La gouvernance informationnelle au sein de l’administration publique

L’influence des technologies numériques sur les flux informationnels provoque une modification du travail administratif. Ce changement dans la circulation de l’information incite les responsables à placer la gouvernance informationnelle au coeur de la gouvernance globale de l’organisation. La gouvernance de l’information mise sur la pleine utilisation de l’information au profit du fonctionnement de l’organisation dans son ensemble. Elle s’appuie sur la mise en place de processus définis, soutenus par des rôles et responsabilités bien circonscrits, ainsi que par une instrumentation détaillée, le tout lié à la mission et aux objectifs de l’organisation. Ainsi, une gouvernance de l’information réussie permet à l’organisation de tirer pleinement profit du potentiel informationnel qu’elle crée. Pour atteindre une gouvernance informationnelle qui réponde pleinement aux besoins de l’organisation, de nombreux défis sont à considérer. Le cadre législatif et règlementaire doit être revu de manière à ce qu’il reflète la réalité numérique dans laquelle opèrent les organisations publiques. Afin que la gouvernance informationnelle soit mise à l’agenda comme une préoccupation centrale pour l’administration publique, il importe qu’elle soit confiée aux plus hautes sphères de l’organisation et non aux seules fonctions professionnelles. Un engagement au niveau institutionnel par l’appui des élus est aussi un facteur de succès pour assurer la bonne marche des initiatives en ce sens. De plus, les choix technologiques doivent être moulés aux besoins des unités professionnelles afin qu’il existe une cohérence entre les dimensions humaines et technologiques. Enfin, les expertises technologiques et documentaires contribueront à développer un design informationnel rigoureux et normalisé à travers l’organisation

Des entreprises en quête d'identité

Bherer Harold, Tixier Pierre Eric. Des entreprises en quête d'identité. In: Autogestions, NS N°20-21, 1985. Alternatives Québécoises. pp. 99-107

Le renouveau méthodologique en sciences humaines : recherche et méthodes qualitatives

Entre les "vraies" recherches scientifiques, donc quantitatives, conduites par les "vrais" spécialistes, donc en sciences pures et appliquées, les autres recherches quantitatives conduites en sciences humaines et les recherches autres que quantitatives conduites un peu partout, il y avait certes encore place pour une inième tentative de situer les recherches et méthodes qualitatives en sciences humaines. C'est donc à cette redoutable tâche que le colloque du GRIR, tenu en avril 1984, a tenté de s'atteler et qui explique le titre retenu: "Le renouveau méthodologique en sciences humaines". Les quatre communications présentées dans les actes de ce colloque, vous sont livrées comme suit: D'abord Jean-Pierre Deslauriers tente d'établir quelques têtes de pont entre le "Changement social et les méthodes qualitatives". Puis, Harold Bhérer nous présente son essai sur "La méthode comme fonction du sujet". Ensuite Paul Villeneuve explore certains liens entre "La logique dialectique et les méthodes qualitatives". Enfin, Yvon Pépin nous expose la vision-prospective de "La performance des sciences humaines; vers une psycho-sociologie de l'activité scientifique"