Ensuite, la connaissance de quelques définitions relatives aux systèmes d'acteurs permet de mieux en saisir les ressorts et d'agir plus efficacement. La conception et la mise en oeuvre du partenariat commencent par la définition du positionnement stratégique du service en relation avec les autres services de l'État et le préfet . Le partenariat n'est pas établi une fois pour toutes puisqu'il s'inscrit dans un système d'acteurs qui évolue en fonction de l'étape du projet, des modifications dans les préoccupations des acteurs et des changements de personnes. L'organisation du partenariat se traduit souvent par la mise en place d'un comité de pilotage, instance de débat et d'orientation, et d'un comité technique, instance de proposition et de coordination technique . Des structures opérationnelles de maîtrise d'ouvrage peuvent être mises en place quand le caractère informel d'un comité de pilotage ne suffit plus à assurer la réactivité et la coordination des acteurs . Le code des marchés permet au travers du groupement de commandes, à plusieurs maîtres d'ouvrage de coordonner leurs commandes à un prestataire . Enfin, dans certains cas le partenariat sur le projet routier n'est que le prolongement d'un partenariat initié dans un cadre plus vaste comme un GPV par exemple. En conclusion, le partenariat autour des projets routiers est aujourd'hui incontournable et c'est au chef de projet routier d'organiser les conditions de réussite de ce partenariat qu'il convient de faire vivre sur la période longue qui s'écoule du début de la phase de conception à la réalisation avec un niveau de formalisation adapté au contexte et aux moyens. Des fiches exemples sont regroupées en fin de document et une démarche d'analyse du système d'acteurs est également proposée. Remarques complémentaires éventuelles : L'expérimentation nationale sur le thème de la conception intégrée des opérations routières en milieu urbain a pour objectifs de faire progresser les pratiques sur les thèmes du partenariat, du programme, de la conception, de la concertation, de l'organisation et des compétences dans la conduite des projets routiers urbain

    Insémination chez la chevrette avec de la semence réfrigérée vs congelée

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    National audienceL’insémination chez la chevrette donne des résultats de fertilité très hétérogènes et généralement faibles (43.7% en moyenne sur les essais INRA SEIA de Leboeuf et al, 1992 ; n= 1012). Une piste d’explication serait une certaine variabilité du moment d’ovulation suite au traitement hormonal entre chevrettes et entre élevages. Cette fluctuation de la réponse physiologique au traitement hormonal pourrait également avoir un effet sur la remontée des spermatozoïdes dans le tractus. La durée de survie et de pouvoir fécondant des spermatozoïdes est plus longue en semence conservée à température positive (+4°C) qu’après congélation. Grâce à cette longévité accrue, la semence réfrigérée offre donc plus de flexibilité à l’insémination car elle peut pallier des variations de moment d’ovulation et d’efficacité du transport de spermatozoïdes. On peut donc espérer améliorer la fertilité après insémination en chevrettes avec la semence réfrigérée et réduire la variabilité observée entre élevages. L’objectif de cette étude est donc de comparer la réussite à l’insémination des chevrettes inséminées avec de la semence réfrigérée ou congelée

    CARAMEL – CAractérisation de la part de RAyonnement lumineux utile aux traitements photopériodiques et à la sécrétion de MELatonine chez les caprins

