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History wars : les débats sur le récit de l’histoire nationale en Grande-Bretagne
La campagne en faveur de la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne (Brexit) semble révéler une profonde nostalgie pour un passé largement idéalisé et qui se trouve instrumentalisé à des fins politiques à court terme. La nation britannique apparaît tour à tour comme hors de l’Europe (et tournée vers l’Empire), comme dernier rempart contre l’Europe (grâce à sa « relation spéciale » avec les États-Unis), ou comme dernier recours de l’Europe contre ses propres démons (ainsi qu’elle le fut lors de la Seconde Guerre mondiale). Revendiquant une tradition nationale faite de pragmatisme et de bon sens, la Grande-Bretagne s’engage et s’enferme pourtant dans des débats qui semblent bien éloignés des réalités du monde contemporain.The campaign in favour of Great Britain leaving the European Union (Brexit) seems to reveal a profound sense of nostalgia for a highly idealised vision of the past, one made to serve short term political objectives. The British nation is represented alternately as outside of Europe (and oriented towards Empire), as the last bastion against Europe (thanks to its ‘special relationship’ with the United States), or as Europe’s last safeguard against its own evils (as it was during World War II). While laying claim to a national tradition of pragmatism and common sense, Great Britain nevertheless closes itself off in debates that seem to be at a far remove from contemporary realities
History wars : les débats sur le récit de l’histoire nationale en Grande-Bretagne
La campagne en faveur de la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne (Brexit) semble révéler une profonde nostalgie pour un passé largement idéalisé et qui se trouve instrumentalisé à des fins politiques à court terme. La nation britannique apparaît tour à tour comme hors de l’Europe (et tournée vers l’Empire), comme dernier rempart contre l’Europe (grâce à sa « relation spéciale » avec les États-Unis), ou comme dernier recours de l’Europe contre ses propres démons (ainsi qu’elle le fut lors de la Seconde Guerre mondiale). Revendiquant une tradition nationale faite de pragmatisme et de bon sens, la Grande-Bretagne s’engage et s’enferme pourtant dans des débats qui semblent bien éloignés des réalités du monde contemporain.The campaign in favour of Great Britain leaving the European Union (Brexit) seems to reveal a profound sense of nostalgia for a highly idealised vision of the past, one made to serve short term political objectives. The British nation is represented alternately as outside of Europe (and oriented towards Empire), as the last bastion against Europe (thanks to its ‘special relationship’ with the United States), or as Europe’s last safeguard against its own evils (as it was during World War II). While laying claim to a national tradition of pragmatism and common sense, Great Britain nevertheless closes itself off in debates that seem to be at a far remove from contemporary realities
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PRIEB – Programme de recherches interdisciplinaires « Études britanniques »
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PRIEB – Programme de recherches interdisciplinaires « Études britanniques »
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« Ashridge College, 1929-1954: a Glimpse at the Archive of a Conservative Intellectual Project »
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