10 research outputs found

    Sur la vie et les œuvres de Hiéroclès : problèmes de chronologie

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    Aujoulat Noël. Sur la vie et les œuvres de Hiéroclès : problèmes de chronologie. In: Pallas, 23/1976. pp. 19-38

    Hiéroclès d'Alexandrie d'après Damaskios et la Souda

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    Hierocles of Alexandria is a neoplatonist philosopher of the first half of the fifth century. Damaskios is alone to speak of him in his Life oflsidoros, of which Photios collected a few fragments into his Bibliotheca ; so did the Souda. According to Damaskios, Hierocles had a poor knowledge of the thoughts of Phytagoras and Plato, but he was a good stylist and a man of sublime character. The Souda adds that his philosophical knowledge lacked precision. Hierocles himself informs us that he was the direct disciple of Plutarch of Athens. He was the first publicly to teach neoplatonism in Alexandria. According to Photios, he established the agreement of Plato's and Aristotle's doctrines on providence, the soul, heaven and the world. His supreme god seems to be a demiurgic Nous analogous to that of Plato's Timaeus. He apparently did not venture in his speculation over and beyond the sphere of Being. He recognised to have drawn inspiration from Ammonios Sakkas, Origenus the Pagan, Porphyrios and Jamblicus. Now, according to Proclos, Origenus neglected the transcendent One, which Plotinus did exalt. Moreover, Plotinus sometimes saw in Aristotle an adversary of Plato's, whereas Hierocles sought to reconcile their doctrines. That was a paramount preoccupation with Hierocles, whom the transcendence of the One left unconcerned.Hiéroclès d'Alexandrie est un philosophe néoplatonicien de la première moitié du Ve siècle. Seul Damaskios parle de lui dans sa Vie d'Isidore, dont Photios a recueilli quelques fragments dans sa Bibliothèque, ainsi que la Souda. D'après Damaskios, Hiéroclès connaissait mal les pensées de Pythagore et de Platon, mais il était un bon styliste, et d'un caractère sublime. La Souda ajoute que ses connaissances philosophiques n'étaient pas précises. Hiéroclès nous apprend lui-même qu'il fut le disciple direct de Plutarque d'Athènes. Il dut, le premier, enseigner publiquement le néoplatonisme à Alexandrie. D'après Photios, il établit l'accord des doctrines de Platon et d'Aristote sur la providence, l'âme, le ciel et le monde. Son dieu suprême paraît être un Nous démiurgique analogue à celui du Timée. Il n'a pas dû s'élever au-dessus de l'être. Il reconnaît comme ses inspirateurs Ammonios Sakkas, Origène le païen, Porphyre, Jamblique. Cependant, d'après Proclos, Origène a négligé l'Un transcendant alors que Plotin l'a exalté. De plus, Plotin voit parfois en Aristote un adversaire de Platon, alors qu'Hiéroclès cherche à concilier leurs doctrines. C'est là un point capital pour ce dernier, tandis que la transcendance de l'Un ne l'a pas préoccupé.Aujoulat Noël. Hiéroclès d'Alexandrie d'après Damaskios et la Souda. In: Pallas, 44/1996. L'antiquité à la page. pp. 65-77

    L'attitude d'Hiéroclès d'Alexandrie envers le dualisme et la manichéisme

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    Hierocles of Alexandria : his attitude towards dualism and manicheism. Hierocles, in his Commentary on the Golden Verses, lays the blame rather on dualism than on manicheism. In his De Providentia, he reproaches some Neoplato- nists with their conception of the relations of God to matter, but we find no trace of a cosmic struggle of good against evil or an ultimate separation of good from evil, in accordance with Manichean teaching.Hiéroclès, dans le Commentaire sur les Vers d'Or, s'en prend plutôt au qu'au manichéisme. Dans le De Providentia, il reproche à certains leur conception des rapports entre Dieu et la matière, mais il n'y a pas trace de conflit cosmique entre le bien et le mal, ni de l'ultime séparation du bien et du mal, comme dans le manichéisme.Aujoulat Noël. L'attitude d'Hiéroclès d'Alexandrie envers le dualisme et la manichéisme. In: Pallas, 31/1984. Epopée - Tragédie - Antiquité tardive. pp. 125-136

