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    Marqueurs biologiques du diabète : apports et discordances des nouvelles technologies. À propos d’un cas clinique

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    Des discordances potentielles sont observées par les praticiens de diabétologie chez certains patients entre les marqueurs « classiques » du diabète (hémoglobine A1c, HbA1c) et les « nouveaux » marqueurs issus du monitorage continu du glucose (CGM, Continuous Glucose Monitoring). Les dispositifs de CGM donnent une HbA1c estimée ou eA1c, calculée selon la glycémie interstitielle moyenne et corrélée au temps relatif passé dans la cible glycémique ou Time-in-Range (TIR, %). Nous rapportons, à travers un cas clinique, l’existence de discordances et explorons leurs causes potentielles. L’eA1c est rendue sur la base des données recueillies par un capteur dont la durée de vie est de 14 jours, et l’HbA1c est un reflet rétrospectif sur 8 à 12 semaines de l’exposition à l’hyperglycémie. La patiente présentait un mauvais contrôle glycémique, se traduisant par une eA1c à 9 % contre une HbA1c dosée à 7,4 % et 7,7 % respectivement en immuno-dosage délocalisé (Siemens DCA- Vantage®) et en HPLC (Variant II Turbo). En plus des données du CGM, le déséquilibre glycémique et son caractère récent ont pu être objectivés par une fraction labile de l’HbA1c (LA1c) augmentée en HPLC. Ainsi, des variations récentes et/ou importantes du contrôle glycémique vont creuser un écart entre l’HbA1c et l’eA1c, pouvant induire des décisions thérapeutiques erronées. La nature différente des marqueurs les rend difficilement comparables en particulier en termes de durée de mesure. Ces dispositifs de lecture du glucose interstitiel en continu sont largement utilisés, il est important de comprendre et maîtriser les données qu’ils fournissent

    Suivi estival des lagunes méditerranéennes françaises - Bilan des résultats 2014

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    Le Réseau de Suivi Lagunaire (RSL), qui permettait d’évaluer l’état vis-à-vis de l’eutrophisation des lagunes du Languedoc-Roussillon, a pris fin en 2013. Une campagne DCE d’évaluation de l’état des masses d’eau côtières et de transition de la façade méditerranéenne est programmée en 2015. Ce rapport rend compte des suivis réalisés par Ifremer en 2014 sur 22 masses d’eau lagunaires du bassin Rhône-Méditerranée et Corse (financement AERMC). Un diagnostic de l’état des masses d’eau, intégrant l’état physico-chimique de la colonne d’eau et l’état du phytoplancton est établi pour les 22 masses d’eau (dont 4 oligo-mésohalines), à partir des données acquises sur la période 2009-2014, selon les critères et les grilles DCE. Trois masses d’eau (Thau, Palavasiens-Ouest et Ponant) font également l’objet d’un diagnostic de l’état des macrophytes selon les méthodes DCE. En complément à ces diagnostics, des prélèvements de sédiments ont été réalisés sur la lagune de Thau afin d’évaluer les teneurs en azote total, phosphore total et en matière organique. Les diagnostics établis selon les grilles DCE pour les lagunes poly-euhalines méditerranéennes, permettent de qualifier deux tiers des 18 masses d’eau suivies en « bon » ou « très bon » état pour le compartiment « phytoplancton » sur les périodes estivales de 2009 à 2014. Les paramètres physico-chimiques « de soutien » mesurés dans la colonne d’eau pour les 18 masses d’eau poly-euhalines sur la période 2009-2014 sont plus déclassants, avec seulement 8 masses d’eau au-dessus du seuil du bon état. Les états du phytoplancton et des paramètres physico-chimiques des quatre masses d’eau oligo-mésohalines (Campignol, Vendres, Bagnas et Marette), interprétés à titre indicatif au regard des grilles de diagnostic DCE en vigueur pour les lagunes poly-euhalines, conduisent à qualifier ces lagunes en état médiocre à mauvais. Les évolutions à venir des outils de diagnostic des lagunes oligo-mésohalines permettront de mieux situer la qualité de ces masses d’eau par rapport à l’objectif de bon état DCE. Une étude Onema/Ifremer/Tour du Valat/UM doit fournir, pour fin 2015, des indicateurs et grilles de diagnostic pour la colonne d’eau et le phytoplancton adaptés à ce type de masses d’eau lagunaires. L’état du compartiment « macrophytes », évalué en 2014 au regard des critères DCE permet de mettre en évidence une tendance à l’amélioration sur les Palavasiens-Ouest et sur Thau par rapport au diagnostic précédent. Les deux masses d’eau affichent encore un état moyen du compartiment macrophytes en 2014, mais le bon état sur Thau est quasiment atteint. En revanche, l’état des macrophytes sur Ponant est qualifié de médiocre au regard des grilles DCE et les suivis ne permettent pas de mettre en évidence d’amélioration depuis le diagnostic de 2010

