19 research outputs found

    Odontome composé de la mandibule. A propos d’un cas

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    Les odontomes sont des tumeurs maxillaires odontogénes, bénignes, qui peuvent compromettre l’éruption normale de la dent au dessus de laquelle ils se développent. Asymptomatiques et de découverte souvent fortuite, ils sont diagnostiqués chez l’enfant après 10 ans. Le but de ce travail était de rapporter un cas d’odontome composé mandibulaire chez un jeune patient de 12 ans. Le curetage de la tumeur a permis d’extraire 19 dents miniatures et une canine permanente incluse. L’exérèse chirurgicale complète évite les récidives

    Granulome pyogénique palatin chez une femme enceinte

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    Le granulome pyogénique ou botriomycome est une tumeur bénigne vasculaire fréquente sur la muqueuse buccale. Sa localisation palatine est rare. Les variations hormonales liées à la grossesse constituent un facteur favorisant leur développement. Le diagnostic reste anatomopathologique. Nous rapportons un cas de granulome pyogénique chez une femme de 23 ans, enceinte de neuf mois. Elle présentait une tumeur bourgeonnante palatine, pédiculée, s’accompagnant de saignements spontanés. Elle a été excisée au bistouri électrique et aucune récidive n’a été observée après un an

    Cellulites périmaxillaires : aspects étiologiques et considérations anatomo-cliniques

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    L’objectif de cette étude rétrospective était de décrire les différentes étiologies observées dans une série de cellulites périmaxillaires et d’analyser la relation entre la dent causale et l’aspect clinique, mais également de comparer les résultats obtenus avec ceux retrouvés dans la littérature. Les dossiers de patients atteints de cellulites périmaxillaires et traités dans le service de Stomatologie du CHU Aristide Le Dantec de Dakar sur une période de 47 mois ont été revus : 349 cas de cellulites périmaxillaires ont été colligés. Les infections étaient odontogènes dans la plupart des cas (92,7 %). La carie était la principale cause dentaire (79,9%). Les molaires mandibulaires ont été responsables de 74,3 % des cellulites. Au maxillaire, les 1ères et les 2èmes molaires de 34 % des cellulites géniennes postérieures hautes. A la mandibule, les 1ères et les 3èmes molaires respectivement à l’origine de 41,2 % des cellulites géniennes basses et de 44,8 % des cellulites sous-mylohyoïdiennes. Les cellulites diffuses étaient d’origine molaire mandibulaire. Les cellulites ayant pour origine la 1ère ou la 2ème molaire mandibulaire avaient 2,5 fois plus de chance d’être vestibulaires que celles ayant pour origine la 3ème molaire (P =  0,008; OR  =  2,5). Les dents causales des cellulites sous-mylohyoïdiennes étaient les 2èmes et les 3èmes molaires mandibulaires. Ces résultats concordent avec les données de la littérature. Cependant, chaque forme topographique doit être en nombre statistiquement significatif pour étudier au mieux les relations avec les dents causales

    Implantation immédiate après extraction dentaire. A propos de trois cas cliniques colligés à Dakar

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    La technique standard de pose d’implant dentaire préconise de différer l’acte de quelques mois par rapport à l’extraction dentaire. Outre l’allongement excessif de la durée du traitement, cette attente favorise la résorption osseuse. Par contre la mise en place immédiate d’un implant après extraction dentaire permet de limiter la perte osseuse, de préserver l’esthétique par la conservation de la table osseuse vestibulaire, de profiter de l’intense vascularisation créée par l’extraction et de réduire le temps du traitement. L’objectif de ce travail est de rapporter trois cas cliniques d’implantation immédiate traités à Dakar et d’’étudier les aspects cliniques et les modalités techniques de l’implantation immédiate dans notre pratique. Les indications d’extraction dentaire ont été : un faux canal, une fracture corono-radiculaire, et une fracture radiculaire. Les implants ont été posés au maxillaire (incisive latérale et 2e prémolaire). Le bilan radiographie a comporté pour chaque cas un orthopantomogramme et des radiographies rétro-alvéolaires. Des implants cylindro-coniques et vissés du système TBR ont été utilisés. Leurs longueurs étaient supérieures à 13 mm avec des diamètres de 3,5 et 4 mm. En effet il fallait tenir compte du diamètre de la racine extraite, de sa longueur et de sa rétention dans la région apicale. Les membranes en titane (Biotane®) non résorbables ont été utilisées pour le traitement des défauts osseux péri-implantaires, favorisant ainsi une bonne régénération. Après deux ans de mise en fonction le résultat fonctionnel et esthétique était satisfaisant. La demande en thérapeutique implantaire est toujours limitée au Sénégal car le coût du traitement reste encore élevé. Promouvoir l’implantologie en pratique hospitalo-universitaire permettrait une meilleure accessibilité aux patients de ce type de traitement. (Med Buccale Chir Buccale 2009 ; 15 : 199-208)

