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L'occupation protohistorique du territoire communal des Arcs-sur-Argens (Var)
Prospectings and soundings bring a knew knowledge of protohistory in the Arcs-sur-Argens village district. During the Final Bronze II it was a small dwelling place on the slope of the Colobrère forest. From the Final Bronze II/IHA (C 14/ 1400- 1030 B.C.) until the first Iron Age (C14:1013-799 B.C.), dwellings were located in the Touar plain. During the Iron Age, dwellings were then constructed on the tops of the hills. For instance, the Castel-Diol oppidum with a 3,000 m2 in area dated back to the first half of the 5th century B.C. La Cabredor, a 1,600 m2 oppidum, with a rampart. Dwellings are grouped together in rows, each one being separated from the other by narrow spaces and from the wall by an open space. This oppidum is dated back to the end of the second century and the just half first century B.C. The Castelard, a 6,200 m2 oppidum with a double rampart and a 2,800 m2 central redoubt. In a second stage of occupation dated from the middle of the 2nd century B.C., dwellings lean on the wall. The hypothesis of an ancient path permitting an access to the permian depression of the Saint-Tropez gulf is evoqued, as well as the possible causes of the shift of population from the plain to the Maures massif.Prospections et sondages apportent une connaissance nouvelle de la protohistoire dans la commune des Arcs- sur-Argens. Petit habitat de pente de la forêt de Colobrère du Bronze Final II Habitat de Plaine du Touar du Bronze Final II/IIIA (C14 : 1400-1030 av. J.-C.) et du Premier Age du Fer (C14 : 1013-799 av. J.-C). Occupation de sommet à l'Age du Fer : oppidum de Castel-Diol, muni d'un rempart, de 3 000 m2 de superficie, de la première moitié du Ve s. av. J.-C. La Cabredor, oppidum de 1 600 m2 avec rempart. Les habitations sont regroupées en rangées, séparées les unes des autres par des espaces étroits et de la courtine par une lice. Il est daté de la fin ir-première moitié du Ier s. av. J.-C. Le Castelard, oppidum de 6 200 m2, à double rempart et réduit central de 2 800 m2. Les cases s'appuient contre la courtine dans un deuxième état dont l'occupation est fixée dans le milieu du IIe s. av. J.-C. L'hypothèse d'une ancienne piste permettant d'accéder de la dépression permienne au Golfe de Saint-Tropez est évoquée, ainsi que les éventuelles causes du transfert de population de la plaine vers le Massif des Maures.Bérato Jacques, Dugas Franck, Babillaud Claude, Bérato Nicole, Lerat Dominique, Reynier Jean. L'occupation protohistorique du territoire communal des Arcs-sur-Argens (Var). In: Revue archéologique de Narbonnaise, tome 23, 1990. pp. 13-31
Le Touar, Les Arcs-sur-Argens (Var). Un habitat de plaine du Bronze final II/IIIa et du premier Age du fer dans son environnement
Le Touar, Les Arcs-sur-Argens (Var). A Late Bronze Age (Il-IIIa) and Early Iron Age settlements and their environnment.
During the Late Bronze Age (II-IIIa), the Touar site is established on the fringe of a sub-permanent swamp. The marsh is in relation with the travertine outerops that developed in the course oftheArgens river, the boggy levels dating from the Chalcolithic period. The settlement is seasonal. The farmed land being superficially restrained the alimentary ressources of the human group are mainly related with hunting and stock farming. C 14 dating after dendrochronological correction is 1400-1030 B.C. Subsequently the swamp transgress in consequence of detrital filling, and the area is utilized but no longer inhabited. Throughout the Early Iron Age the site is dryer and its dwelling become permanent. Pastoral life organization is improved, but hereafter agriculture dominate in nutrition. The increase of cereal grain stored appear through large stocking vessels, the reserves taking place before the economic needs of the Mediterranean world. The settlement is deserted at the beginning of the fifth century B.C.Au Bronze final II/IIIa, le site du Touar est implanté en bordure d'un marécage subpermanent, en relation avec des barrages travertineux développés sur le cours de l'Argens et dont les niveaux tourbeux sont datés du Chalcolithique. L'habitat qui s'y implante est saisonnier. Les ressources alimentaires de ce groupe humain sont principalement liées à la chasse et à l'élevage, les terres exploitées étant encore de superficie restreinte. La datation C14, après correction dendrochronologique, est de 1400-1030 av. J.-C. Ultérieurement, des apports détritiques remblaient le marécage qui transgresse ; le site n'est plus habité mais toujours utilisé. Au premier Age du fer, le milieu est plus sec et l'habitat devient permanent. La vie pastorale est alors mieux organisée mais c'est l'agriculture qui est désormais dominante dans l'alimentation. L'augmentation des volumes de céréales à stocker se traduit par l'apparition de grands récipients de réserve et cela antérieurement aux sollicitations économiques du monde méditerranéen. Le site est abandonné au début du Ve s. av. n. è.Bérato Jacques, Magnin Frédéric, Bérato Nicole, Brien Françoise, Columeau Philippe, Dugas Franck, Galliano Gilbert, Imbert Louis, Marinval Philippe, Thinon Michel. Le Touar, Les Arcs-sur-Argens (Var). Un habitat de plaine du Bronze final II/IIIa et du premier Age du fer dans son environnement. In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 12, 1989. pp. 7-40