14 research outputs found

    Elevage de bovins allaitants en agriculture biologique dans le Massif Central : analyse des résultats technico-économiques

    No full text
     Colloque Dinabio mai 2008 à MontpellierNational audienceIn 2006, 1.5% of French suckler cows were certified organic (OF), and 25% of these cows were located in the Massif Central. An organic suckler cattle farm network was set up in order to establish technical and economic references. In 2004, 22 farms were monitored (13 of which had been monitored since 2001). All of these farms are located in economically-depressed areas. One hundred percent of the fodder area is under grassland. Annual crops (cereals and a cereal/pulse mix) take up 13% of the farm area and are used as livestock feed. The stocking rate (1 Livestock Unit/ha of fodder area) is 20% lower on organic farms than on conventional farms. Organic farms use 33% less concentrates per LU, and the meat production/LU is 16% lower than for conventional farms. The poorly structured organic beef market forces organic farmers to sell most of their animals (mainly store animals, since fattened animals represent only 43% of the animals sold) on the conventional market without getting premium prices. Since only fattened animals are sold on the organic market at a premium price, the average selling price (€/kg live-weight) of all the animals sold is only 12% higher for organically-bred than for conventionally-bred animals. However, because of lower operational costs (-35% for herd and fodder area costs), the bovine gross margin/LU is 3% higher for OF than for conventionally-bred animals. The lower stocking rate leads to a lower gross product per hectare of farm area. Since this result is balanced by a very low level of operational costs (no chemical inputs), the economic efficiency of the OF system is higher than that of the conventional system. The farm income per worker is the same in both systems. The search for feed self-sufficiency at the farm scale is a crucial element in farm economics, but it is only possible on mixed-crop livestock farms where cropping is possible with adapted crop rotation. The grassland farms, which are the least self-sufficient and have to purchase all the concentrates needed, must sell all their animals on the organic market to get the premium price that will then enable them to buy the inputs not produced on the farm.Le Massif Central détient 25 % des vaches allaitantes françaises certifiées AB. Afin d’obtenir des références technico-économiques, 22 élevages bovins allaitants AB ont été suivis en 2004, dont 13 en échantillon constant depuis 2001. Ces exploitations herbagères sont toutes situées en zone défavorisée. Le chargement et la production de viande vive/UGB y sont 20 % plus faibles que chez les conventionnels. La plus-value sur le prix de la viande n’est que de 9 % car, suite aux difficultés de mise en marché, les animaux engraissés ne représentent que 45 % des ventes alors que seuls les animaux gras sont valorisés sur le marché bio. Le produit global à l’ha est inférieur de 16 % à celui des conventionnels, ce résultat étant compensé par de faibles charges opérationnelles (- 35 %), d’où une meilleure efficacité économique. Le revenu par unité de main d’oeuvre est comparable entre AB et conventionnels

    Le jeune bœuf Charolais à l’herbe : une voie de développement de la production de viande finie en Bourgogne

