71 research outputs found

    The Aravai Peoples, the Site of Rabai and its Sacred Forests on the Kenyan Coast

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    Social science research on the Kenyan coast has largely emphasised Swahili culture—for which there exists a vast amount of academic literature—but has paid little attention to the Mijikenda. The Mijikenda, linguistically related to the Bantu populations, include the following subgroups: Agiriama, Akambe, Aribe, Aravai, Achhonyi, Adigo, Aduruma, Adzihana and Akauma. According to oral tradition, they came from a mythical territory called Singwaya (in the southern part of present-day Somalia) an..

    Le territoire des rois sakalava et le voyage des tromba dans le sud-ouest de l’océan Indien

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    En partant du postulat de Joël Bonnemaison : « la relation et les droits sur le territoire s’expliquent par la relation au sacré et à l’espace culturel qui aboutit à une géographie mystique s’incarnant dans certains lieux et itinéraires et créant un réseau de lieux essentiels qui vont tisser une géographie de l’invisible », j’interrogerai la façon dont les rois sakalava du Boina (Nord-ouest de Madagascar) aux XVIIIe-XIXe siècles ont « produit » du territoire au travers des lieux de culte rendant hommage à leurs ancêtres. Il ne s’agit pas uniquement de reprendre l’itinéraire des lieux du sacré de la royauté sakalava du Boina, mais de le mettre en regard avec le maillage territorial colonial de la première moitié du XXe siècle. D’autre part, cet ancrage territorial relativement fort, s’est accompagné d’une mise en espace au travers du voyage des tromba, des esprits de ces rois sakalava, qui ont œuvré dans cette région du Boina, et migré par la suite dans la zone Océan Indien Occidental, des Comores à Zanzibar et dont on peut suivre la trace. Or, aux Comores et Zanzibar, les ancêtres royaux sakalava sont source de prospérité mais ne légitimisent pas l’autorité des gouvernants. En suivant le fil des généalogies des sakalava de cette région du Nord-ouest, nous verrons comment ce processus d’exportation des tromba s’est accompagné d’une perte de sens par rapport au territoire originel de la royauté du Boina à Madagascar. Nous nous demanderons ainsi dans quelle mesure ce déplacement de sens peut s’apparenter, ou non, à une dynamique de reterritorialisation du culte.Starting from Joël Bonnemaison’s postulate: "the relationship and rights on the territory are explained by the relationship to the sacred and to the cultural space which leads to a mystical geography embodied in certain places and itineraries and creating a network of essential places which will weave a geography of the invisible", I will question the way in which the Sakalava kings of Boina (North-West Madagascar) in the 18th-19th centuries "produced" the territory through places of worship paying tribute to their ancestors. It is not only a question of revisiting the itinerary of the sacred places of the Sakalava royalty of the Boina, but of confronting it with the colonial territorial grid of the first half of the 20th century. On the other hand, this relatively strong territorial base was accompanied by a spatial setting through the journey of the tromba, the spirits of these Sakalava kings, who worked in this region of the Boina, and later migrated to the Western Indian Ocean area, from Comoros to Zanzibar and whose traces can be followed. However, in the Comoros and Zanzibar, the royal Sakalava ancestors are a source of well-being but do not legitimize the authority of the rulers. Following the genealogy of the sakalava people of this north-western region, we will see how this process of tromba export was accompanied by a loss of meaning compared to the original territory of the Boina royalty in Madagascar. We will thus ask ourselves to what extent this shift in meaning may or may not be related to a dynamic of re-territorialization of worship

    Paradoxes des légitimations : entre constance et inconstance

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    Si l’ensemble des disciplines de sciences sociales se prêtent aisément à des usages politiques les plus variés, chacune offre à l’observation des modalités spécifiques d’instrumentalisation liées à la nature de l’objet scientifique lui‑même et aux méthodologies qui en découlent. En proposant un dossier interactif entre anthropologie et histoire, le Journal des anthropologues entend contribuer à une réflexivité de plus en plus nécessaire dans un contexte de globalisation qui fait du débat et d..

