Conrad’s Picture of Irony in “An Outpost of Progress”

Les fictions de Joseph Conrad se déroulent généralement dans des lieux reculés du globe. L’une de ses premières nouvelles, ‘Un Avant-poste du progrès’, publié dans Inquiétudes (1898), se rapporte à l’expérience coloniale européenne en Afrique. L’histoire met en opposition le mercantilisme brutal du conquérant et un mode de vie africain sans complexité. Le lieu de cette nouvelle est le Bassin du Congo, région bien connue de Conrad, et où il a pu observer l’infâme commerce de l’ivoire. Dans le récit, les descriptions panoramiques du décor alternent avec des images saisissantes de dureté. Une approche afro-centriste et postcoloniale de l’œuvre y relèverait une diégèse et des tropes révélant un environnement et un peuple dont la stabilité est compromise. Le traitement par la satire des deux « héros » représentant l’Occident en Afrique semble soutenir ce point de vue. Mais le récit , malgré son apparence iconoclaste, n’en révèle pas moins l’ambivalence de Conrad vis-à-vis de l’Empire

Conrad’s Picture of Irony in “An Outpost of Progress”

Les fictions de Joseph Conrad se déroulent généralement dans des lieux reculés du globe. L’une de ses premières nouvelles, ‘Un Avant-poste du progrès’, publié dans Inquiétudes (1898), se rapporte à l’expérience coloniale européenne en Afrique. L’histoire met en opposition le mercantilisme brutal du conquérant et un mode de vie africain sans complexité. Le lieu de cette nouvelle est le Bassin du Congo, région bien connue de Conrad, et où il a pu observer l’infâme commerce de l’ivoire. Dans le récit, les descriptions panoramiques du décor alternent avec des images saisissantes de dureté. Une approche afro-centriste et postcoloniale de l’œuvre y relèverait une diégèse et des tropes révélant un environnement et un peuple dont la stabilité est compromise. Le traitement par la satire des deux « héros » représentant l’Occident en Afrique semble soutenir ce point de vue. Mais le récit , malgré son apparence iconoclaste, n’en révèle pas moins l’ambivalence de Conrad vis-à-vis de l’Empire