4 research outputs found
Pertes de substances acquises maxillaires et mandibulaires et réhabilitation prothétique (impacts sur la phonation)
Ce travail traite de l impact des pertes de substance acquises maxillaires et mandibulaires sur la phonation. Elles sont majoritairement dues à des exérèses carcinologiques. Les conséquences qui en résultent sont graves et n affectent pas uniquement la capacité d élocution. En effet, les voies aéro-digestives supérieures étant le centre des grandes fonctions de la face, la déglutition sera également atteinte. Ainsi, la réalisation de deux thèses jumelées sur ces deux thématiques paraît judicieuse. Le rôle du chirurgien-dentiste est primordial dans l accompagnement de ces patients qui se retrouvent démunis face à leur handicap. Pour cette raison, il est indispensable de connaître l impact de ces résections sur la phonation et la déglutition. Ces deux grandes fonctions siégeant au sein des mêmes cavités, une partie commune dans chaque thèse leur est consacrée. Elle rassemble : l anatomie, les étiologies et la prise en charge des pertes de substance, les thérapeutiques liées à la réhabilitation. La physiologie de chaque fonction, quant à elle, sera détaillée indépendamment dans chaque thèse ainsi qu une revue de littérature tentant de répondre à la problématique du sujet. Une discussion finale apportera les éléments nécessaires à la compréhension des mécanismes qui entrent en jeu dans la perturbation de la phonation. La réhabilitation prothétique obturatrice, traitement de choix à la suite d exérèses chirurgicales, va permettre à la langue de retrouver un contact articulatoire avec le palais et le voile. L articulation de la parole redevient alors possible. Afin que l adaptation soit optimale, l obturateur doit assurer une étanchéité suffisante entre les différentes cavités oro-naso-pharyngées. Il s agit-là de l élément clé de la réussite de la réhabilitation prothétique. Nous verrons qu elle sera compromise lorsque le voile du palais se retrouve inclus dans l exérèse. À la mandibule, d autres impératifs sont à prendre en compte afin de rétablir la phonation, tels que l interruption de la continuité mandibulaire ou la reconstruction au moyen de greffes de tissus mous.LILLE2-UFR Odontologie (593502202) / SudocSudocFranceF
Caractéristiques de la prééclampsie et lésions placentaires (étude rétrospective d'une série de 194 cas)
LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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Dossier • Pourquoi existe-t-il des différences entre les techniciens viticoles et les viticulteurs en ce qui concerne la protection face aux pesticides ? Le travail présenté ici s’efforce de comprendre leurs stratégies prudentielles. • Les coûts des produits phytosanitaires en grande culture sont variables selon les exploitations. La méthode de la régression quantile est appliquée ici pour faire l’évaluation de ces coûts en fonction de différents facteurs de variation des caractéristiques des exploitations. • La modulation de l’application des fongicides sur un système de culture céréalier est-elle rentable ? Cette question est étudiée par la comparaison des marges directes sur des exploitations de superficie croissante en Haute Normandie. • Les pratiques phytosanitaires en agriculture conduisent-elles à des tensions irréductibles avec l’environnement ? Une étude en Midi-Pyrénées montre l’émergence d’arguments sanitaires et commerciaux face à la persistance des logiques agricoles pour expliquer la diffusion de pratiques alternatives. • Y a-t-il des dynamiques environnementales liées à la territorialisation des MAE ? Une réponse est donnée ici dans trois régions du Sud-Ouest à partir de l’étude de projets MAET à enjeu eau et de l’évaluation des MAE précédentes. • Quel est le rôle de l’apprentissage collectif sur la réduction des risques liés à l’adoption des pratiques agricoles alternatives ? Des MAET-DCE portées par une coopérative sont étudiées pour analyser les modalités de la transmission de l’information technique. • Quelle est l’efficacité des mesures agro-environnementales pour réduire les pollutions diffuses des eaux de surface par les pesticides ? Une analyse coût-efficacité par le modèle SWAT est appliquée dans le bassin du Gers pour comparer différentes MAE. Faits et chiffres • L’augmentation du prix des engrais au cours des dernières années suscite de nombreux débats. L'article évalue le niveau de dépendance des exploitations agricoles européennes et françaises aux engrais. Note de lecture • Le défi de la diversification des entreprises agricole
Eco-Phoques : Bases scientifiques pour une meilleure connaissance des phoques et de leurs interactions avec les activités humaines en Manche Nord-Est: Rapport final pour la région Hauts-de-France et l’AFB.