    No full text
    National audienceThe requirements for the extension, featuring and enhancement of the marketing value of meat from 26 month old Charolais steers were studied in Burgundy. The livestock husbandry practices are described by farm management surveys. Several experiments were conducted to assess the effects of early castration and to suggest a steer management pattern over time. Moreover, the economic points of view of the meat marketing chain and those of the farmers were examined. The young steer meat production from grass was quite practical. Castration at 2 months of age vs 9 months did not affect neither the carcass characteristics nor the meat quality. The steers' carcasses weighed 400-440 kg on average and were equivalent to culled cow carcasses with a lighter meat colour. In the context of the French beef crisis, the regional meat marketing chain showed little interest in the young Charolais steers. However, these steers could complete in the spring the cow supply and that of the crossbreed steers. Some regional meat brands could also use this production. For farm economics, the young steers were equivalent to the young bulls or the store animals.Les conditions de développement d’une production de bœufs Charolais de 26 mois à l’herbe en Bourgogne sont analysées à différents niveaux : l’étude des pratiques des éleveurs, le choix des itinéraires techniques avec mise en évidence de l’intérêt d’une castration précoce, une analyse de filière pour évaluer les attentes des entreprises régionales et enfin une simulation de l’intérêt économique pour l’exploitation. Produire un bœuf jeune en valorisant au mieux les fourrages de l’exploitation est techniquement réalisable dans des conditions extrêmement variées comme les itinéraires techniques testés, de même que les observations réalisées en élevage, l’ont montré. Certains de ces itinéraires permettent de maximiser l’apport en herbe dans l’alimentation. La castration précoce peut aider à la réalisation de l’objectif, sans préjudice sur le produit et sans perturber l’animal. Au final, ces jeunes bœufs produisent des carcasses de 400 à 440 kg proches de celles des vaches de réforme (à l’exception d’une couleur parfois plus claire), suffisamment engraissées à la fois dans les conditions de plaine ou de montagne. La filière régionale se montre peu intéressée par ce type de produit sauf peut-être en complément des vaches, au printemps en « soudure » ou pour renforcer l’offre de bœufs croisés ou encore dans le cadre d’une marque régionale. Selon les simulations économiques, cette production apporte la même marge au niveau de l’exploitation que le jeune bovin ou le maigre repoussé. Toutefois, il est probable que, sans évolution notable de la conjoncture, les éleveurs ne souhaiteront pas modifier leurs choix actuels de production

    Fonctionnement des grands troupeaux de vaches allaitantes : analyse des déterminants structurels et techniques de l'organisation du travail

    No full text
    National audienceUn groupe de 34 exploitations spécialisées dans l'élevage bovin viande, choisies pour leurs grandes dimensions dans les Réseaux d'Elevage pour le Conseil et la Prospective des principaux bassins allaitants français, a fait l'objet d'une étude technique et économique entre 2001 et 2003. L'analyse des moyens de production, des conduites d'élevage et de l'organisation du travail a complété la réalisation de bilans technico-économiques. Sur des structures deux fois et demie plus grandes que la moyenne nationale, dont surfaces et cheptels ont généralement doublé en vingt ans, les résultats ne révèlent pas de dégradation des performances zootechniques. En particulier, la mortalité des jeunes veaux semble plutôt bien maîtrisée. On assiste toutefois à un certain allongement des intervalles vêlage-vêlage, en lien avec une forte proportion de vêlages étalés. Pilotés par des éleveurs " techniciens ", des projets techniques plutôt intensifs permettent une forte productivité économique malgré des niveaux élevés de charges opérationnelles. Les résultats des bilans travail témoignent des efforts d'intensification du travail réalisés. Associés à la délégation, notamment du travail d'astreinte, ils permettent de maintenir la charge des éleveurs à des niveaux corrects dans l'ensemble. Toutefois, des marges de manoeuvre pourraient être trouvées, d'une part dans une plus grande délégation des travaux saisonniers, qui reste souvent faible aujourd'hui, d'autre part dans l'adaptation de conduites qui restent souvent complexes. Dans des contextes de chargement élevé et de main-d'oeuvre souvent collective, la mise à plat des stratégies de reproduction, des pratiques d'allotement et des objectifs zootechniques pourrait permettre de simplifier la conduite, notamment du pâturage. L'agencement spatial des parcs de bâtiments et leur adéquation aux projets techniques restent souvent aussi un facteur limitant de la maîtrise des conditions et charges de travail. D'autres éleveurs en revanche, plutôt seuls et sur des exploitations parmi les plus grandes, ont déjà abouti une rationalisation et une simplification assez poussée de leurs activités. La diminution de leur charge physique et mentale pourrait passer par un plus grand recours à des formes adaptées de délégation du travail, dans le cadre d'une mise à plat de l'organisation de la main-d'oeuvre mobilisée et du rapport au travail qu'entretiennent ces éleveur
    corecore