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    Le jeu entre stéréotypes et narration dans le roman noir

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    Aujourd'hui, les romans noirs ont en commun une intrigue liée à une transgression criminelle des règles sociales. Ce cadre thématique, qui peut donc se définir comme un stéréotype, permet de classer ces romans dans le domaine de la littérature de genre, laquelle est encore largement assimilée à la paralittérature. Pourtant, le genre noir joue constamment sur son appartenance au domaine paralittéraire en travaillant sur les stéréotypes qui le définissent. En effet, ceux-ci autorisent le renouvellement du genre par l’emploi de procédés narratifs qui construisent des romans hétérogènes, où la progression est discontinue. L'emploi de ces procédés narratifs concerne aussi bien le point de vue – multiplication des personnages focalisateurs – que l'ordre du récit, avec des retours en arrière qui entretiennent des liens fondamentaux avec la reconfiguration de l'intrigue, ou encore le collage de discours non-fictionnels. Cette hétérogénéité narrative donne toute sa place à la question de la réception, puisqu’il s’agit de contourner les attendus des stéréotypes thématiques par des structures narratives qui les disséminent, en jouant avec le lecteur

    Du récit minimal à l’histoire lue

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    L’usage courant du terme récit, comme « présentation orale ou écrite d’événements réels ou imaginaires » ou comme « œuvre littéraire narrant des faits vrais ou imaginaires », s’il s’applique tout à fait aux œuvres romanesques patrimoniales, paraît bien impropre à définir ces œuvres, plutôt contemporaines, dont l’enjeu semble être de raconter de manière lacunaire, incomplète ; quant à celles qui racontent un non-événement, cela constitue-t-il un récit ? Certes, il s’agit bien là de questions a..

    Le roman noir, le discontinu et la lecture noire

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    Le roman noir est aujourd’hui considéré comme un sous-genre de l’ensemble policier, au même titre que le roman d’énigme et le roman à suspense. Tous trois se caractérisent par une histoire fondée sur une transgression criminelle, un meurtre le plus souvent ; et l’intrigue des romans noirs contemporains est fréquemment fondée sur un crime ou un délit, ayant un rapport avec l’expression d’un trouble, social le plus souvent. Le genre noir est donc le genre privilégié de l’expression de la critiq..

    Le jeu entre stéréotypes et narration dans le roman noir

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    Aujourd'hui, les romans noirs ont en commun une intrigue liée à une transgression criminelle des règles sociales. Ce cadre thématique, qui peut donc se définir comme un stéréotype, permet de classer ces romans dans le domaine de la littérature de genre, laquelle est encore largement assimilée à la paralittérature. Pourtant, le genre noir joue constamment sur son appartenance au domaine paralittéraire en travaillant sur les stéréotypes qui le définissent. En effet, ceux-ci autorisent le renouvellement du genre par l’emploi de procédés narratifs qui construisent des romans hétérogènes, où la progression est discontinue. L'emploi de ces procédés narratifs concerne aussi bien le point de vue – multiplication des personnages focalisateurs – que l'ordre du récit, avec des retours en arrière qui entretiennent des liens fondamentaux avec la reconfiguration de l'intrigue, ou encore le collage de discours non-fictionnels. Cette hétérogénéité narrative donne toute sa place à la question de la réception, puisqu’il s’agit de contourner les attendus des stéréotypes thématiques par des structures narratives qui les disséminent, en jouant avec le lecteur

    L’enseignement du français en CAP depuis 1945

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    En 2007, la voie professionnelle connaît une réforme d’importance qui redistribue la carte des formations : elle redonne une place à un diplôme centenaire, le certificat d’aptitude professionnelle (CAP), acte la disparition de la formation au brevet d’études professionnelles (BEP) créé en 1966, fait passer le baccalauréat professionnel de quatre à trois ans et offre à ses titulaires un accès plus large aux études techniques supérieures. Cette réforme est révélatrice des différentes missions a..

