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    Le château de Versailles pendant la Seconde Guerre mondiale

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    Blaizeau Robert. Le château de Versailles pendant la Seconde Guerre mondiale. In: Versalia. Revue de la Société des Amis de Versailles, n°19, 2016. pp. 93-108

    Ressource culturelle et projet urbain. Les villes moyennes de la reconstruction en Normandie.

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    Le bâti de la Reconstruction, largement répandu sur le territoire, est un patrimoine identitaire en Normandie et fait l’objet de manière simultanée, d’une réflexion intense sur son devenir. Considéré comme vieillissant, mal adapté aux conceptions du confort contemporain, il est la cible des politiques publiques actuelles en matière d’habitat et de revitalisation des centres villes, à l’échelle nationale (action cœur de ville) comme à l’échelle régionale (convention-cadre sur les villes reconstruites de la région Basse-Normandie puis Normandie). Cette tension entre patrimonialisation et transformation/adaptation formait le fil conducteur de la recherche.- Connaissance Notre étude s’est d’abord attachée à dérouler le fil du récit historique de la Reconstruction depuis les premières études sociales sur le Havre dans les années 1960 jusqu’aux recherches actuelles, en le mettant en regard des interventions qui avaient lieu au même moment sur le bâti. En Normandie comme ailleurs, les dynamiques institutionnelles visant à valoriser l’architecture de la Reconstruction se sont heurtées au mur de sa perception par le grand public : grise, froide, réalisée dans l’urgence. Pourtant la Reconstruction, qui était avant tout un projet de modernisation, avait une véritable ambition qualitative. Réalisées suivant une réglementation et des conceptions identiques, les villes reconstruites ont chacune une identité bien affirmée. Aujourd’hui les espaces non bâtis sont vastes, souvent très mal entretenus et le plus souvent envahis par un stationnement plus ou moins organisé. Face à cet aspect dégradé très préjudiciable pour l’image des centres reconstruits, la transformation est généralement envisagée de manière inadaptée. Les villes, qui bénéficient de programmes de financement dédiés, réhabilitent l’espace public sans vraiment le relier aux espaces privés collectifs qui en sont le prolongement naturel. Ici comme pour le bâti, on constate donc un décalage entre la réalité d’une forme architecturale et urbaine mal connue, ni complètement moderne, ni vraiment traditionnelle, et des outils d’intervention génériques, applicables partout et qui tendent à banaliser les lieux. - ReconnaissanceLa dynamique patrimoniale étudiée au cours de la recherche implique la construction préalable d’une connaissance précise des objets qu’elle vise. Elle s’inscrit aussi, dans une stratégie de valorisation et de différenciation. Le patrimoine peut constituer le support d’une politique de transformation adaptée, à condition que la reconnaissance s’appuie sur une connaissance. Nous avons fait une première hypothèse, selon laquelle le processus de patrimonialisation serait un outil d’accompagnement aux actions de revitalisation, faisant ainsi le lien entre production de la valeur et intervention sur le bâti. Nous nous sommes ensuite aperçus que la liaison n'était pas systématique, la recherche de valeurs culturelles étant souvent le fait de villes plutôt dynamiques, aux problèmes urbains moins aigus. Dans le cadre des villes reconstruites que nous avons étudiées, la patrimonialisation conduite par les institutions vise un patrimoine à la fois de moindre intensité et de plus grande proximité. C’est ce que l’économiste Xavier Greffe appelle patrimoine-rhizome ou patrimoine-développement. Alors que la production du « grand » patrimoine était verticale et immuable, le patrimoine second qui nous intéresse implique le citoyen qui y trouve une part de son identité. Celui-ci le reçoit et le construit à la fois, manière de répondre à la puissante demande de participation qui traverse nos sociétés. Ce patrimoine est profondément ancré dans les préoccupations du présent, tout en étant structuré par les notions d’authenticité et de scientificité. Les opportunités rencontrées au cours de l’étude nous ont permis d’observer ou de participer pleinement à trois processus de valorisation/patrimonialisation, à divers stades de leur développement. À Saint-Lô, la municipalité s’est engagée à partir de 2004 dans une opération de colorisation des façades de la ville reconstruite. La démarche nous a paru intéressante pour l’originalité de sa méthode et pour son adéquation à une ville moyenne. La Région Normandie a créé un label « villes normandes de la Reconstruction » auquel nous avons participé. Ce projet vise à investir un patrimoine de proximité, abondant et de faible intensité, appelé à se transformer. Le label s’adresse aux institutions locales et les invite à prendre en charge le patrimoine reconstruit. Elles déterminent elles-mêmes les objets de leur reconnaissance et les qualités qu’elles souhaitent préserver. Enfin l’équipe municipale de Lessay (Manche) cherchait un projet fédérateur capable de canaliser des tensions internes, et d’emporter l’adhésion d’une population en attente de culture et d’identité. Suite à la présentation de différents scénarii, l’adhésion au label régional a été décidé, projet de moyen terme, il s’inscrit bien dans le processus culturel et identitaire auquel la municipalité aspire. - ExpérimentationNotre recherche portait à l’origine sur quatre villes moyennes réparties sur le territoire normand (Saint-Lô, Coutances, Vire, Lisieux), desquelles nous attendions à la fois une compréhension de la mécanique patrimoniale en cours, une interaction avec les institutions, notamment pour les exercices pédagogiques, et un terrain d’expérimentation. Des actions y ont été menées sur ces trois volets, mais nous avons aussi été amenés à élargir la recherche sur d’autres sites, en fonction des opportunités. Le premier enjeu était de former les étudiants en architecture aux caractéristiques de la Reconstruction, ce que nous avons fait au travers de micro-ateliers sur le système urbain (à Louviers et Saint-Lô), sur la médiation (à Lisieux) ou sur l’espace public (à Caudebec-en-Caux). Mais nous avons aussi pu faire progresser l’enseignement de l’école de manière plus générale dans l’atelier de projet Tranform sur la question du diagnostic qualitatif, plaçant la valeur culturelle comme moteur du projet. Notre proposition de recherche comprenait aussi un prototype numérique. À Vire-Normandie, nous avons pu imaginer un outil de concertation entre les habitants, les usagers et la municipalité. La ville s’est en effet engagée dans une démarche de dématérialisation des services publics grâce aux financements d’Action Cœur de Ville : la problématique patrimoniale trouvait ainsi sa place aux côtés d’un projet plus vaste. Après concertation, nous avons pu mettre en place un site internet qui répond aux trois objectifs de connaissance, partage et information des actions menées. Enfin nous avons commandé à la photographe et journaliste Élisabeth Blanchet une série de portraits sur le modèle de l’enquête qu’elle avait réalisée sur les baraquements d’après-guerre en Grande-Bretagne. Son travail a fait l’objet d’une exposition et d’une présentation numérique comprenant photographies et courtes vidéos . ConclusionLe projet de recherche Ressource culturelle et projet urbain a en grande partie fonctionné comme une recherche-action, qui tout à la fois observe et transforme son objet d’étude. Au sein de l’école, il a permis de favoriser la transdisciplinarité des enseignements. Au sein du réseau local sur l’architecture, l’urbanisme et l’aménagement de son territoire, l’expertise de l’ENSA-Normandie est repérée et reconnue. Des liens formels et informels ont pu être tissés avec plusieurs organismes normands. Ils ont ainsi rendu possible un élargissement du corpus de recherche et permettront la poursuite des réseaux et actions, pédagogiques comme de recherche, au gré des opportunités dans les prochaines années aux échelles régionales, nationales voire internationales

