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    The central anticholinergic syndrome in the postoperative period

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    markdownabstractRésumé Le syndrome anticholinergique central (SAC) comporte des signes centraux (somnolence, confusion, amnésie, agitation, hallucination, dysarthrie, ataxie, délire, stupeur, coma) et des signes périphériques (sécheresse buccale et/ou cutanée, tachycardie, troubles visuels et miction difficile). Il survient quand les sites anticholinergiques centraux sont occupés par des agents spécifiques ou en cas de libération insuffisante d'acétylcholine. Le SAC peut être déclenché par le sulfate d'atropine, l'hyoscine (scopolamine), la prométhazine (phénergan), les benzodiazépines, les opiacés, l'halothane, l'enflurane, la kétamine. La fréquence du SAC postopératoire dépend du type et de la dose d'anesthésiques, de l'acte pratiqué, de l'état du patient et des critères diagnostiques. Sa fréquence est proche de 10 % après une anesthésie générale, de 4 % après une anesthésie régionale avec sédation associée. Le diagnostic différentiel du SAC comporte notamment un surdosage en agents anesthésiques ou une modification de leur pharmacocinétique, des troubles de l'équilibre hydro-électrolytique, acide-base, une hypoglycémie, une hypoxie, une hypercapnie, une hypocapnie, une hyperthermie, une hypothermie, des désordres hormonaux, des lésions neurologiques en relation avec l'intervention, une embolie, une hémorragie, un traumatisme. Le diagnostic de SAC est souvent un diagnostic d'exclusion et n'est en fait porté qu'après obtention d'une réponse thérapeutique positive à la physostigmine, anticholinestérasique d'action centrale. Abstract The central anticholinergic syndrome (CAS) includes central signs (somnolence, confusion, amnesia, agitation, hallucinations, dysarthria, ataxia, delirium, stupor, coma) and peripheral signs (dry mouth, dry skin, tachycardia, visual disturbances and difficulty in micturition). It occurs when central cholinergic sites are occupied by specific drugs and also as a result of an insufficient release of acetylcholine. The CAS can be caused by atropine sulphate, hyoscine (scopolamine), promethazine, benzodiazepines, opioids, halothane, influrane, ketamine. The incidence of CAS during the postoperative period depends on choice and dose of anaesthetic agents, type of surgery, patient's condition and diagnostic criteria. It is close to 10 % following general anaesthesia and 4 % following regional anaesthesia with sedation. The differential diagnosis of CAS includes an overdose of anaesthetic drugs or an alteration in pharmacokinetics, altered hydratation, electrolyte or acid-base state, hypoglycaemia, hypoxia, hypercapnia, hypocapnia, hyperthermia, hypothermia, hormonal disorders, neurological damage resulting from surgery, embolism, haemorrhage or trauma. The diagnosis of CAS is often determined by a process of exclusion and not actually made until a positive therapeutic response to physostigmine, a centrally active anticholinesterase agent has taken place
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