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    The European Plate Observing System and the Arctic

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    The European Plate Observing System (EPOS) aims to integrate existing infrastructures in the solid earth sciences into a single infrastructure, enabling earth scientists across Europe to combine, model, and interpret multidisciplinary datasets at different time and length scales. In particular, a primary objective is to integrate existing research infrastructures within the fields of seismology, geodesy, geophysics, geology, rock physics, and volcanology at a pan-European level. The added value of such integration is not visible through individual analyses of data from each research infrastructure; it needs to be understood in a long-term perspective that includes the time when changes implied by current scientific research results are fully realized and their societal impacts have become clear. EPOS is now entering its implementation phase following a four-year preparatory phase during which 18 member countries in Europe contributed more than 250 research infrastructures to the building of this pan-European vision. The Arctic covers a significant portion of the European plate and therefore plays an important part in research on the solid earth in Europe. However, the work environment in the Arctic is challenging. First, most of the European Plate boundary in the Arctic is offshore, and hence, sub-sea networks must be built for solid earth observation. Second, ice covers the Arctic Ocean where the European Plate boundary crosses through the Gakkel Ridge, so innovative technologies are needed to monitor solid earth deformation. Therefore, research collaboration with other disciplines such as physical oceanography, marine acoustics, and geo-biology is necessary. The establishment of efficient research infrastructures suitable for these challenging conditions is essential both to reduce costs and to stimulate multidisciplinary research.Le système European Plate Observing System (EPOS) vise l’intégration des infrastructures actuelles en sciences de la croûte terrestre afin de ne former qu’une seule infrastructure pour que les spécialistes des sciences de la Terre des quatre coins de l’Europe puissent combiner, modéliser et interpréter des ensembles de données multidisciplinaires moyennant diverses échelles de temps et de longueur. Un des principaux objectifs consiste plus particulièrement à intégrer les infrastructures de recherche existantes se rapportant aux domaines de la sismologie, de la géodésie, de la géophysique, de la géologie, de la physique des roches et de la volcanologie à l’échelle paneuropéenne. La valeur ajoutée de cette intégration n’est pas visible au moyen des analyses individuelles des données émanant de chaque infrastructure de recherche. Elle doit plutôt être considérée à la lumière d’une perspective à long terme, lorsque les changements qu’impliquent les résultats de recherche scientifique actuels auront été entièrement réalisés et que les incidences sur la société seront claires. Le système EPOS est en train d’amorcer sa phase de mise en oeuvre. Cette phase succède à la phase préparatoire de quatre ans pendant laquelle 18 pays membres de l’Europe ont soumis plus de 250 infrastructures de recherche en vue de l’édification de cette vision paneuropéenne. L’Arctique couvre une grande partie de la plaque européenne et par conséquent, il joue un rôle important dans les travaux de recherche portant sur la croûte terrestre en Europe. Cependant, le milieu de travail de l’Arctique n’est pas sans défis. Premièrement, la majorité de la limite de la plaque européenne se trouvant dans l’Arctique est située au large, ce qui signifie que des réseaux marins doivent être aménagés pour permettre l’observation de la croûte terrestre. Deuxièmement, de la glace recouvre l’océan Arctique, là où la limite de la plaque européenne traverse la dorsale de Gakkel, ce qui signifie qu’il faut recourir à des technologies innovatrices pour surveiller la déformation de la croûte terrestre. C’est pourquoi les travaux de recherche doivent nécessairement se faire en collaboration avec d’autres disciplines comme l’océanographie physique, l’acoustique marine et la géobiologie. L’établissement d’infrastructures de recherche efficaces capables de faire face à ces conditions rigoureuses s’avère essentiel, tant pour réduire les coûts que pour stimuler la recherche multidisciplinaire
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