Propriétés antiradicalaires de l'eau de La Bourboule

Les propriétés antiradicalaires de l'eau thermale de La Bourboule ont été étudiées sur des microsomes isolés de foie de rat et sur des cellules d'hépatome humain (cellules Hep 3B) maintenues en culture. La formation de malondialdéhyde (MDA), un des principaux indicateurs de la peroxydation lipidique, a été suivie sur les microsomes hépatiques préalablement exposés à l'action d'ions Fe2+ générateurs de radicaux superoxyde et hydroxyle. Les cellules Hep 3B ont été soumises à un stress oxydatif par l'intermédiaire de l'action du couple hypoxanthine/xanthine oxydase générateur de radicaux superoxyde, dans différentes conditions, de manière à apprécier le pouvoir " curatif ", le pouvoir " régénératif " et le pouvoir " préventif " de l'eau minérale. Dans ce cas nous avons mesuré les activités enzymatiques SOD et catalase qui constituent de bons marqueurs du stress oxydatif. Tous les essais ont été réalisés en parallèle dans des milieux préparés à partir soit d'eau ultrapure, soit d'eau thermale ou d'eau reconstituée au laboratoire contenant les éléments minéraux majeurs de l'eau minérale. L'évolution dans le temps des paramètres mesurés permet de conclure à une meilleure protection vis-à-vis des radicaux libres en présence d'eau de La Bourboule (par rapport à l'eau reconstituée) : d'une part la production de MDA est inférieure dans le cas de l'eau thermale, d'autre part les activités enzymatiques des cellules cultivées dans l'eau thermale sont plus élevées notamment dans les études de régénération et de prévention. Ainsi, il semblerait que l'eau de La Bourboule manifeste des propriétés anti-radicalaires spécifiques, plus marquées que celles de l'eau reconstituée