    L’extrait et la fabrique de la littérature scolaire

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    International audiencePour Barthes, « La littérature, c’est ce qui s’enseigne, un point c’est tout » : le lien entre l’école et la fabrication du littéraire semble indissociable. C’est pour tenter de comprendre comment la littérature s’est constituée comme objet scolaire que le réseau Helice (Histoire de l’Enseignement de la Littérature, Comparaison Européenne), composé d’une vingtaine de chercheurs de pays européens ou du Québec, a été créé en 2010.Les travaux du groupe s’organisent à partir de plusieurs approches (didactique, historique et comparatiste) dont l’intérêt est de dé-naturaliser la relation qui existe entre la littérature et l’école et d’interroger l’enseignement d’une discipline qui semble souvent aller de soi.Après la fable et la lettre, le groupe Helice s’attache maintenant à étudier l’extrait appréhendé comme un objet susceptible de rendre compte des processus de scolarisation de la littérature.Dans cet ouvrage, les chercheurs d’Helice ont étudié la façon dont l’œuvre littéraire est scolarisée sous la forme particulière de l’extrait, qui en retour fabrique la littérature de l’école. Le premier chapitre étudie l’émergence de l’extrait au fil du temps et son usage, indissociable de sa relation avec l’œuvre dont il provient. Le deuxième chapitre envisage de manière comparatiste les usages de l’extrait dans la formation du lecteur et du scripteur, dans différents pays et segments scolaires, à différents moments, voire dans différents contextes disciplinaires. Le troisième chapitre analyse comment les œuvres de plusieurs grands auteurs patrimoniaux sont lues à l’école

    La narration et ses enjeux dans le roman noir contemporain

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    Aujourd'hui, les romans noirs ont en commun une thématique particulière, liée à une transgression criminelle des règles sociales. À l'intérieur de ce cadre thématique, le genre se renouvelle par la remise en cause des structures et des procédés narratifs conventionnels. Que cherchent à produire les auteurs par ce travail sur la narration ? Quels en sont les enjeux ? L'emploi de ces procédés narratifs hors normes concerne aussi bien le point de vue multiplication des personnages focalisateurs, jeux sur le point de vue que l'ordre du récit, avec des retours en arrière qui entretiennent des liens fondamentaux avec la reconfiguration de l'intrigue. Les romans noirs sont donc hétérogènes, et le rôle central du narrateur s'affaiblit. Cette hétérogénéité est d'abord textuelle et compose des romans polyphoniques et dialogiques. Elle est aussi générique : de nombreux romans, hybrides, témoignent du mélange des genres. L'hétérogénéité pose également la question de la réception et de la lecture noire : relation dialogique particulière entre l'auteur et son lecteur, importance du jeu. L'ensemble permet de considérer le roman noir en fonction de l'esthétique postmoderniste.Today, romans noirs have in common a particular thematics, linked to a criminal transgression of the social rules. Within this thematic frame, structures and conventional narrative processes have been reconsidered allowing for a renewal of the genre. What outcome have the writers in mind when they work on the narration ? What are the stakes ? The use of these outstanding narrative processes, relates not only to the standpoint - multiplication of the focusing characters, playing with the point of view - but also to the timeline of the story, with flashbacks maintaining fundamental links with the plot rearrangement. The romans noirs are thus heterogeneous and the central role of the narrator weakens. On the one hand this heterogeneity is textual and allows for polyphonic and dialogic fictions. On the other hand, it is also generic : numerous novels show a mixture of the genres. Heterogeneity also questions us on the reception and the noir reading : a specific dialogic relationship between the writer and the reader, the importance of the play, are elements allowing us to consider the noir fiction according to the postmodernist aesthetics.PARIS3-BU (751052102) / SudocSudocFranceF

    Classes d’aides maternelles, classes de maçons : la question du genre dans la genèse de la discipline français en LP

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    Lopez Maryse, Belhadjin Anissa. Classes d’aides maternelles, classes de maçons : la question du genre dans la genèse de la discipline français en LP. In: La Lettre de l'AIRDF, n°63, 2018. pp. 23-28

    Les réformes en lycée professionnel de 1945 à 2009 : quelles incidences pour la discipline français ?

