85 research outputs found
Mapping the Wolverine Way: Identifying Conservation Corridors and Transboundary Linkages in the Canadian Crown of the Continent Region
The Canadian Crown of the Continent (CCoC) is one of three zones where wolverines can move between Canada and the US, providing the last links for recruitment and ultimately gene flow to the highly fragmented population in the US Rocky Mountains. However, a combination of rapidly expanding logging, energy development and motorized recreation, along with a growing road network, threatens to fragment and diminish connections in this critical transboundary linkage between the US and Canada. This report summarizes a project to complete a 3-year sampling effort in the CCoC, which in turn completed a larger 6-year effort over a vast area of the central and southern Canadian Rockies. In 2016, the research team surveyed the last unsampled portion of the Alberta Rockies (south of Kananaskis Country to Highway 3) in addition to a substantial portion of the East Kootenay region of the British Columbia Rockies (BC; >9000 km2). This follow-up effort allowed the team to complete an entire ecoregion-wide wolverine survey in the Canadian Rockies ecoregion, from the US-Canadian border north to Banff and Yoho National Parks. From this data, researchers created density estimates and occupancy models of wolverine distribution and its multiple landscape stressors across an extensive and complex region of the Great Northern Landscape. The report summarizes research findings and makes recommendations regarding management strategies
Frugivory of Martes martes and Genetta genetta in an insular Mediterranean habitat
La consommation de fruits et la dispersion des graines par la Martre (Martes martes) et la Genette (Genetta genetta) ont été étudiées dans les îles Baléares (Espagne). Les Martres et les Genettes sont frugivores tout au long de
l'année ; 9 espèces de fruits charnus sont mangées par la Martre alors que pas plus de 4 le sont par la Genette. Les Martres sont très frugivores et jouent un rôle important dans la dispersion des graines. Les graines provenant de fruits cultivés prévalent sur celles de fruits sauvages pour
les deux espèces sur toutes les îles, sauf Cabrera. Les caractéristiques du microhabitat de la plupart des latrines ne semblent favorables ni à la survie ni à la germination des graines. Il est suggéré que les Genettes de Cabrera puissent avoir un effet secondaire sur le processus de
dispersion des graines en tant que mauvais disperseurs et importants prédateurs des oiseaux disperseurs de graines
Seasonality and relationships of food resource use of Martes martes, Genetta genetta and Felis catus in the Balearic Islands
Les régimes alimentaires de la Martre (Martes martes), de la Genette (Genetta genetta) et du Chat haret (Felis catus) ont été étudiés tout au long de l'année dans l'archipel des Baléares sur les îles de Majorque, Ibiza et Cabrera
(Espagne). L'analyse de 2531 fèces a été utilisée pour décrire les habitudes alimentaires saisonnières et leurs variations. Le régime alimentaire de la Martre de Majorque est le moins variable des trois entre les différentes saisons. Le matériel végétal est l'aliment dominant de la Martre,
suivi par les mammifères qui apparaissent dans la moitié des échantillons. Les régimes alimentaires des Genettes d'Ibiza et de Majorque sont très semblables alors que celui de la Genette de Cabrera est clairement différent des deux autres. Les mammifères sont la composante dominante tout au
long de l'année à Majorque et Ibiza, alors que les mammifères et les oiseaux sont d'égale importance à Cabrera. Les Genettes se nourrissent beaucoup de mulots sylvestres (Apodemus sylvaticus) à Majorque et Ibiza et de rats (Rattus sp.) à Cabrera. Durant l'automne et l'hiver, la prédation
d'oiseaux est la plus élevée à Cabrera et Ibiza. Tout au long de l'année, les mammifères et les reptiles sont les composantes majeures de l'alimentation du Chat haret de Cabrera. Les déchets et les oiseaux constituent une alimentation saisonnière importante pour les Chats et sont consommés
lorsqu'ils sont les plus abondants sur l'île. L'amplitude de la niche trophique est la plus grande pour la Genette de Cabrera et la plus basse pour la Genette de Majorque. A Majorque et Cabrera les carnivores coexistants ont une amplitude de niche trophique similaire mais exploitent la
nourriture différemment. L'alimentation de la Genette de Majorque est très similaire à celle d'Ibiza alors qu'à Cabrera les Genettes sont des prédateurs opportunistes. Les limites méthodologiques de la description de l'alimentation des Genettes à partir des analyses des masses fécales sont
présentées. Une méthode de détermination des facteurs correctifs pour la mesure des restes alimentaires de la masse fécale à partir des crottes est proposée
Suivi de l’utilisation et de l’efficacité des passages à faune le long de la route 175 pour les petits et moyens mammifères : résultats et recommandations principales - Bulletin d'information No. 8
Les routes et la circulation ont des répercussions néfastes sur nombre de populations fauniques, parce qu’elles augmentent le taux de mortalité animale pour beaucoup d’espèces, sont des obstacles pour le déplacement des animaux et réduisent la quantité et la qualité de l’habitat disponible. Nous sommes de plus en plus intéressés par la réduction de la connectivité pour la faune près des routes. Si les efforts ne sont pas faits pour réduire ces effets, il pourrait y avoir des conséquences désastreuses pour les processus écologiques et les populations fauniques.