    Le démiurge chez Hiéroclès d'Alexandrie. En réponse à l'article de Mme Hadot (R.E.G. 1990, p. 241- 262)

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    Le néoplatonisme n'est certainement pas aussi monolithique ni aussi systématique que Mme I. Hadot le voudrait. Certains auteurs, les plus féconds, ont, à l'exemple de Plotin, célébré l'Un transcendant ; d'autres, comme Origène et Hiéroclès, se sont détournés de l'Un, et Hiéroclès, qui s'élève jusqu'au nous, exalte la Tétractys. L'Alexandrin, s'il était bon écrivain, ne fut, selon Damaskios, qu'un philosophe peu exact, et ce n'est pas l'arithmologie de l'époque, fort imprécise, qui pouvait lui inspirer d'inébranlables certitudes. Le christianisme, d'autre part, si puissant à Alexandrie, a pu le faire pencher, sinon pour un Dieu créateur, du moins pour un démiurge suprême.Aujoulat Noël. Le démiurge chez Hiéroclès d'Alexandrie. En réponse à l'article de Mme Hadot (R.E.G. 1990, p. 241- 262). In: Revue des Études Grecques, tome 106, fascicule 506-508, Juillet-décembre 1993. pp. 400-429

    De la phantasia et du pneuma stoïciens, d'après Sextus Empiricus, au corps lumineux néo-platonicien (Synésios de Cyrène et Hiéroclès d'Alexandrie)

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    The stoic origins of the luminous body. According to Sextus Empiricus, the older and middle Stoics linked imagination to matter. For them, phantasia was an alteration or a distortion of the soul by sensation. Thus they made Synesios familiar with the material character of imagination and induced him to consider matter favourably, when Hierocles did separate it radically from spirit. The hègémonikon of the Stoics anticipates Synesios' "sense of the senses" and the theory of the incorporeals proves that the Porch had an intimation of the "spiritualisation" of matter. For Chrysippus, hègémonikon , pneuma and phantasia made up one material whole. On the strength of S.E one may assume that Poseidonios freed pneuma from matter. The pneumaeidôlon , or phantasia of Synesios is perhaps to be traced up through Porphyros to the same philosopher. Pneuma was to become definitely immaterial with Hierocles.D'après Sextus Empiricus, les anciens et les moyen-stoïciens ont lié l'imagination à la matière. Pour eux, la phantasia est un changement ou une altération de l'âme par la sensation. Ils ont ainsi familiarisé Synésios avec la matérialité de l'imagination et lui ont inspiré de la considération pour la matière alors qu'Hiéroclès la sépare radicalement de l'esprit. L'hègémonikon stoïcien préfigure le "sens des sens" de S. et la théorie des incorporels prouve que le Portique a pressenti la "spiritualisation" de la matière. Pour Chrysippe, l'hègémonikon , le pneuma et la phantasia formaient un tout, matériel. En s'appuyant sur S. E., on peut avancer que Poseidonios a affranchi le pneuma de la matière. Le pneumaeidôlon, ou phantasia, de Synésios remonte peut-être, par l'intermédiaire de Porphyre, au même philosophe. Le pneuma deviendra franchement immatériel chez Hiéroclès.Aujoulat Noël. De la phantasia et du pneuma stoïciens, d'après Sextus Empiricus, au corps lumineux néo-platonicien (Synésios de Cyrène et Hiéroclès d'Alexandrie). In: Pallas, 34/1988. Les sports antiques, Toulouse et Domitien. pp. 123-146

    Hiéroclès d'Alexandrie : filiations intellectuelles et spirituelles d'un néoplatonicien du Ve siècle.