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    National audienceLa reproduction des caprins est dite « saisonnée », elle alterne entre des périodes de repos sexuel et d’activité sexuelle (jours courts). C’est la sécrétion de mélatonine, qui dépend des variations de la durée du jour au cours de l’année, qui régule ces périodes. Des recherches sur d’autres espèces animales ont montré que ce n’est pas l’intensité seule mais aussi la gamme de longueurs d’ondes reçue qui jouent un rôle sur la sécrétion de mélatonine. Il est donc important de caractériser la part utile du spectre lumineux pour les traitements photopériodiques utilisés en élevage caprin, de façon à améliorer les recommandations d’éclairage (gamme du spectre x intensité minimale) et éventuellement réduire les coûts.L’objectif du projet CARAMEL était de comparer l’effet de différentes gammes de longueurs d’onde du spectre lumineux visible à différentes intensités sur la sécrétion de mélatonine et le stress éventuellement causé (cortisol) chez le bouc. La comparaison a été réalisée en carré gréco-latin gamme * intensité sur 3 lots de 6 boucs. Les 9 éclairages expérimentaux ont été conçus grâce à différentes sources lumineuses et différentes combinaisons de filtres gélatine. L’éclairement mesuré devait être limité strictement aux domaines de longueurs d’ondes fixés (blanc = spectre complet de 340nm à 750nm ; bleu = 400-500nm ; rouge = 600-700nm) et l’intensité devait correspondre aux consignes (200lux ; 70 lux ; 10 lux) avec une tolérance maximum de 25% d’écart. Chaque journée de suivi comprenait 4 étapes (1h d’éclairage blanc / 2h d’obscurité / 2h d’éclairage expérimental / 2h d’obscurité).Le taux de cortisol change au cours du temps indépendamment du groupe expérimental avec des niveaux supérieurs lors des premiers prélèvements de la journée (stress lié aux premiers prélèvements). La gamme et l’intensité de la lumière n’ont pas eu d’effet sur les niveaux plasmatiques de cortisol donc n’ont pas créé de stress spécifique. Le projet a été l’occasion de comparer des mesures plasmatiques et salivaires de cortisol afin d’explorer la possibilité de mesures moins invasives de cet indicateur. Celles-ci ont présenté une très mauvaise corrélation (évaluation par le test de Spearman : p= 0.275 ; R= -0.1321452) ne permettant pas de valider les dosages salivaires. La mélatonine est significativement inhibée lors de l’exposition des boucs à des éclairages expérimentaux des gammes bleu et blanc aux intensités 200 et 70 lux. L’éclairage rouge ne coupe pas nettement la sécrétion de mélatonine, quelle que soit l’intensité. Nous avons pu déterminer que 3,5 lux de bleu ou une part de bleu de 5% dans un éclairage blanc complet de 70 ou 200 lux est suffisant pour obtenir la réponse « court-terme » attendue d’inhibition de la mélatonine

    Evaluation d’un collier accéléromètre pour la détection automatisée des chaleurs induites par traitement hormonal chez des chèvres Alpines désaisonnées et en bâtiment

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    National audienceWe assessed the accuracy of automated activity monitoring collars (Heatime®, heat detection device initially developed in cattle) for heat detection in goats. The device was assessed in goats bred out-of-season after a photoperiodic treatment. After hormonal induction and synchronization of oestrus, activity data recorded in 40 Alpine does by Heatime® were compared to their hormonal profiles. Two activity thresholds were assessed: 85% and 62% (efficiency) synchronized heats were detected with an accuracy of 92 % and 100 % respectively for the lower and higher thresholds. After artificial insemination (AI), only 31% and 8% of return to heat were detected with an accuracy of 80% and 100 % respectively for the lower and higher thresholds. Continuous behavior observations (video) on 10 goats confirmed heats and helped refine the alert threshold. For synchronized heats, when using the lower threshold, accuracy can be improved from 92% to 100% by taking into account the number of alerts (≥2) while maintaining the same efficiency (85%). Thus the device proved its effectiveness in detecting heats induced by hormonal treatment. But detection of return to heat was weak. Further adjustments of using conditions are required to allow the use of the device for detecting heats induced by the male effect, which are less synchronous, in order to help planning AI.Nous avons évalué l’utilisation d’un collier accéléromètre (Heatime®, outil de détection automatisée des chaleurs développé pour l’espèce bovine) pour détecter les chaleurs chez la chèvre. L’outil a été testé pendant l’anœstrus saisonnier chez des chèvres ayant subi un traitement photopériodique de désaisonnement. Après induction et synchronisation hormonale de l’œstrus, les données d’activité mesurées par Heatime® sur 40 chèvres alpines ont été confrontées aux profils hormonaux et 2 seuils de suractivité ont été testés : 85 % et 62 % (sensibilité) des chaleurs synchronisées ont été détectées avec des valeurs prédictives positives (VPP) respectives de 92 % et 100 % pour les seuils bas et haut. Après insémination artificielle (IA), seuls 31 % et 8 % des retours en chaleurs potentiels ont été détectés avec des VPP respectives de 80 % et 100 % pour les seuils bas et haut. Des observations comportementales en continu (vidéo) sur 10 chèvres ont permis de confirmer les chaleurs et d’affiner le seuil d’alerte à utiliser. Pour les chaleurs synchronisées, au seuil bas, la prise en compte du nombre d’alertes (? 2) permet d’améliorer la VPP (de 92 à 100 %) en gardant la même sensibilité (85 %). Le détecteur a donc montré une réelle efficacité de détection des chaleurs induites par traitement hormonal. Mais la détection a été faible pour les retours en chaleurs. Il sera nécessaire d’adapter les conditions d’utilisation sur les chaleurs induites par effet mâle, moins synchrones, pour faciliter la mise en place de l’IA
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