Lors de l’élargissement de deux à quatre voies de la route 175 (de 2006 à  2011) entre les villes de Québec et de Saguenay, 33 passages fauniques inférieurs ont été mis en place entre les km 60 et 144. Ils comptent parmi les premiers passages fauniques au Québec conçus spécifiquement pour les mammifères de petite et de moyenne taille.
Le projet de recherche comporte trois objectifs principaux :
caractériser les sites de collisions ainsi que les taux de collision entre les véhicules et les mammifères de petite et moyenne taille afin d’évaluer l’effet des mesures d’atténuation qui ont été mises en place sur l’incidence de la mortalité routière;
évaluer l’efficacité des quatre types de passage faunique conçus pour les mammifères de petite et moyenne taille;
évaluer si les mesures d’atténuation assurent une perméabilité adéquate de la route aux individus et au flux génétique de part et d’autre de la route, avec un intérêt particulier pour la martre d’Amérique.
Nous formulons seize recommandations d’après les résultats obtenus, neuf d’entre elles concernent des améliorations possibles à apporter aux mesures d’atténuation ainsi que sept se rapportent au suivi et à la recherche. Utiliser à bon escient le grand potentiel de la route 175 pour des travaux de recherche peut contribuer de façon importante à l’amélioration des connaissances sur l’efficacité des mesures d’atténuation. La route 175 convient à plusieurs égards comme zone d’étude, p. ex., notre étude fournit l’équivalent de 4 années de données de référence concernant les mammifères de petite et de moyenne taille, ce qui en soi constitue une rare opportunité. Les dénombrements élevés de mortalités routières sur la route 175 permettent alors de générer des résultats sur des échantillons plus importants de même que de déceler avec davantage de rapidité les réactions des animaux à la suite d’une modification apportée aux mesures d’atténuation.
La mise en place le long de la route 175 de 33 passages pour les mammifères de petite et moyenne taille s’avère une étape importante dans la bonne direction. Les résultats de la présente étude sur l’utilisation des nouveaux passages fauniques démontrent que c’est une réussite pour ceux déjà aménagés le long de la route 175.
La sécurité routière constitue également une considération importante dans le cas des petits et moyens mammifères.
Globalement, les mesures d’atténuation visent aussi à enrayer de façon importante le déclin de la biodiversité afin d’assurer le maintien à long terme des services écologiques (voir les objectifs de biodiversité d’Aichi définis par la Convention sur la diversité biologique, CDB). Les mesures d’atténuation peuvent être mises en œuvre de façon efficace que si une prise de conscience à propos d’un enjeu existe. Par consequent, les décideurs et le public en général devraient donc être davantage sensibilisés à propos des effets à court et à long terme engendrés par les routes ainsi qu’être mieux informés des mesures d’atténuation adéquates. Plusieurs agences responsables des routes considèrent le développement durable comme l’un de leurs objectifs. Établir des liens de collaboration entre agences de transport et spécialistes de l’environnement de même que d’appuyer à long terme les travaux de recherche scientifiquement crédibles s’avère la seule façon d’y parvenir (van der Ree et al. 2011)
Monitoring the use and effectiveness of wildlife passages for small and medium-sized mammals along Highway 175: Main results and recommendations - News Bulletin no 8
Roads and traffic negatively impact many wildlife populations because they increase wildlife mortality, are barriers to animal movement and reduce the amount and quality of available habitat. There is increasing concern about the reduction in connectivity for wildlife across roads.
During the widening of Highway 175 between Québec City and Saguenay from two to four lanes (in 2006 - 2011), 33 wildlife underpasses for medium-sized and small mammals were constructed along the highway between km 60 and km 144. They are among the first designated wildlife passages for medium-sized and small mammals in the province of Québec.
