15 research outputs found

    [Marque de distributeur, choix en qualité et pouvoir de négociation dans une structure verticale]

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    INRA-ESR Toulouse Cahier de recherche ; 2003-04 ;Diffusion du document : INRA Unité d'Economie et Sociologie rurales Chemin de Borde Rouge Auzeville BP 27 31326 Castanet-Tolosan Cedex (FRA) ; (Côte : F5 742) 2003-04Les auteurs montrent qu'une marque de distributeur (MDD) est un moyen indirect pour contracter sur la qualité dans une structure verticale, et un tel contrat n'est signé que lorsque le pouvoir de négociation de la firme aval est suffisamment élevé. Lorsque le pouvoir de la firme aval décroît, partager le coût fixe de la qualité de la MDD avec la firme amont n'est pas profitable : la MDD n'est pas mise en place et le coût en qualité est uniquement assuré par la firme amont qui en conséquence sous-investit en qualité. L'intervention publique grâce à l'instauration d'une norme minimale de qualité peut cependant ne pas restaurer la qualité de second rang et même accroître la distorsion en dissuadant la firme aval de créer la MDD lorsque son pouvoir de négociation est élevé

    La concurrence ou la collusion sur le marché des biens est-elle pertinente pour l'analyse du marché du travail ?

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    INRA-ESR Toulouse Cahier de recherche ; 2004-12 ; Diffusion du document : INRA Unité d'Economie et Sociologie rurales Chemin de Borde Rouge Auzeville BP 27 31326 Castanet-Tolosan Cedex (FRA) ; (Côte : F5 789) 2004-12Dans des modèles où les syndicats ne sont pas présents, le lien entre la collusion sur le marché des biens et son impact sur le marché du travail est ambigu. Considérer un marché dual du travail où se côtoient des ouvriers qualifiés et non qualifiés, en tenant compte de l'accroissement d'efficacité due à la présence d'ouvriers qualifiés dans la firme, permet de tirer des conclusions. Le cadre d'analyse est composé de deux firmes qui se concurrencent sur le marché du travail pour le recrutement d'ouvriers, et qui se concurrencent (ou colludent) sur le marché des biens pour vendre leur production. Les ouvriers qualifiés sont hétérogènes dans leur spécialisation. Les biens vendus sur le marché final sont imparfaitement substituables. Un premier résultat est qu'une collusion sur le marché des biens aboutit à un salaire d'équilibre symétrique plus élevé sur le marché du travail (en l'absence de syndicats). Deuxièmement, la collusion favorise le recrutement d'employés qualifiés : les firmes sont incitées à recruter des ouvriers qualifiés afin d'accroître la productivité et les économies sur les coûts. La collusion sur le marché des biens est préjudiciable aux travailleurs non qualifiés et à l'emploi total, mais elle peut cependant augmenter la masse salariale

    Les marques de distributeur et le rôle particulier du détaillant

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    INRA-ESR Toulouse Cahier de recherche ; 2004-13 Diffusion du document : INRA Unité d'Economie et Sociologie rurales Chemin de Borde Rouge Auzeville BP 27 31326 Castanet-Tolosan Cedex (FRA) ; (Côte : F5 790) 2004-13Les marques de distributeurs (MDD) jouent un rôle important auprès des consommateurs vis-à-vis de la réputation du détaillant. Dans un modèle où les produits sont des biens d'expérience, le distributeur a le choix entre vendre sa MDD ou un bien de marque (marque nationale : MN). Le distributeur ne contrôle cependant le processus de production que s'il commercialise une MDD. Les auteurs montrent que, même lorsque la marque nationale est le produit le moins coûteux, le détaillant préfèrera pour des biens achetés fréquemment, introduire une MDD. Le fait de contrôler entièrement le processus de production permet au détaillant de ne pas laisser des rentes coûteuses au producteur de MN afin d'être certain d'avoir un produit MN de haute qualité. Si le distributeur ne connaît pas le niveau de demande au moment où il prend le choix pour le produit à commercialiser, il existe des cas où la MDD est introduite alors qu'il aurait été plus efficace de mettre en vente la MN. Ils montrent enfin qu'un accroissement de la taille du détaillant favorise l'introduction d'une MDD