    Importance of Baseline Prognostic Factors With Increasing Time Since Initiation of Highly Active Antiretroviral Therapy: Collaborative Analysis of Cohorts of HIV-1-Infected Patients

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    Background: The extent to which the prognosis for AIDS and death of patients initiating highly active antiretroviral therapy (HAART) continues to be affected by their characteristics at the time of initiation (baseline) is unclear. Methods: We analyzed data on 20,379 treatment-naive HIV-1- infected adults who started HAART in 1 of 12 cohort studies in Europe and North America (61,798 person-years of follow-up, 1844 AIDS events, and 1005 deaths). Results: Although baseline CD4 cell count became less prognostic with time, individuals with a baseline CD4 count 350 cells/ĂŽÂĽL (hazard ratio for AIDS = 2.3, 95% confidence interval [CI]: 1.0 to 2.3; mortality hazard ratio = 2.5, 95% CI: 1.2 to 5.5, 4 to 6 years after starting HAART). Rates of AIDS were persistently higher in individuals who had experienced an AIDS event before starting HAART. Individuals with presumed transmission by means of injection drug use experienced substantially higher rates of AIDS and death than other individuals throughout follow-up (AIDS hazard ratio = 1.6, 95% CI: 0.8 to 3.0; mortality hazard ratio = 3.5, 95% CI: 2.2 to 5.5, 4 to 6 years after starting HAART). Conclusions: Compared with other patient groups, injection drug users and patients with advanced immunodeficiency at baseline experience substantially increased rates of AIDS and death up to 6 years after starting HAART
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