Ry-Ponet: (une balade) à travers le paysage

La présentation est réalisée en tant que membre de LacYme asbl (une association de chercheurs de différentes disciplines) qui est active dans le domaine des sciences participatives et vise à favoriser la connaissance des caractères paysagers et écologiques des lieux par des expériences d’exploration des espaces et d’observation directe de la biodiversité (bioblitz). LacYme asbl, en collaboration avec a organisé la plateforme Ry-Ponet une journée d’exploration et d’observation de la biodiversité (bioblitz) présente sur le site de Ry-Ponet. La présentation est conçue comme une promenade commentée, qui se déroule en plusieurs étapes sur le site de Ry-Ponet et s’adresse aux participants pour une sensibilisation aux caractères paysagers du lieu. La promenade et le bioblitz sont deux moments qui permettent d’apprendre le paysage comme milieu vivant à travers différentes échelles d’observation. En particulier, la lecture du paysage part des ressources du sous-sol, de l’installation des mines et de la ligne ferroviaire nº38 qui longe le site. L’urbanisation progressive réduit fortement les terres agricoles, qui ne restent intactes qu’au Ry-Ponet. Plusieurs études révèlent donc la valeur de ce lieu, où l’alternance de surfaces agricoles, de pâturages, de zones boisées et d’une trame bocagère, constitue la qualité paysagère du site. Les propositions d’urbanisation, soutenues par un plan de secteur obsolète, représentent un risque de dégradation écologique et paysagère du lieu. La promenade se termine par une référence à la pensée de Latour (Où atterrir?2017) sur la condition de Terrestre et sur le sol comme bien commun à préserver dans ses multiples valeurs. Un échange de réflexions avec les participants sur les mutations et les valeurs du lieu conclut la promenade sur le Ry Ponet

Liège, water opportunities: landscape, infrastructure, event

The conference is organized as a moment of dialogue between students of the two project courses ( Atelier projet d'Espace Public and Pays Art) of the academic year 2020/2021, the artists Edoardo Aruta and Paolo Rosso (Microclima) and the architecture critic Marc Dubois. A microlecture introduces the debate through a presentation of the territory of Basse Meuse, between Liège and Visé. In particular, the relationship between water and territory is treated in two moments: a historical excursus and the current context. The historical approach traces the transformation of the river first as a matrix of the landscape and the shape of the city, later as an infrastructure, accompanied by the creation of the Albert Canal. The technics, celebrated with the Universal Exposition of 1939, is called into question today in the current context of the Anthropocene, where the artificialization of the river has created environmental and spatial impacts that the actors of the architectural and urban project must know and take into account to develop sustainable strategies. Taking care of water as an energy resource, ecological system, and landscape feature of the territory is now an imperative, not only in the local context but also on the international scale. With reference to IABR 2020-221, the theme of the relationship between city and water directs research and teaching of architectural and urban design towards multidisciplinary issues, such as: mobility, energy production, ecological restoration, and public space design. The local context of Liège-Visé touches on all these themes, which are dealt with by the students of the two courses ( Atelier projet d'Espace Public and Pays Art) at the Faculty of Architecture in Liège

How can nature reanimate the dinosaur?

Referring to the Karlstadt building, as the object of the Hackathon Urban design workshop 2020, what would it mean “doing with nature”? How ecological strategies can contribute to a new identity and a new cycle of life of the Berlin dinosaur? Some examples suggest lines of reflection within this approach, where different values of nature are integrated in urban design projects. In particularly: Tiers paysage (Clément, 2005) , is proposed as manifesto for spontaneous re-appropriation of the places; Bosco verticale (@Stefano Boeri architetti, 2009 - ), as integration of forest functions in urban housing design; vertical gardens (Patrick Blanc)as new living frescos in urban context; urban agriculture experiences , blurring the boundaries between rural and urban dimensions

Ougrée: regards multiples en attente d’une vision

Le site du HFB d'Ougrée est un cas d'étude où observer les pratiques de réappropriation du lieu , dès la cessation des activités. La démarche urbex et la démarche citoyenne expriment différentes formes d'appropriation de l'espace et accompagnent la reconquête végétale dans la transformation de la friche.(thèse de doctorat

LacYme asbl, retour d'expériences sur les bioblitz sur les sites de la Chartreuse et du terril Batterie Ancien

