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    L’intégration de l’Argentine et du Brésil et l’ouverture à l’extérieur

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    Depuis plusieurs dizaines d’années l’Amérique latine est à la recherche de son intégration. De nombreux accords ont été conclus à partir de 1960, mais les résultats n’ont pas toujours été très probants. Au cours des années 80, la situation politique évolue vers la démocratie dans la plupart des pays, mais la crise mondiale et les conséquences de l’endettement conduisent à un repli général. Or, il apparaît évident qu’une nouvelle impulsion s’impose au moment où l’environnement international se..

    Investissements français à l'étranger et rendements

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    French Investment Abroad and Rates of return Paule Arnaud-Ameller, Franck Portier, Ghislaine Salmat This paper deals with French direct investment and disinvestment abroad during the period 1976-1986. These flows are linked to economic rates of return in a geographical and sectorial breakdown. The analysis shows that the level of investment has a positive effect on the economic rate of return, with a two yearlag. Disinvestment on the other hand apparently produces no such effect. These results are confirmed by factor analysis.Cet article met en perspective les investissements directs français à l'étranger et les désinvestissements sur la période 1976-1986. Ces flux sont examinés dans une ventilation géographique et sectorielle, en liaison avec les taux de rendements économiques de chaque zone géographique et de chaque secteur d'activité. L'analyse ainsi faite dégage une liaison positive, mais avec un décalage de deux années environ, entre le niveau d'investissement et son rendement économique. Par contre ce lien ne semble pas vérifié pour les désinvestissements, où un effet de cliquet est mis en évidence. Ces résultats sont à chaque fois confirmés par une analyse factorielle des correspondances.Arnaud-Ameller Paule, Portier Franck, Salmat Ghislaine. Investissements français à l'étranger et rendements. In: Observations et diagnostics économiques : revue de l'OFCE, n°24, 1988. pp. 183-202

    Innovations technologiques et mutations industrielles en Amérique latine

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    Pour l'Amérique latine, les années quatre-vingts ont été définies par la CEPAL comme la "décennie perdue", dominées par la crise financière, économique, sociale, liée notamment à l'endettement, et marquées globalement par une chute de la production et du revenu per-capita réel au-dessous du niveau atteint en 1980. Cette décennie est celle de la rupture forcée avec le modèle de développement "Cépalien", celle des politiques d'ajustement structurel et d'ouverture au marché mondial, celle de la reformulation des interventions de l'Etat et de son désengagement de la production directe. Cette révolution, qui est aussi celle des modèles de référence et des mentalités, est étroitement liée à la révolution générale industrielle et technologique mondiale et à la compétition accrue qu'elle instaure entre les économies nationales et les pôles les plus avancées (États-Unis, Japon, Europe). Le problème de la désindustrialisation et de la reconversion industrielle a d'ailleurs été en Amérique latine au cœur des débats sur les sorties de crise, et les politiques publiques de l'innovation et la capacité des États latino-américains à constituer les bases technologiques d'un développement endogène ont été sérieusement questionnées. Les innovations technologiques largement diffusées et implantées aujourd'hui dans les pays industriels sont relativement récentes en Amérique latine, où cette implantation se fait de manière hétérogène à l'intérieur des pays et des systèmes productifs ; elles se concentrent particulièrement dans certaines régions, dans certaines branches d'activités, dans certains types d'entreprises et d'administrations. Pourtant ce processus est doté d'une grande puissance et ses effets dépassent largement le simple cadre de l'économie globale de ces pays. La dynamique du système innovation-reconversion industrielle-ouverture aboutit également à une nouvelle géographie latino-américaine : à l'échelle du continent, elle accroît la distance entre pays forçant leur marche vers l'intégration au "premier Monde", comme le Mexique et pays enlisés dans la crise comme le Pérou ; à l'intérieur de chaque pays, elle change le poids et la qualité relative des régions, ouvrant une fracture entre zones d'industrie d'exportation et régions refuges et faisant se côtoyer territoires technopolitains et zones de pauvreté et d'exclusion
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