    Les marques de distributeur et le rôle particulier du détaillant

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    INRA-ESR Toulouse Cahier de recherche ; 2004-13 Diffusion du document : INRA Unité d'Economie et Sociologie rurales Chemin de Borde Rouge Auzeville BP 27 31326 Castanet-Tolosan Cedex (FRA) ; (Côte : F5 790) 2004-13Les marques de distributeurs (MDD) jouent un rôle important auprès des consommateurs vis-à-vis de la réputation du détaillant. Dans un modèle où les produits sont des biens d'expérience, le distributeur a le choix entre vendre sa MDD ou un bien de marque (marque nationale : MN). Le distributeur ne contrôle cependant le processus de production que s'il commercialise une MDD. Les auteurs montrent que, même lorsque la marque nationale est le produit le moins coûteux, le détaillant préfèrera pour des biens achetés fréquemment, introduire une MDD. Le fait de contrôler entièrement le processus de production permet au détaillant de ne pas laisser des rentes coûteuses au producteur de MN afin d'être certain d'avoir un produit MN de haute qualité. Si le distributeur ne connaît pas le niveau de demande au moment où il prend le choix pour le produit à commercialiser, il existe des cas où la MDD est introduite alors qu'il aurait été plus efficace de mettre en vente la MN. Ils montrent enfin qu'un accroissement de la taille du détaillant favorise l'introduction d'une MDD

    La concurrence ou la collusion sur le marché des biens est-elle pertinente pour l'analyse du marché du travail ?

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    INRA-ESR Toulouse Cahier de recherche ; 2004-12 ; Diffusion du document : INRA Unité d'Economie et Sociologie rurales Chemin de Borde Rouge Auzeville BP 27 31326 Castanet-Tolosan Cedex (FRA) ; (Côte : F5 789) 2004-12Dans des modèles où les syndicats ne sont pas présents, le lien entre la collusion sur le marché des biens et son impact sur le marché du travail est ambigu. Considérer un marché dual du travail où se côtoient des ouvriers qualifiés et non qualifiés, en tenant compte de l'accroissement d'efficacité due à la présence d'ouvriers qualifiés dans la firme, permet de tirer des conclusions. Le cadre d'analyse est composé de deux firmes qui se concurrencent sur le marché du travail pour le recrutement d'ouvriers, et qui se concurrencent (ou colludent) sur le marché des biens pour vendre leur production. Les ouvriers qualifiés sont hétérogènes dans leur spécialisation. Les biens vendus sur le marché final sont imparfaitement substituables. Un premier résultat est qu'une collusion sur le marché des biens aboutit à un salaire d'équilibre symétrique plus élevé sur le marché du travail (en l'absence de syndicats). Deuxièmement, la collusion favorise le recrutement d'employés qualifiés : les firmes sont incitées à recruter des ouvriers qualifiés afin d'accroître la productivité et les économies sur les coûts. La collusion sur le marché des biens est préjudiciable aux travailleurs non qualifiés et à l'emploi total, mais elle peut cependant augmenter la masse salariale

    Les incitations réciproques à la prédation entre producteurs et la puissance d'achat du distributeur

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    INRA-ESR Toulouse Cahier de recherche ; 2005-08 ; Diffusion du document : INRA Unité d'Economie et Sociologie rurales Chemin de Borde Rouge Auzeville BP 27 31326 Castanet-Tolosan Cedex (FRA) ; (Côte : F5 823) 2005-08Les auteurs analysent comment la concurrence amont à la Bertrand est faussée lorsque l'on prend en compte l'aspect répété des interactions dans les relations verticales. Ils prouvent que, dans un jeu à deux périodes, un monopsoniste en aval préfère parfois empêcher que le producteur le plus efficace ne s'attaque au producteur moins efficace. La raison est que le détaillant trouve un intérêt à maintenir le producteur inefficace sur le marché amont afin de préserver la concurrence en seconde période. Ils montrent donc qu'il existe un équilibre où le producteur efficace accorde des concessions tarifaires au détaillant pour devenir son fournisseur exclusif, bénéficiant alors d'un pouvoir de monopole en seconde période. Cependant, il existe aussi un autre type d'équilibre où le détaillant maintient les deux producteurs en première période. Dans un tel cas, pour des valeurs élevées du taux d'escompte, les producteurs font payer le prix fort au distributeur pour son opportunisme à vouloir faire jouer la concurrence en amont en seconde période. Les producteurs réalisent alors un profit de monopole en première période alors qu'ils se concurrencent à la Bertand

