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    Religions de Rome et du monde romain

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    Nous avons d’abord clos notre étude des lieux de culte et communautés religieuses dans le Levant central par ses zones septentrionales (de la Haute Galilée à l’Anti‑Liban en passant par le mont Hermon). Leurs sanctuaires peri/ extra‑urbains et villageois attestent de traditions culturelles diverses et de pratiques et formes d’organisation religieuses qui renvoient à des référents culturels mêlés et posent des questions de traductibilité. Le deuxième semestre a été consacré à un bilan des changements et interactions religieux dans le monde romain oriental étudiés pendant une vingtaine d’années. Quatre thèmes, entrelacés, ont été choisis pour leur capacité à cristalliser à la fois les conditions de ces changements et leurs manifestations en termes religieux – entre l’impact religieux de l’arrivée de l’imperium romain dans les cités et des dynamiques rituelles et théologiques

    Les discours chrétiens sur la « fin des cultes » publics au Levant : l’argument des sanctuaires

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    La « fin des cultes » est plus facile à repérer dans les sanctuaires, disparus par destruction volontaire, abandon ou réaffectation. Les religions traditionnelles, et leurs sociétés, sont construites sur la spatialité : l’espace sacré est à la fois le « lieu » du dieu et un lieu de repère culturel et identitaire qui dépasse le cadre rituel. Les discours chrétiens sur la « fin des cultes », parce qu’ils ont polémiqué avec des conceptions religieuses spatialisées (« paganisme » et judaïsme), se sont emparés de cette symbolique spatiale pour écrire le récit de la christianisation au Levant – à confronter au modèle utopien de Jonathan Z. Smith – et dessiner des exempla de saints hommes. Avec trois cas du ive siècle (Aelia Capitolina, Aphaca/Héliopolis et Gaza), on analyse l’argument des sanctuaires dans ces discours.The “end of cults” is easier to pinpoint in sanctuaries, which disappeared after either voluntary destruction, abandonment or reoccupation. Traditional religions, and their societies, are built on spatiality : the sacred place is both the “locus” of the divinity and a cultural and identity landmark that goes beyond its ritual use. Because Christian discourses on the “end of cults” were engaged with spatialized religious conceptions (“paganism” and Judaism), they took over this spatial symbolism for writing the story of Christianization in the Levant – thus challenging the utopian model of Jonathan Z. Smith – and for drawing the exempla of holy men. On the basis of three cases from the fourth century (Aelia Capitolina, Aphaca/Heliopolis, and Gaza), this paper analyzes how these discourses used the argument of sanctuaries

    Religions de Rome et du monde romain

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    Au premier semestre, l’enquête sur les pratiques rituelles mystériques, qui a pour horizon une réflexion sur la définition des mystères antiques – l’idée du développement d’une religiosité individuelle préoccupée de soucis métaphysiques, et le modèle interprétatif qui prend Éleusis et l’orphisme comme matrice de tous les cultes à mystères, selon la vision d’un religieux uniforme –, s’est concentrée sur les « mystères » impériaux. Au second semestre, l’enquête a porté sur les puissances divines en action, en ce qu’elles peuvent éclairer l’une des questions les plus débattues dans la caractérisation des polythéismes : celle de la cohabitation des puissances, donc de leurs puissances, autrement dit, celle de l’envergure de la puissance des dieux dans des mondes divins pluriels

    Religions de Rome et du monde romain

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    Programme de l’année 2006-2007 : I. Les « religions orientales » dans le monde romain : autour des Mystères de Mithra de F. Cumont (suite et fin) — II. La vie religieuse dans les cités de l’Anatolie romaine. 1. Les colonies romaine

    Religions de Rome et du monde romain

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    Les deux thèmes traités cette année se sont largement fait écho dans la mesure où une partie de la documentation relative aux figures supérieures impersonnelles ou anonymes étudiées au premier semestre vient de Stratonicée de Carie, dont nous avons poursuivi l’étude de la vie religieuse au second semestre

