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    De la tranchée au « Paris de la Deuxième Guerre » : réflexions d’Ernst Jünger sur la guerre

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    La première partie de l’article analyse brièvement les nombreux textes de guerre d’Ernst Jünger. La description de la guerre s’avère être un combat incessant et acharné de l’auteur avec son propre texte. Orages d’acier et Le combat comme expérience intérieure qui jouissent parmi les écrits de jeunesse d’Ernst Jünger d’un statut particulier sont étudiés ici à partir de la mentalité de l’ancien soldat du front. La deuxième partie montre l’évolution de l’auteur par rapport à sa première expérience de la guerre en fonction des notations de son journal tenu durant la Deuxième Guerre mondiale. Le journal met en lumière une fracture et un tournant dans la pensée et la production littéraire d’Ernst Jünger. En méditant sur son propre parcours, l’auteur en arrive à présenter la deuxième expérience de la Guerre comme point de départ d’une réflexion sur les nouveaux devoirs de l’homme après l’expérience terrible des deux guerres.Der erste Teil des Artikels analysiert kurz die zahlreichen Kriegsschriften Ernst Jüngers. Die Beschreibung des Krieges erweist sich als ständige, hartnäckige Auseinandersetzung des Autors mit dem eigenen Text. In Stahlgewittern und Der Kampf als inneres Erlebnis, die im Frühwerk des Autors eine Sonderstellung einnehmen, werden hier unter Berücksichtigung der Mentalität vom ehemaligen Frontsoldaten untersucht. Der zweite Teil soll die Entwicklung von der Einstellung des Autors zum ersten vergangenen Kriegserlebnis aufzeigen, wie sie sich im Tagebuch des Zweiten Weltkrieges abzeichnet. Dieser Text markiert einen Bruch und einen Wendepunkt in Ernst Jüngers Denken und Schaffen. Der Autor kann das zweite Kriegserlebnis als Ausgangspunkt von Überlegungen zur neuen Aufgabe des Menschen nach der furchtbaren Erfahrung beider Weltkriege auslegen, indem er über das eigene Werden reflektiert

    L’impossible retour de Georges Bernanos et d’Ernst Jünger

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    Il est permis de redouter la guerre, il est excusable de la maudire, on n’a pas le droit de la diffamer. Qui la diffame, diffame aussi le soldat, c’est-à-dire porte un coup même au cœur de la patrie. (Georges Bernanos) Georges Bernanos (1888-1948) était âgé de 26 ans lorsque la guerre éclata en 1914. Bien que de santé fragile – il avait été réformé pour raison de santé en 1911 – il réussit à se faire incorporer dans le 6e régiment de Dragons. Il combattit sur le front où il fut blessé en 1918..

    Le récit et/ou la vie

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    Le récit, son public, l’acte de narration et la vie ont toujours été étroitement liés. Dans cet ouvrage, il sera surtout question des modalités de la représentation, quel que soit le statut du personnage au centre de la représentation, que celui-ci soit réel ou imaginaire, inconnu ou célèbre. Les études rassemblées vont de l’analyse de cas à des contributions plus générales et balaient plusieurs siècles, de la Renaissance à nos jours. Elles présentent autant de dialogues entre germanistes, romanistes et spécialistes des arts, entre médiateurs de la culture et universitaires. Œuvres littéraires et artistiques, échanges épistolaires, ouvrages théoriques et documents historiographiques y sont mis en regard. Des témoignages ou œuvres de médiation entre passé et présent, cultures allemande et française permettent d’abord d’entrer dans le jeu des correspondances entre le récit et la vie, l’art et son public. Les rapports entre la réalité et la fiction, qui sont consubstantiels aux œuvres mettant en scène des vies sous un angle (auto)biographique, sont ensuite analysés. Enfin, les différentes formes que le lien entre le récit et la vie est susceptible de prendre sont observées aux périodes charnières où la rationalité et les valeurs qui lui sont traditionnellement rattachées sont mises en question
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