Two seal species are found year-round in the Région Hauts-de-France (North of France): the harbour seal (Phoca vitulina), observed for decades in the area and still increasing, and the grey seal (Halicheorus grypus), more recently settled, which numbers have increased exponentially this last decade. While harbour seals are observed at all seasons and seem to be very faithful to their haulout sites, grey seals, mostly adult males, are mainly abundant in the area seasonally (during summer). More harbour seals are also counted on their haulout sites during summer, but this is most likely only due to their spending more time ashore during the breeding and moulting seasons. The maximum number of seals simultaneously censused on the haulout sites from baie de Somme to Dunkerque was 709 harbour seals in July 2017, and 402 grey seals in July 2016. These maxima increased these last years, even if in some haulout areas the yearly maximum counts remain stable since 2015. Telemetry tracking showed that harbour seals from the baie de Somme make very coastal movements, and forage mostly in front of (or close vicinity, a few kilometres away from) the baie de Somme. They can travel over a few tens or a hundred of kilometres, sometimes moving from one colony to another, as also shown by photo-identification matching between the baie d’Authie and baie de Canche. However, telemetry showed that grey seals move at a much larger scale, travelling over tens and hundreds of kilometres, foraging in the middle of the English Channel, in baie de Somme or along the coasts of Hauts-de-France, sometimes further in the North Sea where they return for breeding. Photo-identification also highlighted individual movements between baie de Somme, baie d’Authie and phare de Walde. This technique showed that seals from both species were faithful to their haulout sites. This site fidelity was higher in harbour seals, but a significant proportion of grey seals also came back from one year to the next. The haulout site at phare de Walde seems to be a step-over area for grey seals (from the Southern North Sea), with more photoidentified individuals observed only once. The seals’ diet, estimated from faeces sampled in baie de Somme (and also Walde for grey seals) consisted of 86% [95% confidence interval: 68-100%, in biomass] of flat fish and 14% [5-25%] of round fish for harbour seals, and of 61% [38-87%] of flat fish, 29% [13-54%] of round fish and 10% [1-23%] of cephalopods for grey seals. In both seal species, flat fish species were mainly plaice, flounder or different sole species, and the main round fish species in grey seals was herring. Additional diet analysis from stomach samples of stranded seals suggested that cephalopods may be underestimated in the grey seal diet especially. Trophic overlap between both seal species was high, but a higher inter-individual variability was observed in grey seals, considered as individual specialists, than in harbour seals, rather considered as specialized at the colony level. The analysis of ecological tracers (carbon and nitrogen stable isotopes) showed that results of seal diet obtained exclusively in baie de Somme cannot always be generalized to the whole region, and that the trophic niche of harbour seals was included in that of grey seals. All these results (on diet and tracers) suggest interactions between both species, and potentially competition, that could evolve in the future if grey seal numbers continue to grow. From 2015 to 2017, total prey consumption by seals from baie de Somme and baie d’Authie increased from 592 [490-701] to 750 [632-878] tons per year for harbour seals and from 422 [369-476] to 750 [675-827] tons per year for grey seals. Seasonal variations in total consumption were limited for harbour seals, but larger for grey seals, mostly abundant in the area during summer. During this summer season, their prey consumption most likely exceeds that of harbour seals. Both seal species are strongly interacting with each other, but less so with fishery activities, except for trammelers for which the fishing effort strongly overlaps with harbour seal foraging areas (overlap 18 times higher between trammelers and harbour seals than between all fishing gear and harbour seals). Sport and tourism activities also cause interactions with seals, that are either seen as positive (e.g. seals attract tourism, contribute to the regional identity…) or negative (risks of disturbance of the seals). Users along the coast are conscious of these interactions, and it seems necessary to maintain the existing monitoring in order to better evaluate those interactions, in a context of increasing seal populations