    Religions de Rome et du monde romain

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    Poursuivant nos recherches sur les évolutions religieuses entre la période hellénistique et le début de l’époque romaine dans les cités de l’Anatolie, le questionnement de ce semestre a concerné les formes et modalités de l’impact (évolutions, modifications ou changements), sur les pratiques religieuses, de l’arrivée de Rome sur la scène est-méditerranéenne. La question prenait la suite des dernières études de l’an dernier (voir Annuaire EPHE-SR 121, p. 188) qui, en comparant des documents similaires antérieurs à l’arrivée de Rome (au iiie siècle avant notre ère) et après l’arrivée de Rome (à partir du iie siècle), montraient que l’attitude des cités face à Rome – et, pour le volet religieux, l’affirmation de leur place sur l’échiquier géopolitique au moyen de leur grand sanctuaire local autant que leur attitude face au culte des souverains (imperatores puis empereurs) – reproduisait dans les grandes lignes celles déjà suivies à la période hellénistique

    Fritz Graf, Roman Festivals in the Greek East : From the Early Empire to the Middle Byzantine Era

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    Un ouvrage de Fritz Graf est toujours un événement pour le monde scientifique de l’Antiquité classique préoccupé de religion(s). Celui-ci l’est plus encore tant il est nourri de toute l’œuvre du collègue de l’Université d’État de l’Ohio (voir https://classics.osu.edu/people/graf.65, pour sa bibliographie). Certes, le thème traité s’inscrit dans la déferlante récente d’excellents travaux sur les fêtes et festivals dans les cités grecques d’Orient que la recherche – dont l’A. lui-même (DOI : 10..

    Quel regard sur les paganismes d’époque impériale ?

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    Les analyses historiennes – plus spécialement en histoire des religions – sont-elles suffisamment attentives aux préjugés qui risquent d’accompagner des catégories herméneutiques forgées par la tradition judéo-chrétienne ? L’article questionne, d’abord, la terminologie savante utilisée pour rendre compte de certaines architectures du polythéisme gréco-romain d’époque impériale. Il examine ensuite des témoignages qui entrent dans la question fort discutée de l’évolution religieuse à partir du iie siècle de notre ère. Une rapide intrusion dans le dossier des adresses acclamatoires et d’éloge s’efforce d’illustrer les possibles déformations dans notre perception des paganismes.Are academic studies, mainly in history of religions, as cautious as needed with biased judgements that might go with hermeneutic categories moulded by Judaeo-Christian tradition? Firstly the paper investigates the scholarly terminology used for explaining some of the polytheism’s architectures during the imperial period. It then focuses on testimonies that belong to such a debated question as that of religious mutations from the second century onwards. A flash on ritual acclamations and eulogies intends to enlighten possible biases in our perception of paganisms

    Les dieux « nomothètes ». Oracles et prescriptions religieuses à l’époque romaine impériale

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    Quelles sont les raisons du recours à une norme révélée comme instance de fondation ou de légitimation religieuse ? Ancré dans une représentation théologique, le ressort déterminant de l’intervention des dieux dans des affaires religieuses réside dans la fonction sociale des oracles, revêtus des vêtements de vérité reconnus au commerce direct des dieux. Aussi, la quête caractéristique de l’époque tardive pour des voies de salut et des révélations de théologie fondamentale n’a-t-elle pas tari les oracles à prescriptions rituelles. Il convient donc de se demander si, à une époque où la littérature est envahie par les préoccupations religieuses, l’accent mis sur les consultations à sujets théologiques n’est pas le résultat d’un « effet de loupe ».Which reasons might explain the wish for a revealed rule in order to found or legitimate religious realities? Being rooted on a theological representation, the main, active motive for divine intervention within the religious realm lies in the social function of oracles, which are invested with truth’s garments related to gods’ direct communication. As a consequence, in late period, search for salvation’s paths and speculative theology’s revelations did not dry the flow of oracles with cultic contents. Therefore, it is wondered if emphasis on questions concerned with theological matters is not a “magnifying glass” effect, at a time when literature is invaded with religious interests

    Religions de Rome et du monde romain

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    La vie religieuse dans les cités de l’Anatolie romaine. – 2. Stratonicée de Carie Poursuivant la recherche initiée l’an dernier sur les modalités et mécanismes de l’évolution de la vie religieuse en Anatolie après l’installation d’un nouveau pouvoir central, celui de Rome, nos travaux sont passés d’une colonie romaine à une cité grecque, Stratonicée de Carie. Car, par delà des milieux culturels différents, cette cité présente avec Antioche de Pisidie, étudiée l’an dernier, plusieurs points co..
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