    Pediatr Nephrol

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    BACKGROUND: IgA vasculitis (IgAV) is the most common vasculitis in children. IgAV long-term prognosis depends on kidney involvement or IgA vasculitis with nephritis (IgAVN). To date, steroid treatment (oral steroids or methylprednisolone pulses) has not proven to be formally efficient. This study aimed to assess the role of steroids on IgAVN outcome. METHODS: All children with IgAVN diagnosed 2000-2019 in 14 French pediatric nephrology units with minimal follow-up of 6 months were retrospectively included. Outcomes of patients treated with steroids were compared with those of a control group of untreated patients matched for age, sex, proteinuria, eGFR, and histological features. The primary endpoint was IgAVN remission defined as urine protein-to-creatinine ratio < 20 mg/mmol without impaired eGFR one year after disease onset. RESULTS: A total of 359 patients with IgAVN were included with a median follow-up time of 249 days (range 43-809). One hundred eight (30%) patients received oral steroids alone, 207 (51%) patients received three methylprednisolone pulses followed by oral steroids, and 44 patients (12.5%) did not receive steroids. Thirty-two children treated with oral steroids alone were compared with 32 matched control patients who did not receive steroids. One year after disease onset, IgAVN remission proportion was not different between these two groups: 62% versus 68%, respectively. Ninety-three children treated with oral steroids alone were compared with 93 matched patients treated with three methylprednisolone pulses followed by oral corticosteroids. IgAVN remission proportion was not different between these two groups: 77% versus 73%, respectively. CONCLUSION: The benefit of oral steroids alone and methylprednisolone pulses could not be established based on this observational study. Randomized controlled trials are thus required to determine the efficacy of steroids in IgAVN. A higher resolution version of the Graphical abstract is available as Supplementary information

    Transplantation

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    Kidney transplantation (KT) is the optimal treatment for children with end-stage kidney disease. The aim of this study was to evaluate the impact of preemptive kidney transplantation (PKT) and of pretransplant dialysis duration on graft survival among French pediatric kidney transplant recipients. We analyzed all first pediatric kidney-only transplantations performed in France between 1993 and 2012. A Cox multivariable model was used to investigate the association of PKT and pretransplant dialysis time with the hazard of graft failure defined as death, return to dialysis, or retransplant, whichever occurred first. Patients (n = 1911) were included, of which 380 (19.8%) received a PKT. Median time of follow-up was 7.0 y. PKT was associated with a 55% reduction of the hazard of graft failure at any time after KT compared with patients transplanted after dialysis (hazard ratio, 0.45; 95% confidence interval, 0.33-0.62), after adjustment for recipient sex and age, primary kidney disease, donor age and type (living or deceased donor), number of HLA mismatches, cold ischemia time, and year of transplantation. A reduction of the hazard of graft failure was found in PKT whatever the compared duration of dialysis, even when <6 mo and whatever the dialysis modality. Results were similar in multiple sensitivity analyses. In France, PKT among pediatric patients is associated with a better graft survival when compared with KT after dialysis, even when <6 mo. Based on these findings, we suggest that PKT should be considered as the treatment of choice for children with end-stage kidney disease
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