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Definitions and Measures of ICT Impact on Growth: What is Really at Stake?
Many innovations have been introduced in national accounts in order to better gauge the information and communication technologies (ICT) diffusion impact: new ICT definitions; recognition of business and government software expenditures as fixed investment; hedonic price index. Nevertheless, there still does not exist any clear consensus about the magnitude of the ICT impact on growth. Our aim is to propose some explanations of this relative failure and also show that the debate should not be exclusively centered on quantitative methods. To this end, we take a close look at the two main questions concerning the debate surrounding the measure of the ICT impact: 1) Are there any substantial total factor productivity (TFP) gains generated by ICT diffusion or is it only a classic story of capital deepening increase ? 2) If there are indeed TFP gains, are they limited to ICT producers, as Robert J.Gordon claims, or is there any diffusion to ICT users ? The answer to the first question is really important only if it determines the length and the extent of an eventual growth cycle impulsed by ICT. The possibility that productivity gains mainly due to capital deepening generate strong and durable growth has been theoritically demonstrated by Greenwood and Jovanovic (1998), thanks to a vintage capital model. We precise the conditions under which this result can be obtained and discuss their empirical relevance. According to this approach, the true debate concerns the durability of the present technological shock, instead of its capacity to generate an autonomous technical progress. The answer to the second question is crucial because it could guide industrial policy choices. If TFP gains are limited to ICT producers, should a country always be an ICT producer, or will it anyway grow at a strong pace thanks to the fall of ICT prices ? The relevance of this economic debate is unfortunately poised by the shortcomings of available statistical tools. On one hand, the distinction between ICT users and producers is purely discretionary. On the other hand, TFP measure is completely distorted by the method used to evaluate the value of capital (cost-based prices against adjusted-quality prices). That is why we argue that the international diffusion of growth gains due to ICT essentially depends on the capacity of ICT producers' countries to stay in a rent keeping situation. The text is divided into two parts. The first one first makes a quick assessment of the adaptation of american national accounts to the " new economy ", and then underlines the limits of these changes. The second one shows that the economic debate on the importance of TFP gains acceleration and where they occur, although more complex because of these limits, can quite ignore them thanks to the implications of some endogeneous growth and international trade models.ICT; multifactor productivity; national accounts; hedonic prices
Débat sur les perspectives économiques à court terme du 21 avril 2008
Les prévisions occupent une place particulière dans le débat public en économie. Elles sont généralement considérées comme des prédictions, qualifiées fréquemment d’optimistes ou de pessimistes, comme si elles dépendaient de l’humeur des équipes qui les réalisent. Certes, en un sens, la prévision est un art tant elle dépend des signes précurseurs que nous livre le présent, de l’interprétation des évolutions en cours, de la capacité des économistes de sélectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l’intérêt n’est qu’anecdotique. Mais elle est surtout une science puisqu’elle consiste à déduire des informations dont on dispose sur le présent une vision de l’avenir. Elle ne peut être formulée en dehors d’un cadre général d’interprétation, c’est-à-dire d’une théorie qui met en relation les informations que l’on privilégie et les variables que l’on cherche à prévoir.
Parmi ces informations, certaines, cruciales, ne sont pas vraiment disponibles car, pour l’essentiel, elles dépendent de décisions à venir et qu’il n’existe pas vraiment de théorie permettant de déduire des données existantes ce que seront ces décisions. Il faut donc formuler des hypothèses alternatives et retenir celles qui nous paraissent les plus vraisemblables. Dès lors, les erreurs de prévision peuvent avoir au moins trois origines : une insuffisance d’information sur le présent, une mauvaise spécification théorique, la non réalisation de certaines hypothèses. De surcroît, il existe une incertitude irréductible au sens ou certains événements sont imprévisibles, alors même que leur conséquence sur l’activité économique est déterminante. Voilà pourquoi les chiffres associés à une prévision sont éminemment fragiles, qu’ils doivent être considérés comme conditionnels aux hypothèses que l’on formule, aux données dont on dispose et au cadre théorique dans lequel on raisonne.
Il m’a donc semblé nécessaire que les prévisions réalisées par l’OFCE soient publiées en même temps qu’un débat autour de ces prévisions. Cela offre le double avantage de rendre explicite le doute inhérent à tout exercice de prévision pour les raisons déjà exposées, et de participer au pluralisme nécessaire à l’indépendance et au sérieux des études économiques. Une prévision, pour rigoureuse qu’elle soit, n’est pas un exercice mécanique au terme duquel la vérité serait révélée, mais une « histoire » raisonnée du futur délivrant des résultats incertains. Il est utile d’en comprendre d’emblée les limites, pour ne point s’en servir comme d’un argument d’autorité, à l’instar de ce qui est trop fréquemment le cas.
