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La qualité des plants de chêne-liège en pépinière - Effet du volume du conteneur et du substrat
Dans la forêt de la Maâmora (Maroc), les plantations de chêne-liège suscitent de grandes inquiétudes suite aux résultats souvent médiocres sur le terrain. Les premiers constats des échecs mettent en cause la qualité des plants produits en pépinière. Ce travail consiste à étudier la qualité des plants élevés hors sol, en rapport avec le volume du conteneur et la nature du substrat. L’expérimentation menée dans la pépinière de Sidi Amira (est de Salé), concerne l’élevage des plants dans des conteneurs alvéolés rigides de 400, 500 et 650 cm3, avec un substrat composé de compost d’Acacia cyanophylla et de terreau, mélangés dans des proportions variées. Le plan de l’expérience en pépinière était un dispositif complètement aléatoire. Après un an de séjour en pépinière, un total de 408 plants a fait l’objet de mesures, en laboratoire, de hauteurs, de diamètres aux collets et des biomasses aérienne et souterraine à l’état anhydre. Un sous-échantillon a subi un diagnostic de l’architecture racinaire. En parallèle à cette étude de laboratoire, la capacité de croissance racinaire a été étudiée dans un carreau de la pépinière. Les résultats peuvent être résumés comme suit : le conteneur de 500 cm3 et le compost mélangé à proportion égale avec du terreau donnent de bons résultats ; les déformations racinaires, nombreuses et diverses, ne sont pas en rapport évident, ni avec le substrat ni avec le volume du conteneur. Cependant, les nœuds d’étranglement sont plutôt plus représentés dans les conteneurs de faible volume ; le test de capacité de croissance racinaire montre que, dans l’ensemble, les racines n’arrivaient pas à sortir suffisamment de la motte. Ce phénomène est probablement dû à la sécheresse accrue pendant la période d’essai
Biomasse ligneuse et foliaire des taillis d’arganier dans le plateau des Haha, Maroc
Dans un contexte semi-aride à aride, soumis à de fortes pressions climatiques et anthropiques, l’arganeraie marocaine procure des biens et services indispensables aux populations locales. L’objectif principal de cette étude est de quantifier l’offre potentielle en biomasse ligneuse et foliaire de l’arganeraie des Haha, qui occupe 131 000 ha dans la région d’Essaouira
Semis et plantations dans la forêt de chêne-liège de la Maâmora (Maroc) -
Cet article montre de manière très claire qu'avec une bonne connaissance des conditions du milieu et particulièrement du milieu édaphique et des techniques de reboisement adaptées, les semis de chêne-liège peuvent apporter des résultats intéressants qui offrent des perspectives positives pour la reforestation de la forêt de la Maâmora
Relations sol-productivité chez la variété maghrebiana du pin maritime (Pinus pinaster Sol.). Cas des reboisements du Rif oriental et du Moyen Atlas oriental, Province de Taza au Maroc.
La variété maghrebiana du pin maritime spontanée au Maroc, est, de par sa résistance au froid, considérée comme une essence de base pour les reboisements de montagne. Toutefois ses affinités vis-à -vis du sol sont mal connues, c'est pourquoi, une analyse des relations entre la productivité de cette variété et la composition physico-chimique du sol est décrite dans cet article
Productivité du pin maritime (Pinus pinaster Sol.var.magh) en peuplements artificiels dans le nord du Maroc
Le pin maritime est largement utilisé pour les reboisements en montagne au Maroc. Ayant atteint environ 15 à 20 ans, ces plantations n'ont en général pas encore d'aménagement normalisé . Dans la perspective d'arriver à une gestion appropriée de ces plantations, l'objectif est de parvenir ici à une estimation de la productivité du pin maritime en utilisant la hauteur dominante
La productivité des peuplements naturels de pin d'Alep dans la forêt de Tamga (Haut Atlas marocain).
La forêt de pin d'Alep (Pinus halepensis Miller) de Tamga (Haut Atlas Occidental marocain), encaissée dans la vallée de l'oued Ahansal, est caractérisée par une production remarquable par rapport aux performances habituelles de cette espèce. L'étude a défini des classes de croissance dans cette pinède et a mis en évidence les facteurs du milieu susceptibles d'expliquer ces classes
Typologie et modèles de croissance des jeunes peuplements de chêne-liège issus de semis de glands dans la Maâmora (Maroc)
La suberaie de la Maâmora au Maroc a fait l’objet de nombreuses études. La régénération artificielle a tout particulièrement été testée pour pouvoir répondre au vieillissement de cette forêt. Il faut maintenant pouvoir disposer d’un véritable guide de sylviculture pour ces jeunes peuplements. L’étude présentée ici, basée sur des mesures dendrométriques et sur les caractéristiques du milieu, souhaite y contribuer
Régénération artificielle du chêne-liège dans la forêt de la Mâamora (Maroc)
La suberaie de la Mâamora au Maroc, objet de trois aménagements depuis 1950, est actuellement dans un état de végétation préoccupant. Les récoltes réitérées de liège, le parcours abusif et le ramassage des glands doux de cette forêt sont à l'origine de son vieillissement et de ses difficultés de rajeunissement. Les efforts de régénération artificielle consentis depuis plusieurs décennies sont vaines et insuffisantes. La présente étude consiste à faire un bilan actualisé de l'ensemble des travaux de régénération antérieurs, en vue de mettre en évidence les contraintes écologiques et sociales. À la suite d'une stratification des périmètres en fonction de l'âge des semis et de la continentalité, un inventaire du milieu et du peuplement a été effectué sur un total de 200 placettes carrées de 5 ares. L'analyse de l'information a été abordée par trois méthodes d'analyse numérique complémentaires
Comportement des provenances australiennes d'Eucalyptus camaldulensis dans la forêt de la Mâamora (Maroc) Cas des dispositifs de Machrâa El Kettane et Bouirat Cherrat
Ce travail porte sur l'étude de la variabilité intra-spécifique pour l'adaptation et la production chez 30 provenances australiennes d'Eucalyptus camaldulensis. Ces provenances proviennent de peuplements géographiquement disjoints, répartis entre 15 et 750 m d'altitude. L'étude a été menée dans des dispositifs expérimentaux implantés en 1992 en Mâamora occidentale et orientale, dans le but de sélectionner la, ou les meilleures provenance(s) pour les reboisements dans la région. Les caractères étudiés sont des caractères d'adaptation, de vigueur et de production. L'analyse de la variance met en évidence une variabilité intraspécifique importante. L'étude de l'effet station montre d'une part, l'existence de provenances stables lors du passage d'un dispositif à l'autre et d'autre part, l'importance de la station sur l'adaptation, la vigueur et la production des provenances. Les résultats obtenus mettent en relief la supériorité des provenances originaires de Victoria qui présentent une bonne adaptation aux conditions écologiques. Les corrélations entre les caractères d'adaptation sont non significatives, ce qui impose une vigilance lors de la sélection. Autrement dit, il est nécessaire de laisser à la plantation le temps nécessaire pour qu'elle puisse exprimer son comportement vis-à -vis des conditions du milieu
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