    Tumeur fibreuse solitaire de la joue : à propos d’une observation

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    La tumeur fibreuse solitaire est une tumeur fibroblastique bénigne des tissus mous. Plusieurs localisations ont été décrites ; celles de la cavité buccale ont une prévalence de 3 %. L’étiologie est encore inconnue mais plusieurs auteurs ont retrouvé des antécédents de traumatismes. Dans cet article, on rapporte un cas de tumeur fibreuse solitaire évoluant dans la joue gauche, survenue chez une patiente âgée de 58 ans. L’exérèse de la tumeur sous anesthésie locale a permis l’examen anatomo-pathologique qui a diagnostiqué une tumeur fibreuse solitaire

    Exostoses buccales : revue de la littérature

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    Les exostoses buccales sont des tumeurs osseuses bénignes des maxillaires qui se manifestent par des excroissances osseuses exophytiques. L’objectif de cette étude était d’effectuer une revue de la littérature sur ce sujet. Les données épidémiologiques, remontant pour certaines à plus d’un siècle, révèlent de grandes disparités selon les populations et les auteurs. La fréquence et la répartition des exostoses buccales diffèrent d’une population à l’autre. La susceptibilité génétique, les forces masticatoires et les parafonctions seraient des facteurs importants dans leur apparition et leur croissance. Leur exérèse permet, si nécessaire, de rétablir la fonction manducatrice

    Manifestations buccales de la maladie de Behçet. A propos de 12 cas au Sénégal

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    La maladie de Behçet est une affection rare, systémique, d’étiologie inconnue et d’allure polymorphe. L’objectif de cette étude est de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de la maladie de Behçet au Sénégal mais aussi de préciser le rôle de l’odontologiste dans le diagnostic et la prise en charge de cette affection. Les dossiers de patients ont été sélectionnés selon les critères diagnostiques du Groupe International d’Etude de la Maladie de Behçet, dans le service de Dermatologie du CHU Aristide Le Dantec de Dakar, entre décembre 1997 et mars 2006. 12 cas (8 hommes, 4 femmes) de maladie de Behçet, chez des sujets de race noire, âgés de 18 à 54 ans, ont été colligés. Les aphtes buccaux, sans caractères particuliers, étaient constants ; ils réalisaient une aphtose bipolaire dans 11 cas. Ces lésions buccales pouvaient avoir un caractère inaugural (n = 2) et contribuer à motiver la consultation (n =10). Les principales manifestations systémiques étaient oculaires (n = 8), articulaires et cutanées (n = 6 pour chacune des localisations). La maladie de Behçet chez les patients sénégalais est classique : elle se caractérise par la présence constante des aphtes buccaux, souvent associés à des aphtes génitaux (aphtose bipolaire) et à une uvéite antérieure. (Med Buccale Chir Buccale 2009 ; 15 : 183-188)

    Fractures de la mandibule en pratique odontologique : Ă  propos de 103 cas

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    La fracture mandibulaire constitue un motif fréquent de consultation en Odontologie à Dakar. Elle peut être considérée comme une urgence médicale de par l’hémorragie, mais aussi par les troubles respiratoires qui peuvent en découler. Nous nous sommes fixés comme objectif d’étudier les aspects socio-démographiques, cliniques et thérapeutiques des fractures mandibulaires dans notre pratique. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude transversale et descriptive qui s’est déroulée de février 2003 à décembre 2006 et a concerné 103 patients ayant une fracture mandibulaire. Elle a eu pour cadre le service d’Odontologie de l’Hôpital général de Grand Yoff. Nous avons exploité le registre des patients et les fiches individuelles d’examen des patients Résultats : L’âge moyen était de 27,6 ans avec des extrêmes allant de 3 ans et 73 ans. Le sex-ratio était de 3,9. Les délais de consultation varient de 0 à 40 jours. Le plus souvent les fractures mandibulaires sont dues à des accidents de la voie publique (46 cas, 44,70 %) et dans 57 cas (55,30 %) la fracture siège dans la région symphysaire. Le traitement consiste à faire une prescription médicamenteuse avant tout acte, avec réduction suivie d’une contention orthopédique ou chirurgicale. (Med Buccale Chir Buccale 2009 ; 15 : 137-145)

    Difficultés d’avulsion de la troisième molaire mandibulaire incluse : place de l’orthopantomogramme

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    Objectif : L’objectif de cette étude était de mettre en exergue le rôle de l’orthopantomographie dans la prédiction des difficultés rencontrées lors de l’avulsion des troisièmes molaires incluses en utilisant l’échelle de Pederson. Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive transversale effectuée au service de chirurgie buccale du département d’odontologie de l’université de Dakar. L’étude a duré cinq mois (octobre 2012-février 2013) et a concerné 62 dossiers de patients. Résultats : La tranche d’âge 15-25 ans était la plus représentée (57 %). L’âge moyen des patients était de 26 ± 9 ans avec des extrêmes à 15 et 73 ans. Les troisièmes molaires mandibulaires à deux racines représentaient 92 %. Les angulations horizontale (44 %) et mésioangulaire (35 %) étaient les plus représentées. La moitié de notre échantillon présentait une profondeur d’inclusion de position A (54 %). La position I représentait 40 % des cas. Dans 33 % des cas, il n’y avait pas de contact entre les racines et le canal mandibulaire. Conclusion : L’ortopantomogramme permet de grader le niveau de difficulté de l’extraction selon l’echelle de difficultés de Pederson. Dans notre échantillon, l’extraction était jugée difficile dans 69 % des cas, modérée dans 21 % et facile dans 33 %
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