Conservation and development : the sustainable use of wetland resources : proceedings of the third international wetlands conference

Dans le bassin tchadien, de nombreuses espèces de poissons effectuent des migrations longitudinales et/ou latérales pour exploiter trois types de milieux : le lac Tchad, les fleuves et les zones inondées, en particulier la plaine d'inondation du Nord-Cameroun ("Yaéré"), reliée au lac par El Beïd où des pêcheries traditionnelles s'exercent sur les juvéniles qui quittent la plaine au moment de la décrue. Les rendements de ces pêcheries ont été utilisés comme indice pour étudier l'influence de l'hydrologie sur la production du Yaéré. De 1968 à 1978, des crues d'amplitude moyenne à très faible ont fourni les conditions d'une expérimentation naturelle sur les effets d'une éventuelle réduction artificielle des crues. La sécheresse sahélienne de 1972-1973, en supprimant l'inondation deux années de suite, a provoqué l'assèchement des mares résiduelles. Par ailleurs, par l'abaissement du niveau du lac Tchad, elle est à l'origine d'une régression lacustre du Tchad normal en petit Tchad (marécages prédominants) et d'une restructuration de la composition des stocks lacustres. (D'après résumé d'auteur

Note sur la préparation des otolithes, plus particulièrement de ceux de l'anguille

Après une description succinte des différentes méthodes utilisées pour la préparation des otolithes de poisson, l'auteur présente celle qu'il a adoptée pour l'étude des otolithes de l'Anguille; elle fait appel à l'inclusion suivie de l'usure et de la coloration de l'otolithe. (Résumé d'auteur