    Paradoxes des légitimations : entre constance et inconstance

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    Si l’ensemble des disciplines de sciences sociales se prêtent aisément à des usages politiques les plus variés, chacune offre à l’observation des modalités spécifiques d’instrumentalisation liées à la nature de l’objet scientifique lui‑même et aux méthodologies qui en découlent. En proposant un dossier interactif entre anthropologie et histoire, le Journal des anthropologues entend contribuer à une réflexivité de plus en plus nécessaire dans un contexte de globalisation qui fait du débat et d..

    Kenya in Motion 2000-2020

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    This edited volume offers a broad understanding and particular visions of Kenya in the first quarter of the twenty-first century. By bringing together rigorous yet accessible contributions, it shows how, since the 2002 transition, Kenya has been striving for change through economic modernisation and political liberalisation. The planned transformations are coming to fruition, even if the legacies of the past and political habits are slowing down the process. The various chapters take us from developmental capitalism to extreme poverty and enduring inequalities, from reforms on paper to mixed results in multiple sectors: decentralised governance, natural resources, land, and education. They also explore Kenya’s ancient and colonial history and the diversity of its population. Thus, the book helps understand contemporary political, religious and community cleavages, the asymmetries between towns and the countryside, between Nairobi and the coast, in a country open to the world, as much through trade and finance as through art networks.Cet ouvrage offre une saisie synthétique et des visions particulières du Kenya en ce premier quart du XXIe siècle. Il rassemble des contributions rigoureuses et accessibles pour montrer comment, depuis l’alternance de 2002, le Kenya s’efforce de changer par la modernisation économique et la libéralisation politique. Les transformations annoncées voient le jour, même si les legs du passé et les habitus politiques en ralentissent la marche. Les différents chapitres nous mènent du capitalisme développemental kényan à la grande pauvreté et aux inégalités vivaces, des réformes sur le papier aux mises en œuvre en demi-teinte dans de multiples secteurs : gouvernance décentralisée, ressources naturelles, foncier, éducation. L’histoire ancienne et coloniale, la diversité du peuplement au Kenya permettent de mieux comprendre les clivages politiques, religieux et communautaires, les asymétries entre villes et campagnes, entre Nairobi et la côte, dans un Kenya ouvert sur le monde, autant par le commerce et la finance que par les réseaux de l’art

    Le Kenya en marche, 2000-2020

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    Cet ouvrage offre une saisie synthétique et des visions particulières du Kenya en ce premier quart du XXIe siècle. Il rassemble des contributions rigoureuses et accessibles pour montrer comment, depuis l’alternance de 2002, le Kenya s’efforce de changer par la modernisation économique et la libéralisation politique. Les transformations annoncées voient le jour, même si les legs du passé et les habitus politiques en ralentissent la marche. Les différents chapitres nous mènent du capitalisme développemental kényan à la grande pauvreté et aux inégalités vivaces, des réformes sur le papier aux mises en œuvre en demi-teinte dans de multiples secteurs : gouvernance décentralisée, ressources naturelles, foncier, éducation. L’histoire ancienne et coloniale, la diversité du peuplement au Kenya permettent de mieux comprendre les clivages politiques, religieux et communautaires, les asymétries entre villes et campagnes, entre Nairobi et la côte, dans un Kenya ouvert sur le monde, autant par le commerce et la finance que par les réseaux de l’art.This edited volume offers a broad understanding and particular visions of Kenya in the first quarter of the twenty-first century. By bringing together rigorous yet accessible contributions, it shows how, since the 2002 transition, Kenya has been striving for change through economic modernisation and political liberalisation. The planned transformations are coming to fruition, even if the legacies of the past and political habits are slowing down the process. The various chapters take us from developmental capitalism to extreme poverty and enduring inequalities, from reforms on paper to mixed results in multiple sectors: decentralised governance, natural resources, land, and education. They also explore Kenya’s ancient and colonial history and the diversity of its population. Thus, the book helps understand contemporary political, religious and community cleavages, the asymmetries between towns and the countryside, between Nairobi and the coast, in a country open to the world, as much through trade and finance as through art networks
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