La présentation est réalisée en tant que membre de LacYme asbl (une association de chercheurs de différentes disciplines) qui est active dans le domaine des sciences participatives et vise à favoriser la connaissance des caractères paysagers et écologiques des lieux par des expériences d’exploration des espaces et d’observation directe de la biodiversité (bioblitz). Il s’agit d’un compte rendu des activités réalisées en 2021 sur deux sites ( la Chartreuse et le Terril batterie Ancien) dans le cadre d’un appel à projets promu par la ville de Liège, (l’échevin de la Transition Écologique, de la Mobilité, de la Propreté et du Numérique): "Liège, Ville verte et durable". L’organisation des journées d’observation a un double objectif: celui de favoriser la découverte des lieux insolites, dans la commune de Liège, et celui de fournir des données pour la mise à jour du Plan Communal du Développement de la Nature (PCDN). Ces lieux , respectivement une friche militaire (fort de la Chartreuse) et une friche minière (Terril Batterie Ancien) portent les traces du passé, marqué par l’exploitation des sites. Le temps d’abandon les a rendu des milieux intéressants du point de vue biologique, grâce aux dynamiques de colonisation végétale. Ils sont aussi devenus des lieux de promenade, fréquentés par les riverains. Les activités menées par lacYme asbl, en collaboration avec des associations locales, ont le but de sensibiliser aux valeurs écologiques et paysagères des lieux par l’exploration et la pratique partagée d’identification des espèces et des milieux

Floating experiences: between landscape contemplation and environnemental engagement

The relationship between city and water is explored through some case studies, where boat’s reuse is a means of raising awareness of nature protection, understood in its multiple dimensions. They are proposals and experimentations challenging the fact of carrying soil and vegetation instead of people. If the common denominator is the need to give space to nature, every project shows different reasons and different aspects of this “saved nature”. From Smithson’s drawing about a Floating island (1970), to the installations at the Biennale of Venice (2000), we can read a turning point about architecture, which is an artifact, a cultural product, proposed as no more “dominating” but “involving” nature into this floating experience. Water is seen both as a landscape feature, a cultural value, and also as a metaphor of a shared condition, where architecture is a medium for testing sustainable ways of inhabiting the territory. More recently, the theme of water management is dealt with in the exhibition "Drought in the delta" at IABR 2020-21, where, in reference to the Latour essay, "Down to Earth", the territory is proposed as a resource to be defended. Today more than ever, climate change calls for new ways of living and transforming the landscape, taking care of the soil, water, and all natural resources, through sustainable and shared strategies. The atelier of architectural design is a place where to experiment with these new approaches to rediscovering water as an identity value and resource of the territory, encouraging exchanges between different faculties of architecture and their contexts of study and experimentation

“Faire avec” la friche, entre urgence environnementale et paysage émergeant

Dans le cadre de la recherche en projet de territoire, la présence de friches industrielles représente à la fois l’expression d'une crise économique et environnementale mais aussi l'opportunité de repenser les lieux dans une perspective de transition écologique. Dans ces sites, l'activité industrielle a profondément transformé les espaces et les sols par des altérations physiques et chimiques : cette urgence environnementale nécessite d'importantes interventions de remédiation pour de futurs ré-occupations. Souvent ces actions de réparation de la qualité environnementale conduisent à une perte de spécificité, notamment l'élimination d'éléments qui appartiennent à la mémoire collective du territoire et qui peuvent favoriser une réappropriation des lieux. Mais quelle alternative à la table rase? En quoi la friche est-elle encore une ressource pour re-habiter le territoire ? L'hypothèse est que la friche est comprise en tant que temps de régénération, dans lequel les dynamiques de recolonisation végétale sont reconnues comme des agents de requalification du site à partir du sol. Ce retour de la nature s'observe selon un double bénéfice, environnemental et paysager. D'une part, la présence d'espaces ouverts végétalisés conduit à une amélioration des conditions environnementales du contexte urbain, notamment dans la capacité à lutter contre le changement climatique, depuis la régulation de la température, la stabilisation des polluants, jusqu'à l'infiltration des pluies. D'autre part, ces sites s'offrent comme de nouveaux espaces publics informels, à explorer, à vivre comme de nouveaux lieux de la vie quotidienne où l'on retrouve un contact avec la nature. La friche apparaît alors comme un paysage émergent, où la recolonisation végétale est le manifeste pour une réappropriation collective du site. Le questionnement de la recherche porte sur le projet comme co-action entre l'humain et le vivant: comment “faire avec” la friche? Quelles approches projectuelles prennent en compte cette vocation et quelles techniques de gestion accompagnent et valorisent cette spécificité dans le temps ? A travers une comparaison d'études de cas, choisies dans les territoires de désindustrialisation entre Wallonie et Hauts de France, cette contribution vise à mettre en évidence des facteurs de convergence, des facteurs de conflit et des apports mutuels entre la dimension paysagère et la dimension environnementale dans le requalification des friches industrielles

