Subvertir les clichés : Moonlight et la reconstruction des identités masculines noires dans le ghetto

International audienceReposant sur l’analyse du film Moonlight (2016) de Barry Jenkins, cette communication se proposait d’observer la façon dont, dans cette œuvre, le ghetto est représenté en contradiction avec les lieux communs. Elle s’attachait également à montrer comment les identités (subalternes) africaines américaines peuvent se construire, à la fois grâce et à cause du « ʼhood ». En plus d’être un territoire géographiquement isolé – une « hétérotopie » – et emprisonnant, c’est aussi celui où une culture propre au groupe des Noirs américains se crée autour de certaines normes limitant les libertés individuelles. C’est dans ce milieu que Chiron évolue et qu’il découvre son homosexualité. Mon étude se concentrait sur l’évolution et l’acceptation de cette sexualité qu’un milieu hétéronormatif et homophobe identifie comme déviante. Elle se penchait aussi sur la question d’ipséité en la mettant en parallèle de l’identité communautaire

Subvertir les clichés : Moonlight et la reconstruction des identités masculines noires dans le ghetto

International audienceReposant sur l’analyse du film Moonlight (2016) de Barry Jenkins, cette communication se proposait d’observer la façon dont, dans cette œuvre, le ghetto est représenté en contradiction avec les lieux communs. Elle s’attachait également à montrer comment les identités (subalternes) africaines américaines peuvent se construire, à la fois grâce et à cause du « ʼhood ». En plus d’être un territoire géographiquement isolé – une « hétérotopie » – et emprisonnant, c’est aussi celui où une culture propre au groupe des Noirs américains se crée autour de certaines normes limitant les libertés individuelles. C’est dans ce milieu que Chiron évolue et qu’il découvre son homosexualité. Mon étude se concentrait sur l’évolution et l’acceptation de cette sexualité qu’un milieu hétéronormatif et homophobe identifie comme déviante. Elle se penchait aussi sur la question d’ipséité en la mettant en parallèle de l’identité communautaire

Du Down Low aux fiertés : redéfinitions des identités et de la masculinité africaines américaines LGBTQ+ à travers les arts populaires, une analyse intersectionnelle

International audienceÀ travers l’analyse d’œuvres artistiques populaires et d’autres œuvres perçues comme plus savantes, ce chapitre vise à mettre en valeur l’évolution de la définition de la masculinité et des identités africaines américaines LGBTQ+. Il s’agit de souligner la façon dont des artistes se sont saisis de cette définition pour se la réapproprier et permettre une remise en question des normes hétérosexuelles de ce que veut dire être un homme noir aux États-Unis alors même que l’on fait aussi partie de la communauté LGBTQ+. L’intersection est au cœur de l’étude d’œuvres telles qu’Invisible Life de E. Lynn Harris, Vanishing Room de Melvin Dixon, Noah’s Arc réalisée par Patrick-Ian Polk, Moonlight de Barry Jenkins, ou encore de « Miserable America » de Kevin Abstract

Masculinités, sexualités et race : défaire les stéréotypes

National audienceÀ travers l’analyse d’œuvres artistiques populaires et d’autres œuvres perçues comme plus savantes, ce chapitre vise à mettre en valeur l’évolution de la définition de la masculinité et des identités africaines américaines LGBTQ+. Il s’agit de souligner la façon dont des artistes se sont saisis de cette définition pour se la réapproprier et permettre une remise en question des normes hétérosexuelles de ce que veut dire être un homme noir aux États-Unis alors même que l’on fait aussi partie de la communauté LGBTQ+. L’intersection est au cœur de l’étude d’œuvres telles qu’Invisible Life de E. Lynn Harris, Vanishing Room de Melvin Dixon, Noah’s Arc réalisée par Patrick-Ian Polk, Moonlight de Barry Jenkins, ou encore de « Miserable America » de Kevin Abstract

"Black Identity" : d'une identité unique à des identités plurielles. Approche épistémologique des identités noires dans la littérature américaine des années1960

