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    La flore bactérienne dans les blépharites

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    National audienceBlepharitis has multiple, poorly defined origins. The goal of this study was to investigate the bacterial flora present in patients affected with blepharitis in comparison with healthy subjects, so as to understand the role of bacterial etiologies in blepharitis. Fifty-four patients with blepharitis and 50 healthy controls participated in this study. Swabs were obtained and analyzed qualitatively and quantitatively for bacteria. A subgroup of 16 people (9 with blepharitis and 7 controls) also were investigated for Demodex. The percentages of the positive cultures and the number of colonies/case were clearly higher for patients with blepharitis in comparison with healthy controls. Bacteria were isolated for 81% of cases versus 38% for controls, with a mean of 39 colonies versus 4.4 colonies for controls. Corynebacterium sp. were the most common microorganisms isolated from patients with blepharitis (53.7% for cases versus 18% for controls, P<0.01), and the bacterial load was 15 times higher (37.4 col/case versus 2.6 col/case). C. macginleyi was the most common Corynebacteria (33% versus 6%, P<0.01). S. epidermidis: 35.1% versus 16% (P=0.02) with 11.3 col/case versus 1.6 col/case. S. aureus: 13% versus 0% (P=0.01) with 24.7 col/case versus 0. We did not find a significant difference for Propionibacterium acnes: 14.8% versus 14% with 4.7 col/case versus 5.1 col/case, or for Demodex, with 22.2% versus 28.6%. Corynebacterium sp. and especially C. macginleyi seem to participate actively in the physiopathology of blepharitis. S. epidermidis and S. aureus also remain associated with this pathology.Introduction Les blépharites ont des origines mal définies et multiples. L’objectif de cette étude a été d’étudier la flore bactérienne présente chez les patients atteints de blépharite par rapport à des sujets sains dans la perspective d’apprécier la place des étiologies bactériennes dans les blépharites. Matériel et méthodes Cinquante-quatre patients ayant une blépharite et 50 témoins ont participé à cette étude. Ils ont bénéficié d’un prélèvement à l’écouvillon. Les prélèvements ont bénéficié d’une analyse bactériologique qualitative et quantitative. Un sous-groupe de 16 personnes (9 blépharites et 7 témoins) a bénéficié en même temps d’une recherche du Demodex. Résultats Les patients atteints de blépharite présentaient significativement plus de prélèvements bactériens positifs et la quantité de bactéries chez ces patients, exprimée en nombre de colonies bactériennes, était supérieure par rapport aux témoins ; les prélèvements sont revenus positifs chez 81,5 % des cas versus 38 % des témoins avec en moyenne 39 colonies versus 4,4 colonies pour les témoins. Les corynébactéries sont les espèces les plus souvent isolées : 53,7 % des cas versus 18 % des témoins (p<0,01) avec 37,4 versus 2,6 col/cas (C. macginleyi : 33 % versus 6 % (p<0,01) avec 40,4 col/cas versus 1,6 col/cas). S. epidermidis : 35,1 % versus 16 % (p=0,02) avec 11,3 col/cas versus 1,6 col/cas. S. aureus : 13 % versus 0 % (p=0,01) avec 24,7 col/cas versus 0. Nous n’avons pas trouvé de différence significative pour Propionibacterium acnes : 14,8 % versus 14 % avec 4,7 col/cas versus 5,1 col/cas et pour Demodex avec 22,2 % versus 28,6 %. Conclusion Les corynébactéries et surtout C. macginleyi semblent participer activement dans la physiopathologie des blépharites. S. epidermidis et S. aureus restent également associés à cette pathologie
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