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    Aujoulat Noël. Hiéroclès d'Alexandrie : filiations intellectuelles et spirituelles d'un néoplatonicien du Ve siècle.. In: Pallas, 29/1982. La terre et les paysans dans l'Antiquité Classique. pp. 99-101

    La Phantasia dans le De anima d'Aristote

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    Phantasia in aristotle's de Anima. In book III of the De anima, Aristotle proceeds through negation and analysis towards a definition of imagination. He distinguishes it from sensation and opinion. Imagination depends on sensation but is superior to it because it involves it. It is subservient to will, of which opinion is independent The latter affects our sensibility, the former stirs in us no emotion. Unlike imagination, opinion carries conviction. Certain beasts can attain to imagination, while all men are possessed of it. Imagination can hold the place of intelligence in men fast asleep or in certain mental patients. In the rest of De anima, the Stagirite examines the affinities between imagination and desire (épithymia) and appetite (orexis) on one hand, desire and intelligence on the other. Through a wide-ranging synthesis he shows that sensation, pleasure, pain, imagination and appetite constitute the irréductible sum of the soul's faculties, whether human or animal. All beings, reasonable or not, are actuated by appetite and imagination, which is almost tantamount to practical intelligence. This form of intelligence is closely akin to imagination, therefore to sensation and the body. Through "common sense" it is responsible for the unity of the image. There is consequently no clear-cut division between matter and thought. Imagination is therefore to be found at the junction of body and soul.Dans le livre III du De anima, Aristote, pour définir l'imagination, utilise la méthode analytique et négative. Il la distingue de la sensation et de l'opinion. L'imagination dépend de la sensation, mais lui est supérieure, car elle l'implique. Elle obéit à la volonté, tandis que l'opinion n'en dépend pas. Cette dernière agit sur notre affectivité, la première ne nous émeut pas. L'opinion, à la différence de l'imagination, entraîne la conviction. Certains animaux s'élèvent jusqu'à l'imagination, alors que tous les hommes la possèdent. L'imagination peut tenir la place de l'intelligence chez les hommes plongés dans le sommeil, ou chez certains malades mentaux. Dans le reste du De anima, le Stagirite examine les affinités de l'imagination avec le désir (épithymia) et l'appétit (orexis) d'une part, l'intelligence d'autre part. Il montre, en une vaste synthèse, que la sensation, le plaisir, la douleur, l'imagination et l'appétit constituent l'ensemble incompressible des facultés de l'âme tant humaine qu'animale. Tous les êtres, raisonnables ou non, sont mus par l'appétit et l'imagination, qui équivaut presque à l'intelligence pratique. Cette forme d'intelligence est proche de l'imagination, et donc de la sensation et du corps ; elle est responsable, grâce au « sens commun », de l'unité de l'image. Il n'y a donc pas de séparation nette entre la matière et la pensée. L'âme ne pense jamais sans image, c'est-à-dire sans l'intermédiaire du corps. L'imagination se trouve donc à la jonction du corps et de l'âme.Aujoulat Noël. La Phantasia dans le De anima d'Aristote. In: Pallas, 36/1990. Littérature Histoire Archéologie Cosmologie. pp. 19-51

    Les καταχθόνιοἰ δαίμονες et la destinée des âmes humaines après la mort, d'après le Commentaire sur les Vers d'or des Pythagoriciens de Hiéroclès

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    Aujoulat Noël. Les καταχθόνιοἰ δαίμονες et la destinée des âmes humaines après la mort, d'après le Commentaire sur les Vers d'or des Pythagoriciens de Hiéroclès. In: Pallas, 20/1973. pp. 25-47

    Commentaire sur les vers d'or des Pythagoriciens ; suivi de, Traité sur la providence /

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    Includes bibliographical references (pages 249-302) and indexes
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