Le climat protestataire des années 1960 aux États-Unis a vu naître le Black Arts Movement (BAM), contrepartie artistique du Black Power Movement. À travers la littérature du BAM, l’identité noire, en plus d’être un outil de revendications, est la reconquête d’un soi qui ne peut être qu’incomplet puisqu’il repose sur l’idée d’un groupe insécable. Or, l’expérience individuelle de chacun de ses membres permet d’aborder les sujets africains américains en fonction de leur ipséité. L’ambivalence de cette dichotomie est fondamentale au combat politique des Noirs états-uniens pendant le Mouvement pour les droits civiques. Il s’agit, pour les sujets de la communauté, de s’allier face au corps des Euro-Américains, en prenant le risque de créer de nouveaux clichés polarisants en même temps qu’ils seraient sclérosés

Shifting Canons in Hip Hop: African American Rappers and the Visibility of Homosexuality

International audienceThis paper aims to probe the shifting that is occurring in the hip hop movement in terms of lyrics, representation, and behavioral codes. Hip hop culture has codified its participants’ attitudes and oral expressions, even their clothing styles. These are fixed in traditions that are inextricably linked to the song lyrics. Therefore, I will examine the way words and postures are being de-canonized to create new canons. As Black gay rappers (and other LGBTQ+ individuals) are more and more visible, I will concentrate on Lil Nas X—whose notoriety has brought new light to the presence of Black gay men in that culture—and on Kevin Abstract

Du Down Low aux fiertés : redéfinitions des identités et de la masculinité africaines américaines LGBTQ+ à travers les arts populaires, une analyse intersectionnelle

International audienceÀ travers l’analyse d’œuvres artistiques populaires et d’autres œuvres perçues comme plus savantes, ce chapitre vise à mettre en valeur l’évolution de la définition de la masculinité et des identités africaines américaines LGBTQ+. Il s’agit de souligner la façon dont des artistes se sont saisis de cette définition pour se la réapproprier et permettre une remise en question des normes hétérosexuelles de ce que veut dire être un homme noir aux États-Unis alors même que l’on fait aussi partie de la communauté LGBTQ+. L’intersection est au cœur de l’étude d’œuvres telles qu’Invisible Life de E. Lynn Harris, Vanishing Room de Melvin Dixon, Noah’s Arc réalisée par Patrick-Ian Polk, Moonlight de Barry Jenkins, ou encore de « Miserable America » de Kevin Abstract

Shifting Canons in Hip Hop: African American Rappers and the Visibility of Homosexuality

International audienceThis paper aims to probe the shifting that is occurring in the hip hop movement in terms of lyrics, representation, and behavioral codes. Hip hop culture has codified its participants’ attitudes and oral expressions, even their clothing styles. These are fixed in traditions that are inextricably linked to the song lyrics. Therefore, I will examine the way words and postures are being de-canonized to create new canons. As Black gay rappers (and other LGBTQ+ individuals) are more and more visible, I will concentrate on Lil Nas X—whose notoriety has brought new light to the presence of Black gay men in that culture—and on Kevin Abstract

William Melvin Kelley and the Decolonization of Ebonics: Language as a Constituent of African American Identities

International audienc

Masculinités, sexualités et race : défaire les stéréotypes

National audienceÀ travers l’analyse d’œuvres artistiques populaires et d’autres œuvres perçues comme plus savantes, ce chapitre vise à mettre en valeur l’évolution de la définition de la masculinité et des identités africaines américaines LGBTQ+. Il s’agit de souligner la façon dont des artistes se sont saisis de cette définition pour se la réapproprier et permettre une remise en question des normes hétérosexuelles de ce que veut dire être un homme noir aux États-Unis alors même que l’on fait aussi partie de la communauté LGBTQ+. L’intersection est au cœur de l’étude d’œuvres telles qu’Invisible Life de E. Lynn Harris, Vanishing Room de Melvin Dixon, Noah’s Arc réalisée par Patrick-Ian Polk, Moonlight de Barry Jenkins, ou encore de « Miserable America » de Kevin Abstract