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    La voie professionnelle en France occupe une place à part dans le système scolaire ; accessible après la classe de troisième, censée mener à une professionnalisation rapide, elle est de fait largement considérée comme une voie d’orientation par défaut. Dans ce cadre, les évolutions de la discipline du français sont intéressantes à observer aux travers des différentes réformes qu’a connues cette voie. Ainsi, entre 1945 et 1967, la discipline s’est-elle peu à peu alignée sur le secondaire en perdant sa place ancillaire par rapport aux enseignements de métier. La seconde période observée est celle de la création des baccalauréats professionnels en 1985. Tout d’abord pensée en deux ans après le BEP, la dimension professionnelle de ce nouveau baccalauréat est très présente dans les programmes de français. Elle s’efface peu à peu et, à l’occasion de la réforme de 2009 où la formation au baccalauréat professionnel passe à trois ans après la classe de troisième, elle disparaît totalement alors qu’est revendiquée l’inscription dans une continuité du collège à l’enseignement supérieur. Ces transformations montrent qu’il est aujourd’hui difficile de penser la question de la culture à donner aux élèves en difficulté scolaire se préparant à un métier.The professional track in France occupies a special place in the school system; accessible after the fourth year of middle school, supposed to lead to a rapid “professionalization”, it is actually widely considered as a default track. In this context, the changes to French as a discipline are interesting to observe in the various reforms this track has been through. Between 1945 and 1967, the discipline thus aligned itself little by little with the secondary sector by losing some of its ancillary character with regard to professional education. The second period observed is that of the creation of vocational baccalauréats, in 1985. First of all planned for two years after the BEP (Middle School Leaving Certificate), the professional dimension of this new baccalauréat was very present in the curricula for French. It gradually diminished and when, in the reform of 2009, the professional baccalauréat was extended to three years after Middle School, it disappeared altogether, even though it was recommended that it be taught between the middle school and higher education. These transformations show that it is difficult today to think about what culture should be given to underachieving students preparing for a trade

    Lire des œuvres en extraits, quels enjeux pour l’enseignement de la littérature ?

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    International audienceThe relationship between a work and extracts from it, which is the subject of this dossier, can be approached both as a means and a product of teaching of literature in schools. On the one hand, because extracts help to convert cultural topics into teaching topics, and on the other hand, because they are created by schools which, through them, develop and transmit a certain representation of literature. The school is, therefore, one of the drivers of literary production, one of the places where corpora are compiled, where works become part of a national or world heritage. Based on the observation that extracts have implications for the teaching of literature and the selection of works for study in schools, the various articles seek to ascertain the relationships which are established between a work and extracts from it. Firstly, by emphasising the role of extracts in students' reading. Secondly, by revealing the importance of extracts in the process of enshrining works as part of the national heritage. Finally, through these articles, we reveal how extracts reveal the challenges involved in teaching literature.La relation entre l’œuvre et l’extrait, qui est l’objet de ce dossier, peut être abordée à la fois comme moyen et produit de la scolarisation de la littérature. D’une part parce que les extraits contribuent à transformer des objets culturels en objets à enseigner, d’autre part parce qu’ils sont créés par l’école qui élabore et transmet, à travers eux, une certaine représentation de la littérature. L’école est ainsi l’une des instances de fabrication du littéraire, l’un des lieux où s’instituent les corpus, où les œuvres entrent dans un patrimoine national ou mondial. Partant du constat que l’extrait influence l’enseignement de la littérature et la scolarisation des œuvres, les différents articles tentent de saisir les relations qui se nouent entre l’œuvre et les extraits. Tout d’abord en soulignant le rôle des extraits sur la lecture des élèves. Ensuite, en révélant l’importance des extraits dans les processus de patrimonialisation des œuvres. Enfin, à travers ces articles, nous découvrons comment les extraits révèlent les enjeux de l’enseignement de la littérature
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