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    Implication de PAR1 dans la progression du cancer de la prostate

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    Le phénomène métastatique est important à comprendre puisque de manière irrémédiable, une fois engagé, il conduit le plus souvent au décès des patients. Le cancer de la prostate représente un bon modèle car sa progression du stade hormono-dépendant vers le stade d'hormono-échappement s’accompagne par l’apparition de métastases. Les Protease Activated Receptors (PAR1-4) sont des récepteurs qui jouent un rôle important dans l'hémostase et l'inflammation et dont l’implication dans la prolifération et l'invasion des cellules tumorales a été décrite dans plusieurs tissus. L’étude comparative de l'expression in vitro de PAR1 a confirmé son rôle dans la prolifération et l'invasion des lignées prostatiques normales et tumorales hormono-sensibles comme hormono-indépendantes. Son expression in vivo dans des tissus prostatiques à différents stades pathologiques a montré une surexpression de PAR1 chez les patients ayant atteint le stade d'hormono-échappement, associée à un mauvais pronostic. Son absence s’avère par contre de bon pronostic chez les patients hormonodépendants. L'ensemble des résultats obtenus nous permet de proposer PAR1 comme un nouveau marqueur pronostique pour le cancer de la prostate. L’activation des PARs, comme celle de plusieurs récepteurs de chémokines, apparaît comme un élément fondateur de la transition vers l’état métastatique. Le décryptage de cette combinatoire permettra de mieux comprendre les phénomènes impliqués dans cette transition et permettra de développer des thérapies ciblées pour prévenir l’apparition délétère de métastasesMetastasis is nowadays an important field of research as, once engaged, patients will generally die from their metastatic cancer. Prostate cancer represents an interesting model as its progression from hormone-naïve to hormone-independent status lead to metastatic disease. Protease Activated Receptors (PAR1-4) are G-protein-coupled receptors that play crucial roles in blood coagulation and inflammation but that are likely to play fundamental role in tumor cells proliferation and invasion. In vitro analysis of PAR1 expression in prostate cancer cell lines has confirmed the role of PAR1 in prostate cancer proliferation and invasion. Its expression in vivo in prostate cancer tissues have shown a constant surexpression in hormonerefractory ones, associated with a worse prognosis. However, its absence in hormone-naïve tissues is associated with a good prognosis. These results prompted us to recommend PAR1 as a new prognostic marker associated with prostate cancer progression. PAR activation, as well as several chemokine receptors, seems to be a founder feature of cancer transition to metastasis. Deciphering the pattern of receptor activation will allow a better understanding of the events that drive transition to metastasis and thus the development of new specific targeted therapeutics aimed at stopping deleterious metastatic evolutio