L’exploration des friches industrielles: la marche comme outil de recherche

Dans le cadre de la requalification des friches industrielles entre Hauts-de-France et Wallonie, la recherche explore une approche de valorisation de l'existant en tenant compte des qualités engendrées par l'abandon. Les dynamiques de recolonisation végétale spontanée et les usages informels sont des indices d'une nouvelle identité du lieu que l'action paysagère peut infléchir dans le temps. Quatre cas d’étude sont des expressions de différentes temporalités de la mutation posti-industrielle, où la régénération paysagère est issue de différents agents/ acteurs. “Parcourir le site en tous les sens” (Corajoud, 2010) comme pratique exploratoire permet d'appréhender les spécificités des lieux, leurs permanences et leurs transformations, d’observer les différents modes d'appropriation comme révélateurs de qualité émergents

Progetti di valorizzazione dei paesaggi della Mosa: l’approccio sensibile nell’insegnamento e nella ricerca.

Insegnamento e ricerca in Architettura a l’Uliege (BE) offrono spazi per pratiche riflessive che fanno dei paesaggi della Mosa (forza d’interazione tra terre e acque) un terreno di continua osservazione, rilevamento, interpretazione e riscrittura immersiva (site-specific approach), che conferma i ruoli di “attori e guardiani” delle mutazioni in corso che l’università deve svolgere secondo la CEP. In un contesto forgiato dall’industria del XIX e XX secolo - quale quello della conurbazione di Liegi - la delocalizzazione produttiva pone l’urgenza di “riparare” i territori, ove l’attivazione di nuove funzioni urbane sia fondata sulla valorizzazione dell’esistente come nuova risorsa. In accordo con i principi della CEP, il Laboratorio di ricerca Ville-Territoire-Paysage – i cui membri sono fondatori attivi in UNISCAPE - promuove tematiche di interazione tra architettura e natura per riscoprire, rivelare e ricostruire saperi locali per la riappropriazione ed il rilancio di nuovi immaginari collettivi. Risignificare-piuttostoche​riscrivere​- glispaziurbanirappresentaunarispostaalle molteplici necessità sorte con la crisi economica. Da un lato il ​riciclo - di edifici, strutture, luoghi abbandonati - si pone come pratica sostenibile della trasformazione urbana contemporanea, dall’altro la re-interpretazione,​ come logica di continuità capace di creare di nuove relazioni territoriali e immaginari per rifondare l’identità dei luoghi a partire dei caratteri locali. Infine la ​riappropriazione ​come finalità del progetto, ove il valore del paesaggio, come Bene Comune diviene chiave per la ricostituzione di un senso di appartenenza degli abitanti al territorio e di “proiezione” nel tempo

Exposure to breastfeeding and risk of developing multiple sclerosis

Background: Early-life factors are reported to modulate the risk of developing multiple sclerosis (MS) among adults. The association between exposure to breastfeeding and the risk of MS is debated. We aimed to disclose whether past exposure to breastfeeding and its duration are associated with the risk of developing MS. Methods: We used a cohort design linking prospectively collected information on breastfeeding from the Cohort of Norway community-based surveys on health status (CONOR) with the Norwegian MS Registry and the population-based Medical Birth Registry of Norway that includes information on all births in Norway since 1967. MS clinical onset was collected throughout 2016. A total of 95 891 offspring born between 1922 and 1986 to mothers participating in CONOR were included. We identified 215 offspring within this cohort who developed adult-onset MS. Associations between breastfeeding and MS risk were estimated as hazard ratios using Cox proportional hazard models adjusting for maternal factors including education. Results: We found no association between having been breastfed for ≥4 months and MS risk, also after adjusting for various maternal factors (hazard ratio = 0.90; 95% confidence interval 0.68-1.19). The estimates did not change for different durations of breastfeeding. The results were similar when adjusting for other perinatal factors. Conclusion: Our study could not confirm previous findings of an association between breastfeeding and risk of MS. Breastfeeding information was less likely to be biased by knowledge of disease compared with case-control studies