Jean-Paul Fitouss
La politique budgétaire américaine sous la présidence Clinton : un rêve de cigale
Au cours de la décennie qui vient de s'écouler, le paysage budgétaire américain a radicalement changé. Le solde public fédéral est ainsi passé d'un déficit historique de 290 milliards de dollars en 1992 à un excédent de 124 milliards en 1999 (soit 1,4 % du PIB). De tels chiffres, inhabituels pour les États-Unis, s'appuient sur la combinaison d'une croissance très rapide des recettes fiscales et d'un infléchissement dans l'évolution des dépenses. D'une part, une conjoncture particulièrement dynamique s'est trouvée associée à une politique monétaire plutôt accommodante. D'autre part, structurellement, un ajustement vers un solde équilibré a été engagé dès le début des années 1990. En comparaison avec les efforts d'assainissement un peu plus tardifs des pays européens, l'ajustement américain apparaît plus progressif, quoique d'un niveau extrêmement important : entre 1992 et 1999, un peu plus de la moitié de l'amélioration du solde effectif est due à l'effort structurel. C'est en réaction aux déficits des années 1980 et du début des années 1990 que la discipline budgétaire a été renforcée. Les lois budgétaires se sont succédées, introduisant des plafonds sur les dépenses et augmentant la pression fiscale. C'est cependant au plan institutionnel que les mutations ont été les plus importantes : les États-Unis sont passés à la « programmation pluriannuelle » des finances publiques, et ont substitué, à l'objectif de budget unifié équilibré, un objectif de solde « on-budget » équilibré, i.e. hors excédents de la « Social Security ». Ainsi, ces derniers ne peuvent-ils plus être utilisés pour renflouer le solde total, et ceci afin d'assurer la sauvegarde du système de retraite. Les deux candidats aux élections présidentielles de novembre 2000 ne remettent pas en cause ces évolutions, mais — malgré les effets d'annonce de remboursement de la dette — les propositions d'augmentation des dépenses sociales d'Al Gore et de réductions d'impôts massives de George W. Bush laissent augurer un relâchement de la discipline. Cette dernière pourrait cependant être maintenue si le Congrès et l'administration restent de bords opposés. L'amélioration du solde public, entre 1992 et 1999, s'appuie à hauteur de 60% sur la vigueur des recettes fiscales et à hauteur de 40% sur l'infléchissement des dépenses. La forte contribution des recettes apparaît néanmoins de nature très conjoncturelle. En effet, le dynamisme de l'activité et la forte valorisation boursière, en augmentant le taux d'imposition apparent, ont dopé la croissance des recettes. La modération des dépenses ressort plus structurelle, même si elle s'appuie à hauteur de 80% sur la seule baisse des dépenses militaires. La fin de la guerre froide a largement justifié cette dernière évolution, mais la contrainte du plafonnement imposé aux dépenses discrétionnaires a également joué. La baisse des charges nettes d'intérêt a résulté de la baisse des taux d'intérêt et de la diminution de la dette publique consécutive à l'assainissement primaire. La faible progression des dépenses obligatoires s'explique en partie par le dynamisme de l'activité qui a limité le nombre des bénéficiaires des programmes sociaux, mais également par un ensemble de réformes structurelles. Parmi celles-ci, on peut noter la réforme du Welfare de 1996, qui prévoit des incitations plus fortes au retour au travail; le développement des organismes de soins intégrés qui contribue au ralentissement des affiliations à Medicare; et la diminution du taux de remboursement des actes décidée en 1997. De nombreuses contraintes politico-économiques pèsent aujourd'hui sur les choix d'affectation des excédents budgétaires cumulés anticipés. Les réductions d'impôts, les augmentations de dépenses, le remboursement de la dette et/ou le provisionnement des dépenses futures n'ont pas le même impact politique. Il faut, par ailleurs, tenir compte de la déformation active du budget en faveur des dépenses sociales du fait de l'arrivée à la retraite d'une classe d'âge nombreuse (choc du baby-boom), de l'allongement de la durée de vie des retraités, de l'intensification de la consommation de soins médicaux. Une solution généralement avancée aux Etats-Unis, pour lisser la hausse de la pression fiscale, ou de l'endettement, liée au choc du baby boom, est de s'engager dans une stratégie de provisionnement, ou au minimum de préservation des marges de manoeuvre en réduisant la dette nette. La stratégie de création d'un fonds de réserve peut être mieux comprise par l'électorat que la stratégie de remboursement de la dette, parce qu'il perçoit mieux le pro fit direct qu il peut en tirer (de meilleures retraites). Trois simulations d'évolution des finances publiques américaines montrent néanmoins que la stratégie de provisionnement n'est pas indispensable : même dans le cas assez improbable d'une chute brutale et permanente de l'activité aux Etats-Unis, une augmentation d'un point et demi du taux de pression fiscale suffirait pour restaurer l'équilibre budgétaire. Si le provisionnement peut s'avérer utile, c'est sans doute plus en raison du bas niveau inquiétant du taux d'épargne privé
Plus-values, consommation et épargne – Une estimation de l’effet richesse aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
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politique budgétaire américaine sous la présidence Clinton : un rêve de cigale.
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Débat sur les perspectives économiques à court terme du 16 Octobre 2003.
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excédents budgétaires américains : origine et perspectives.
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Le bas niveau des taux longs : exception ou normalisation ?
Entérinée dans un discours d’Alan Greenspan le 16 février 2005, l’énigme de l’inertie des taux d’intérêt longs publics américains face au resserrement de la politique monétaire n’est toujours pas résolue. L’évaluation des forces en présence (faiblesse de l’aversion au risque, interventions massives sur le marché des changes, ...) ne permet pas d’avoir un diagnostic rétrospectif tranché, mais leur normalisation supposée à l’horizon 2 006 nous amène à privilégier l’hypothèse d’une remontée progressive et modérée des taux d’intérêt longs. Dans un environnement moins inflationniste et malgré l’ampleur des déséquilibres à résoudre, ce scénario suppose que la référence pertinente pour juger du niveau et de l’évolution des taux longs est celle des années 1960 et non plus celle des années 1970-1980
Potential Growth in the EU : Prospects from Technical Progress and Eastern Enlargment.
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un nuage : perspectives 1999-2000 pour l'économie mondiale.
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