    Implication de PAR1 dans la progression du cancer de la prostate

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    Le phénomène métastatique est important à comprendre puisque de manière irrémédiable, une fois engagé, il conduit le plus souvent au décès des patients. Le cancer de la prostate représente un bon modèle car sa progression du stade hormono-dépendant vers le stade d'hormono-échappement s accompagne par l apparition de métastases. Les Protease Activated Receptors (PAR1-4) sont des récepteurs qui jouent un rôle important dans l'hémostase et l'inflammation et dont l implication dans la prolifération et l'invasion des cellules tumorales a été décrite dans plusieurs tissus. L étude comparative de l'expression in vitro de PAR1 a confirmé son rôle dans la prolifération et l'invasion des lignées prostatiques normales et tumorales hormono-sensibles comme hormono-indépendantes. Son expression in vivo dans des tissus prostatiques à différents stades pathologiques a montré une surexpression de PAR1 chez les patients ayant atteint le stade d'hormono-échappement, associée à un mauvais pronostic. Son absence s avère par contre de bon pronostic chez les patients hormonodépendants. L'ensemble des résultats obtenus nous permet de proposer PAR1 comme un nouveau marqueur pronostique pour le cancer de la prostate. L activation des PARs, comme celle de plusieurs récepteurs de chémokines, apparaît comme un élément fondateur de la transition vers l état métastatique. Le décryptage de cette combinatoire permettra de mieux comprendre les phénomènes impliqués dans cette transition et permettra de développer des thérapies ciblées pour prévenir l apparition délétère de métastasesMetastasis is nowadays an important field of research as, once engaged, patients will generally die from their metastatic cancer. Prostate cancer represents an interesting model as its progression from hormone-naïve to hormone-independent status lead to metastatic disease. Protease Activated Receptors (PAR1-4) are G-protein-coupled receptors that play crucial roles in blood coagulation and inflammation but that are likely to play fundamental role in tumor cells proliferation and invasion. In vitro analysis of PAR1 expression in prostate cancer cell lines has confirmed the role of PAR1 in prostate cancer proliferation and invasion. Its expression in vivo in prostate cancer tissues have shown a constant surexpression in hormonerefractory ones, associated with a worse prognosis. However, its absence in hormone-naïve tissues is associated with a good prognosis. These results prompted us to recommend PAR1 as a new prognostic marker associated with prostate cancer progression. PAR activation, as well as several chemokine receptors, seems to be a founder feature of cancer transition to metastasis. Deciphering the pattern of receptor activation will allow a better understanding of the events that drive transition to metastasis and thus the development of new specific targeted therapeutics aimed at stopping deleterious metastatic evolutionPARIS-EST-Université (770839901) / SudocSudocFranceF

