74 research outputs found

    Les théories contemporaines de l'opinion publique : un retour aux "classiques" ?

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    Consacrée par les sondages, l'opinion publique s'impose de manière omniprésente sur les modes de la prévision et d'une forme d'institutionnalisation du jugement public ordinaire. Ce mode d'existence contemporain de l'opinion publique, à la fois quantitatif, réactif et compulsif, a suscité un effort de recherche important, notamment aux Etats-Unis. L'ambition du présent numéro est triple : il s'agit de mettre en perspective la richesse de la contribution anglo-saxonne dans l'analyse et la compréhension de l'opinion publique ; d'offrir aux lecteurs une version française de textes qui n'étaient pas jusque-là aisément accessibles ; de favoriser le renouveau d'une réflexion critique sur les relations étroites et complexes que l'opinion publique entretient avec la démocrati

    Comment devient-on un parti ?

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    IL EST COURANT de faire remonter l'émergence de l'écologie politique à la candidature de René Dumont à l'élection présidentielle de 1974*. C'est le premier candidat écologiste à l'échelon national, même si des candidats écologistes se présentent pour la première fois à des partielles, en 1973 en Alsace. Mais, les écologistes émergent véritablement au niveau national pour la première fois en 1974 avec un candidat soutenu non pas un parti mais par une espèce de comité de soutien très parisien, issu d'associations de militants. Et c'est la première fois qu'existe un vote écologiste national. On fait donc remonter là l'origine parce que c'est commode : c'est le premier point de la courbe (...)

    L’électorat écologiste : données de base

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    Age et diplômes L'électorat écologiste se distingue en premier lieu de l'électorat des autres formations politiques par deux caractéristiques : son âge moyen et son pourcentage de diplômés. La moyenne des électeurs écologistes se situe, d'après une enquête effectuée au lendemain de l'élection présidentielle de 1988 (2), à 36 ans, contre une moyenne d'échantillon de 45 ans ; les autres électorats ne diffèrent guère de cette moyenne (à l'exception de l'électorat de Pierre Juquin dont Tage moyen est également de 36 ans). 39% des électeurs écologistes ont atteint ou dépassé le niveau du baccalauréat (22% dans l'échantillon). Le pourcentage maximum de vote écologiste s'observe chez les électeurs ayant un baccalauréat général ou deux années d'étude supplémentaires. Dans ces groupes, on observe 8% de vote écologiste ; mais parmi ceux qui ont suivi un enseignement supérieur le pourcentage de vote écologiste est un peu inférieur (5%). Là encore, le seul électorat qui ressemble à celui de Waechter est celui de Juquin : le pourcentage d'intellectuels y est encore plus élevé puisque 53% d'entre eux ont un niveau scolaire égal ou supérieur au baccalauréat (...)

    Publier aujourd'hui une revue de sciences sociales

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    Le lecteur pourra prendre connaissance dans ces pages des interventions de la table ronde qui s’est tenue lors des journées d’étude organisées par Politix en vue de ce centième numéro. Ses participants ont, à partir de leur expérience propre, réfléchi aux opportunités et aux contraintes qui définissent actuellement l’édition de revues dans les sciences sociales

    S. Shapin, S. Schaffer, Leviathan et la pompe à air

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    Blondiaux Loïc. S. Shapin, S. Schaffer, Leviathan et la pompe à air. In: Politix, vol. 8, n°32, Quatrième trimestre 1995. Le pouvoir des légistes, sous la direction de Annie Collovald et Bastien François. pp. 176-181

    Les sondages d'opinion : bibliographie

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    Blondiaux Loïc. Les sondages d'opinion : bibliographie. In: Politix, vol. 2, n°5, Hiver 1989. Domaines d'élection, sous la direction de Bastien François, Florence Haegel et Jean-Baptiste Legavre. pp. 50-55

    L'invention des sondages d'opinion : expériences, critiques et interrogations méthodologiques (1935-1950)

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    The invention of opinion polls : experiments, criticisms and methodological problems (1935-1950) An analysis of the historic conditions of the appearance of the technique of opinion polls in the United States in the 1930s and 1940s can be instructive. It makes it possible to describe the complexity of the methodological debates which this technique then caused. For Us first users, the issues concerned essentially the definition of the group of people to be interviewed, the role of the interviewer, and the validity of the answers. The analysis leads to a broader reflection on the creation, the means of standardization and the conditions of use of a statistical tool for describing the political and social reality, now widely used.Un retour sur les conditions historiques d'apparition de la technique des sondages d'opinion aux Etats-Unis dans les années 1930 et 1940 peut s'avérer instructif. Il s'agit de restituer la complexité des débats méthodologiques provoqués par l'apparition de cette technique. Pour ses premiers utilisateurs, les interrogations portent essentiellement sur la définition du collectif de personnes à interroger, le rôle de l'intervieweur et la validité des réponses obtenues. L'analyse de ces débats invite à une réflexion élargie sur la genèse, les modalités de standardisation et les conditions d'utilisation d'un instrument statistique de description de la réalité sociale et politique, aujourd'hui largement répandu.Blondiaux Loïc. L'invention des sondages d'opinion : expériences, critiques et interrogations méthodologiques (1935-1950). In: Revue française de science politique, 41ᵉ année, n°6, 1991. pp. 756-780

    Ce que les sondages font à l'opinion publique

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    What Poils do to Public Opinion. Loïc Blondiaux [117-136]. This article aims to revisit the recurrent controversy over polls and public opinion in social sciences, especially among political scientists. It first makes an inventory of the main critiques adressed to public opinion polls in French and Anglo-Saxon sociology and political science. Then it attempts to write a short history of public opinion as a scholarly concept. The conclusion of this double investigation is unambiguous : polls don't measure public opinion, at least in the way social sciences and learned political discourse usually understand it. The third and last part of the article deals with several hypotheses to explain the extraordinary success of this strange measure of public.Ce que les sondages font à l'opinion. Loïc Blondiaux [117-136]. Cet article se propose de revisiter la controverse récurrente autour des sondages et de l'opinion qui traverse les sciences sociales et divise en particulier la science politique. Il commence par recenser les principales critiques adressées aux sondages d'opinion dans la sociologie et la science politique française et anglo-saxonne. Il tente ensuite de reconstituer une brève histoire des usages du concept d'opinion dans le discours savant. La conclusion de ce double inventaire apparaît sans ambiguïté : les sondages ne mesurent pas l'opinion publique au sens où les sciences sociales et le discours politique savant entendent habituellement cette notion. La troisième et dernière partie discute plusieurs hypothèses susceptibles de rendre compte de l'extraordinaire réussite de cette étrange mesure de l'opinion publique.Blondiaux Loïc. Ce que les sondages font à l'opinion publique. In: Politix, vol. 10, n°37, Premier trimestre 1997. Télévision et politique, sous la direction de Dominique Cardon et Jean-Baptiste Legavre. pp. 117-136
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