55 research outputs found
Épilogue
En 2011, à Fuzhou, l’un de mes collègues chinois de l’académie des arts du Fujian, professeur à l’université de Xiamen (Fujian), m’invita à dîner en compagnie de plusieurs professeurs de l’université de Wenzhou venus en visite avec deux de leurs collègues, futurs administrateurs d’un musée du théâtre populaire en cours d’élaboration. C’était d’ailleurs la raison majeure de leur présence ; ils venaient, en particulier, mener leur enquête au sujet du théâtre de marionnettes rituelles dont notre..
Le battement de la vie. Le corps naturel et ses représentations en Chine
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Introduction
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Épilogue
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Illustrations hors texte
Ill. 1 – Musée de la Forêt des stèles (Beilin), Xi’an.Source : Flickr / CC0.Ill. 2 – Calligraphie de Ouyang Xun.Source : Palace Museum / Beijing China.Ill. 3 – Quatre poèmes de Zhang Xu (fl. viiie siècle), dit Bogao.Source : Liaoning Provincial Museum, Shenyang.Ill. 4 – « Kuixing désignant le Boisseau » (Kuixing dian dou).Source : Domaine public.Ill. 5 – « Carte de la vision intérieure du corps » (Neijing tu), peinte par l’« Académie de peinture des souhaits exaucés » (Ruyi guan).Source : Ca..
Introduction
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Le corps dans le taiji quan 太極拳et dans la psychanalyse
International audienceno abstrac
Chapitre 1
Carte de l’est de la Chine.Source : Wikimedia Commons, image par Ismoon, CC-BY-SA 4.0.Xi’anC’était en juillet 1994, lors de la seconde période de « réforme et d’ouverture » (gaige kaifeng), caractérisée par une politique visant notamment à réparer les dommages causés par la Révolution culturelle (1966-1976) lancée par Mao, à « éliminer le chaos et revenir à la normale » (boluan fanzheng). La Chine s’ouvrait peu à peu à une certaine liberté. Je me rendais à un colloque à Xi’an (province du Sh..
Que jamais le temps ne se brise
Voici le rĂ©cit d’un pèlerinage au mont de la Fleur, Huashan, le pic sacrĂ© de l’Ouest, en Chine, qui doit s’accomplir la nuit : la montĂ©e inĂ©luctable, dangereuse, effrayante dans l’obscuritĂ©, permet d’atteindre le sommet pour y assister au lever du soleil. L’épuisement des corps, l’abandon progressif du rĂ©el diurne au pouvoir de la nuit, les paysages et les ĂŞtres qui la peuplent, ouvrent aux sens qui s’altèrent un monde prodigieux de visions et de rĂ©miniscences. Le corps se fait montagne cosmique. Ce pĂ©riple joue le passage de la nuit au jour et la traversĂ©e permet d’arriver à « la perfection de son vrai moi ». Sous l’écriture sage de l’érudition se dessine ici le cĹ“ur d’une initiation, bouleversement qui a permis Ă l’auteure de revĂŞtir le manteau de brocart des initiĂ©s. Tout au long de son cheminement, elle offre un jardin de citations poĂ©tiques et un ensemble foisonnant de prĂ©ceptes, facĂ©ties, rĂ©cits, mythes, recettes, mĂ©decines, etc. Pendant la montĂ©e, le lecteur Ă©bahi se rĂ©galera du Dragon flambeau, de la Femme tĂ©nèbres, des dĂ©mons et des fantĂ´mes, des ronflements de tigres et des berceuses, des odeurs de soupes et de simples ; il apprendra les nuits sans sommeil, comment repousser les rĂŞves et ce qui fait de l’espace d’encre noire un simulacre de jour, propice Ă la mĂ©ditation. La dynamique nocturne, crĂ©atrice de mĂ©tamorphoses, est soutenue par des illustrations peignant le mystère et la beautĂ© de la Chine ancienne. On se laisse porter par « le voyage comme un nuage », yunyou, et par la superbe Ă©criture du livre, d’un extrĂŞme intĂ©rĂŞt tant pour les sinologues que pour les curieux d’autres mondes.Â
Des ancĂŞtres, de la malemort et des dieux
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