    Les incitations réciproques à la prédation entre producteurs et la puissance d'achat du distributeur

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    INRA-ESR Toulouse Cahier de recherche ; 2005-08 ; Diffusion du document : INRA Unité d'Economie et Sociologie rurales Chemin de Borde Rouge Auzeville BP 27 31326 Castanet-Tolosan Cedex (FRA) ; (Côte : F5 823) 2005-08Les auteurs analysent comment la concurrence amont à la Bertrand est faussée lorsque l'on prend en compte l'aspect répété des interactions dans les relations verticales. Ils prouvent que, dans un jeu à deux périodes, un monopsoniste en aval préfère parfois empêcher que le producteur le plus efficace ne s'attaque au producteur moins efficace. La raison est que le détaillant trouve un intérêt à maintenir le producteur inefficace sur le marché amont afin de préserver la concurrence en seconde période. Ils montrent donc qu'il existe un équilibre où le producteur efficace accorde des concessions tarifaires au détaillant pour devenir son fournisseur exclusif, bénéficiant alors d'un pouvoir de monopole en seconde période. Cependant, il existe aussi un autre type d'équilibre où le détaillant maintient les deux producteurs en première période. Dans un tel cas, pour des valeurs élevées du taux d'escompte, les producteurs font payer le prix fort au distributeur pour son opportunisme à vouloir faire jouer la concurrence en amont en seconde période. Les producteurs réalisent alors un profit de monopole en première période alors qu'ils se concurrencent à la Bertand

    Les rapports "producteurs-distributeurs" : puissance d'achat et marques de distributeurs

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    INRA-ESR Toulouse Cahier de recherche ; 2002-05 ;Diffusion du document : INRA Unité d'Economie et Sociologie rurales Chemin de Borde Rouge Auzeville BP 27 31326 Castanet-Tolosan Cedex (FRA); (Côte : F5 717) 2002-05L'article fait le point sur l'implication des récentes concentrations dans la grande distribution qui a renforcé le pouvoir d'achat des distributeurs. Cela conduit parfois les producteurs à une dépendance économique ou plus généralement à des pratiques commerciales comme les primes de référencement. Les marques de distributeurs, avec des situations fort différentes selon les pays et les produits, permettent de segmenter le marché et se révèlent être un véritable enjeu de négociation avec les producteurs

    Les rapports "producteurs-distributeurs" : puissance d'achat et marques de distributeurs

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    INRA-ESR Toulouse Cahier de recherche ; 2002-05 ;Diffusion du document : INRA Unité d'Economie et Sociologie rurales Chemin de Borde Rouge Auzeville BP 27 31326 Castanet-Tolosan Cedex (FRA); (Côte : F5 717) 2002-05L'article fait le point sur l'implication des récentes concentrations dans la grande distribution qui a renforcé le pouvoir d'achat des distributeurs. Cela conduit parfois les producteurs à une dépendance économique ou plus généralement à des pratiques commerciales comme les primes de référencement. Les marques de distributeurs, avec des situations fort différentes selon les pays et les produits, permettent de segmenter le marché et se révèlent être un véritable enjeu de négociation avec les producteurs

    [Marque de distributeur, choix en qualité et pouvoir de négociation dans une structure verticale]

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    INRA-ESR Toulouse Cahier de recherche ; 2003-04 ;Diffusion du document : INRA Unité d'Economie et Sociologie rurales Chemin de Borde Rouge Auzeville BP 27 31326 Castanet-Tolosan Cedex (FRA) ; (Côte : F5 742) 2003-04Les auteurs montrent qu'une marque de distributeur (MDD) est un moyen indirect pour contracter sur la qualité dans une structure verticale, et un tel contrat n'est signé que lorsque le pouvoir de négociation de la firme aval est suffisamment élevé. Lorsque le pouvoir de la firme aval décroît, partager le coût fixe de la qualité de la MDD avec la firme amont n'est pas profitable : la MDD n'est pas mise en place et le coût en qualité est uniquement assuré par la firme amont qui en conséquence sous-investit en qualité. L'intervention publique grâce à l'instauration d'une norme minimale de qualité peut cependant ne pas restaurer la qualité de second rang et même accroître la distorsion en dissuadant la firme aval de créer la MDD lorsque son pouvoir de négociation est élevé
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