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    Dosage des métaux lourds dans les

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    Objectifs : Parmi les métaux lourds présents dans notre environnement, certains sont toxiques; absorbés par les plantes, ils s’accumulent dans les tissus et s’éliminent lentement; d’autres, les oligoéléments, indispensables à l’organisme, deviennent toxiques à dose forte. Dans le genre Zygophyllum, trois espèces sahariennes Z. geslini, Z. album, et Z. sp., sont employées quotidiennement en médecine traditionnelle comme antidiabétiques; cette utilisation répétée nous a incités à effectuer un dosage des métaux lourds (plomb, cadmium, fer, arsenic, manganèse, zinc, chrome, cuivre). Méthodes : – Pour chaque plante, une prise d’essai de 2 g de poudre de tige, racine, feuille, fruit, est minéralisée (méthode de Kjeldall). L’opération est effectuée deux fois. – Chaque minéralisât est analysé par injection dans le four (20 µL du minéralisât dilué au vingtième et 5 µL de modificateur de matrice). Pour chaque élément, une courbe d’étalonnage est réalisée. – La lecture s’effectue dans les conditions analytiques identiques à celles utilisées pour établir la courbe d’étalonnage. La concentration de l’échantillon est directement lue sur les courbes respectives. – Dosage par spectrophotométrie; appareil simple (fer) ou absorption atomique (plomb, cadmium, manganèse, arsenic, nickel). Résultats : Sous forme de tableaux, ils sont exprimés en µg/g, pour les trois espèces. Conclusions : Les valeurs les plus élevées sont : le plomb, le cadmium, le manganèse et le nickel. Le taux de chrome avoisine celui de la levure de bière, considérée comme une bonne source. La valeur en zinc dans Z. geslini est importante. Le fer est faiblement représenté

    Dosage des cyanures dans les amandes amères et les noyaux d’abricot par chromatographie en phase gazeuse à détecteur ionisation de flamme en mode

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    Introduction : La toxicité des plantes à hétérosides cyanogènes est liée à la libération du cyanure responsable de multiples altérations neurologiques, cardiaques et respiratoires. Les intoxications aux hétérosides cyanogènes, recensées au Centre Antipoison d’Alger, occupent une part non négligeable des intoxications aux plantes (6 %). Le dosage des cyanures constitue une source importante d’informations pour évaluer la toxicité des plantes qui en contiennent. C’est à ce titre que nous avons initié une étude destinée à déterminer les teneurs en cyanure dans les amandes amères et noyaux d’abricot, recueillis dans différentes régions du pays. Objectif : Évaluer les teneurs en cyanure dans des échantillons d’amandes amères et des noyaux d’abricot provenant de différentes régions d’Algérie. Méthode : Analyse des échantillons recueillis en juin et juillet après mise en œuvre d’une méthode de dosage du cyanure par chromatographie en phase gazeuse en mode Head Space à détecteur ionisation de flamme (HS-CPG-FID). Après incubation (tampon phosphate à température ambiante pendant 24 h), le cyanure est libéré par hydrolyse enzymatique endogène. La teneur en cyanure a été établie, en présence de l’acétonitrile utilisé en tant qu’étalon interne, par chromatographie avec une colonne capillaire RTX 624. Résultats : Le taux de cyanure d’hydrogène des échantillons analysés varie de 182 ppm à 4 146 ppm (moyenne = 1 372 ppm) pour les amandes amères. Pour les noyaux d’abricot, les taux sont de 383 ppm à 2 774 ppm (moyenne = 1 533 ppm). Conclusion : À titre indicatif, le nombre pouvant être responsable d’une intoxication mortelle par le cyanure libéré varie de 11 à 21 amandes amères (moyenne = 16) et de 25 à 211 noyaux d’abricot (moyenne = 99)
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