The Economic and Social Significance of Rubber Production and Exchange on the Gold and Ivory Coasts, 1880-1900.

K. Arhin — Signification économique et sociale de la production et du commerce du caoutchouc en Côte d'Ivoire et Côte de l'Or, 1880-1900. Quel qu'ait été le rôle joué par le cacao dans les transformations économiques de cette région, la voie avait été préparée, à la fin du xixe siècle, par le développement de la demande de caoutchouc sur le marché mondial. C'est son commerce qui a familiarisé les populations du Centre et de l'Ouest de la Côte de l'Or et de l'Est de la Côte d'Ivoire avec l'économie monétaire, tout en introduisant, dans l'organisation foncière, des changements préparant ceux qui ont suivi l'introduction du cacao. En outre, la production, basée sur l'utilisation d'une main-d'œuvre servile, a marqué une rupture avec l'ancienne organisation familiale du travail et un stade de transition avec l'économie salariale liée à la production cacaoyère.Arhin Kwame. The Economic and Social Significance of Rubber Production and Exchange on the Gold and Ivory Coasts, 1880-1900.. In: Cahiers d'études africaines, vol. 20, n°77-78, 1980. pp. 49-62

The political economy of the expansionist State

The paper examines the role of the Akan state in the socio-economic development of Akan society up to the eve of colonial rule in the late nineteenth century. It argues that while the most developed of the Akan states created the framework for increasing the material means, and improving the quality of life, the institutionalized communalism which formed the basis of its power prevented a more widespread exploitation of the opportunities created by the enlarged polity. The paper has five sections. Section one shows the Akan state as a military polity ; section two analyses the culturel, social and economic results of military expansion ; section three discusses the institutionalization of communalism and its economic and social consequences. Section four focusses on the of the middle class as an agent of economic development ; and section five sums up the discussion and states its implications for contemporary Ghana.Dans sa communication, l'auteur examine le rôle de l'État akan dans le développement socio-économique de la société akan jusqu'au début de l'établissement du système colonial à la fin du XIXe siècle. Il développe l'idée que, pendant que les États akan les plus développés créaient un cadre pour le développement et l'amélioration de la qualité de la vie, le communalisme institutionalisé, qui était la base de ses pouvoirs, a empêché une plus large exploitation des possibilités créées par un cadre politique plus large. La communication est divisée en cinq sections : 1. la première montre l'État akan comme organisation militaire et politique ; 2. la deuxième analyse les résultats culturel et socio-économique de militaire ; 3. la troisième aborde l'institutionalisation du communalisme et ses conséquences économiques et sociales ; 4. la quatrième insiste sur la montée de la classe moyenne comme agent du développement économique ; 5. la dernière section résume les question posées et expose les implications pour le Ghana contemporain.Arhin Kwame. The political economy of the expansionist State. In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 68, n°250-253, Année 1981 1981. Etat et société en Afrique Noire. pp. 13-36

Gold-mining and trading among the Ashanti of Ghana

En examinant l'extraction et le commerce de l'or parmi les Asante, Kwame Arhin dresse d'abord l'inventaire des principaux gisements aurifères dont les Asante ont pu disposer à l'intérieur de leur empire ; il décrit ensuite les techniques mises en œuvre lors du repérage et de l'exploitation des gîtes, ainsi que les outils utilisés. Le mineur travaille avec le concours de sa femme et de ses enfants ; lorsqu'il est riche, il emploie également des captifs et des personnes mises en gage. Différentes sortes de taxes, frappant aussi bien l'extraction que la circulation de l'or, drainent une partie non négligeable du métal vers le trésor royal. En particulier, les pépites sont le monopole du souverain. La poudre d'or est investie du rôle de moyen de paiement et d'échange. Du point de vue social et politique, l'extraction et le commerce de l'or ont exercé des influences diverses : jusque vers 1875, en raison du poids des taxes et des amendes, l'or s'est avant tout accumulé dans les caisses de l'État, qui s'en est servi pour financer son expansion. C'est seulement à la fin du xixe siècle qu'est apparue une classe d'hommes riches, tirant leur fortune d'entreprises minières ou commerciales « privées ».Arhin Kwame. Gold-mining and trading among the Ashanti of Ghana. In: Journal des africanistes, 1978, tome 48, fascicule 1. L'or dans les sociétés Akan. pp. 89-100