    Evaluation of algorithms in real-life management of hemorrhagic rectocolitis

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    Objectifs : Un groupe de 37 gastro-entérologues français ayant une expérience dans la prise en charge de la RCH a élaboré des algorithmes simples et pratiques afin d’aider les cliniciens dans la prise de décision thérapeutique dans cinq situations cliniques particulières. Il semble que ces 5 algorithmes associés à une partie bien validée des recommandations de L’European Crohn´s and Colitis Organisation (ECCO) émises en 2012 portant sur la prise en charge du traitement d’attaque et d’entretien de la RCH sous ASA englobent la plupart des situations cliniques actuelles de la RCH. Le but de ce travail est d’évaluer la prévalence de ces algorithmes de prise en charge dans une cohorte de RCH suivi en médecine libérale en 2015 et la qualité de prise en charge réelle par les hépato gastroentérologues de l’étude en comparaison aux référentiels. Matériels et Méthodes : 127 patients successifs atteints de RCH vus en 2015 ont été analysés dans une cohorte de 10 hépatogastroentérologues libéraux compétents en MICI. Les consultations ont été saisies en données standardisées sur le logiciel EasyMICI®. Les données ont été classées dans 6 situations : Groupe O : cas patient ne correspondant à aucun des algorithmes ; Groupe 1 : cas patient correspondant aux recommandations ECCO portant sur la prise en charge du traitement d’attaque et d’entretien de la RCH sous ASA (ECCO Statement 5A, 5B, 6B, 6D, 6E) ; Groupe 2 : algorithme RCH modérée à sévère ; Groupe 3 :RCH aiguë sévère hospitalisée ; Groupe 4 : Rectite réfractaire ; Groupe 5 : Pochite. Dans les cas de patients concernés par un des algorithmes (groupe 1, 2, 3, 4 ou 5), la prise en charge réelle par le gastroentérologue a été comparée à la prise en charge correspondante dans l’algorithme. En cas de désaccord, le choix de prise en charge par le gastroentérologue a été classé en trois rubriques : choix thérapeutique du médecin différent de l’algorithme, choix du médecin en accord théorique avec l’algorithme mais refusé par le patient, choix du médecin en accord théorique mais non retenu en pratique pour des raisons administratives et/ou financières. Résultats : Parmi les 127 patients, 120 (94,5 %) correspondaient à un cas de figure décrit dans un des algorithmes. Parmi les 120 patients correspondant à un cas de figure d’un algorithme, la prise en charge réelle par le gastroentérologue était celle de l’algorithme dans 89 cas (73,9 %) ; 61/68 (89,7 %) dans le groupe 1 vs 8/52 (53,8 %) dans les groupes 2, 3, 4 ou 5 (P< 0,05). Parmi les 31 cas de désaccord, il s’agissait d’un choix thérapeutique du médecin non strictement concordant avec l’algorithme dans 21 cas (67,8 %), d’un choix du médecin en accord théorique avec l’algorithme mais refusé par le patient dans 5 cas (16,1 %) et d’un choix du médecin en accord théorique mais non retenu en pratique pour des raisons administratives et/ou financières dans 5 cas (16,1 %). L’analyse des 21 cas de choix du médecin « discordant » par un comité d’expert a classé le choix du médecin comme discutable et a maintenu cette option thérapeutique dans 16/21 cas (76,2 %) et a proposé un changement thérapeutique dans 5/21 cas (23,8 %). Conclusions : Les algorithmes disponibles en 2015 pour la prise en charge de la RCH permettent une couverture de 95 % des situations cliniques en médecine libérale. Dans les trois quarts des cas, ces algorithmes sont respectés à la lettre dans la pratique réelle. Le non respect est rarement le fait d’un défaut de connaissance du praticien ayant validé une FMC et la position est le plus souvent maintenue par un comité d’experts. La diffusion de ces algorithmes par l’implémentation dans un logiciel permettrait d’optimiser le choix du praticien en confortant son choix ou en suggérant un avis d’expert, de motiver parfois son patient et de recueillir des données de qualité de la prise en charge individuelle ou des équipes.Aims: A group of 37 French gastroenterologists with experience in the treatment of UC has developed simple and useful algorithms to assist treatment decisions in five specific clinical situations. It seems that these five algorithms associated with a well validated part of the European Crohn’s and Colitis Organisation (ECCO) Statements issued in 2012 (induction and maintenance treatment of UC with 5-ASA) include most current UC clinical situations. The aim of this study was to evaluate the prevalence of these management algorithms in UC cohort followed in private clinical practice in 2015. Then the real management by gastroenterologists was compared to algorithms situations. Patients and methods: 127 consecutive UC patients were analyzed in a cohort of 10 gastroenterologists in 2015. The data sets (EasyMICI® software) were classified into six situations: Group O: patient included in any algorithm; Group 1: patient in ECCO Statement 5A, 5B, 6B, 6D or 6E (induction and maintenance treatment of UC with 5-ASA); Group 2: moderate to severe UC algorithm; Group 3: hospitalized severe acute UC algorithm; Group 4: refractory proctitis algorithm; Group 5: pouchitis algorithm. For patients included in an algorithm (group 1, 2, 3, 4 or 5), the gastroenterologist management was compared to the corresponding algorithm situation. In case of disagreement, the gastroenterologist management was classified into three categories: gastroenterologist choice differs from algorithm position; adequate gastroenterologist position refused by the patient; adequate gastroenterologist position not retained in practice for administrative and/or financial reasons. Results: 120/127 patients (94.5%) correspond to a case described in algorithms. The gastroenterologist management was adequate to the corresponding algorithm situation in 89/120 patients (73.9%); 61/68 (89.7%) in group 1 vs 8/52 (53.8%) in 2, 3, 4 or 5 group (P<0.05). Among the 31 cases of disagreement, gastroenterologist choice differs from algorithm position in 21 cases (67.8%), adequate gastroenterologist position was refused by the patient in 5 cases (16.1%) and adequate gastroenterologist position was not retained in practice for administrative and/or financial reasons in 5 cases (16.1%). The analysis of 21 cases of discordant gastroenterologist choice by an expert committee has classified as questionable choice of doctor and has maintained this therapeutic option in 16/21 cases (76.2%), and proposed therapeutic change in 5/21 cases (23.8%). Conclusions: The algorithms available in 2015 for UC treatment allow coverage of 95% of clinical situations in private practice. In three quarters of the cases these algorithms are strictly followed in real practice. Failure is rarely the result of a lack of knowledge and the position is usually held by an expert committee. The dissemination of these algorithms in a software implementation would optimize the choice of the practitioner, strengthening its choice or by suggesting an expert opinion, sometimes motivate the patient and collect quality individual or teams’ data
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