24 research outputs found

    Ce que les grammairiens n'ont point fait, des phonéticiens l'ont tenté : l'utopie de la notation exacte de la parole à l'aube du XXe siècle

    Get PDF
    1. Réforme de l'orthographe, Français fondamental et parole Dans une lettre ouverte au ministre de l'instruction publique, publiée en 1905, Ferdinand Brunot mettait l'accent sur l'inadéquation de l'orthographe française avec la prononciation et plaidait en faveur d'une réforme. Brunot s'y posait en contempteur d'une situation qu'il estimait absurde, notant que « l'orthographe est le fléau de l'école » (1905: 5). On se trouve ici aux marges du Français fondamental, puisque l'auteur de l’Histoi..

    « La poésie est une échole de toutes les passions que condamne la religion »

    No full text
    Le jardin à la française de l’éloquence Lorsque Charles Perrault dresse le portrait de Bossuet, dans un éloge adressé au Grand Duc de Toscane, il brosse en quelques vers l’essentiel du talent du précepteur du Dauphin : Et sa bouche & ses yeux qu’anime l’Eloquence / Versent de toutes parts mille riches thresors, / Par de doctes Ecrits sa Divine Science, / De son sein s’épanche au dehors / [...] Témoin, de L’Univers le système admirable / Où l’Histoire des Temps s’offre entiere au Dauphin / Et ..

    À propos des sources et influences historiques de l’œuvre de Théodore Rosset

    No full text
    À la mémoire d’Hippolyte Rakotofiringa On connaît bien sûr Théodore Rosset pour ses contributions à l’enseignement de la prononciation du français et pour son rôle dans le développement de la phonétique de laboratoire, notamment à Grenoble (Abry et al. 1997), dans un contexte dominé par l’émergence de l’autonomie disciplinaire des sciences de la parole (Auroux 1992, Boë 1997, Bonnot et Boë 2001). Cependant, cet élève de Ferdinand Brunot (1860- 1938) – à qui il dédiera sa thèse principale de d..

    Des personnages et des hommes dans la ville : géographies littéraires et sociales

    No full text
    Les diverses facettes de la ville se donnent à voir non seulement à travers les travaux des sociologues, des historiens, des géographes, mais également à travers la littérature. En croisant ces approches, les auteurs renouvellent l’éclairage critique des notions de lieu et de non-lieu, d’habitable et d’inhabitable, d’entre-soi, de désaffiliation, ou encore d’errance. Cette approche de l’urbain fait appel aux données de la mémoire orale et s’ancre dans une histoire des traces, dans l’infra-historique et dans les représentations de la spatialité intime. La première partie du livre réévalue la place de l’individu dans les conurbations industrielles et postindustrielles. La deuxième est consacrée à l’examen des réseaux urbains et à la mise en perspective littéraire de quartiers emblématiques, alors que la troisième traite des processus « d’infection » et de « contamination » à l’œuvre dans les centres urbains et analyse les mécanismes d’innovation et de blocage sociaux et linguistiques. Dans la quatrième partie, sont examinées les frontières symboliques et la déconstruction du tissu social traditionnel dans le Montbéliard des années soixante, de même que les destinées d’un groupe d’ouvriers dans la vallée du Doubs en voie d’industrialisation ; enfin, un fait-divers criminel exemplaire éclaire les modalités de la cohabitation houleuse entre sédentaires et gens du voyage dans la seconde moitié du siècle industriel
    corecore