Our research project had three main objectives:
To characterize the locations and rates of vehicle collisions with medium-sized and small mammals and to evaluate the changes in the frequency of highway-related mortality due to the mitigation measures.
To determine the performance of the four types of wildlife passages for medium-sized and small mammals.
To assess how well the mitigation measures provide for the permeability of the highway for individuals and for gene flow across the road, with a focus on the American marten.
Based on the results, we provide 16 recommendations, 9 of which relate to possible improvements of road mitigation measures and 7 relate to monitoring and research.
Making good use of the large research potential of HW 175 can make an important contribution to improved knowledge about the effectiveness of road mitigation. The HWY 175 is particularly suitable for such research for several reasons, e.g., our study provides 4 years of baseline data about small and medium-sized mammals, which is a rare opportunity, and because the high numbers of animals being killed on HWS 175 result in larger sample sizes and in faster detection of the wildlife responses to modifications to the mitigation measures than in areas with lower wildlife mortality.
The implementation of 33 wildlife passages for small and medium-sized fauna along HW 175 represents an important step in the right direction. The results of this study demonstrate a major success for the existing wildlife passages along HW 175.
Driver safety is also an important consideration for small and medium-sized mammals.
Road mitigation is also a matter of halting biodiversity decline (as required by the internationally defined Aichi biodiversity targets set by the Convention on Biological Diversity, CBD) and of ensuring long-term maintenance of ecosystem services. Measures for road mitigation can be implemented effectively only if there is an awareness of the issue. Decision-makers and the general public alike should, therefore, be made more aware of the short-term and long-term ecological effects of roads and need to be informed about suitable mitigation measures. Many road agencies have “environmental sustainability” as one of their goals and the only way to achieve such goal is to establish collaborative links between transportation agencies and ecologists and to support long-term and credible scientific research (van der Ree et al. 2011)
Mapping the Wolverine Way: Identifying Conservation Corridors and Transboundary Linkages in the Canadian Crown of the Continent Region
The Canadian Crown of the Continent (CCoC) is one of three zones where wolverines can move between Canada and the US, providing the last links for recruitment and ultimately gene flow to the highly fragmented population in the US Rocky Mountains. However, a combination of rapidly expanding logging, energy development and motorized recreation, along with a growing road network, threatens to fragment and diminish connections in this critical transboundary linkage between the US and Canada. This report summarizes a project to complete a 3-year sampling effort in the CCoC, which in turn completed a larger 6-year effort over a vast area of the central and southern Canadian Rockies. In 2016, the research team surveyed the last unsampled portion of the Alberta Rockies (south of Kananaskis Country to Highway 3) in addition to a substantial portion of the East Kootenay region of the British Columbia Rockies (BC; >9000 km2). This follow-up effort allowed the team to complete an entire ecoregion-wide wolverine survey in the Canadian Rockies ecoregion, from the US-Canadian border north to Banff and Yoho National Parks. From this data, researchers created density estimates and occupancy models of wolverine distribution and its multiple landscape stressors across an extensive and complex region of the Great Northern Landscape. The report summarizes research findings and makes recommendations regarding management strategies
Suivi de l’efficacité des passages à petite et moyenne faune sur la route 175 - Bulletin d'information no 4 - mai 2014
Les routes et la circulation ont des répercussions néfastes sur nombre de populations fauniques et de processus écologiques. En effet, les routes constituent des barrières pour les animaux et limitent leurs déplacements. Elles réduisent par ailleurs la qualité et l’accessibilité des habitats à proximité. Outre leur incidence sur le taux de mortalité, ces obstacles peuvent entraver les mouvements migratoires des animaux, leur accès aux ressources ainsi que le flux génétique et la dispersion des jeunes adultes. Les routes ont également plusieurs effets sur le niveau des populations. Ainsi, elles compromettent les relations entre prédateurs et proies, et elles nuisent à la richesse des espèces et à la composition d’ensemble des communautés. Toutefois, beaucoup de ces effets sont plus complexes et ne deviennent apparents qu’après un certain temps. Il peut donc être difficile de prévoir leur ampleur. C’est pourquoi les programmes de surveillance à long terme sont essentiels à l’obtention de données plus précises. Qui plus est, des mesures d’atténuation sont nécessaires afin de réduire les effets néfastes des routes sur les populations d’animaux sauvages.
Ce projet de recherche contribuera à déterminer si les passages fauniques sont efficaces dans le cas de petits et moyens mammifères et s’il convient ou non d’appliquer des mesures d’atténuation supplémentaires. L’étude de l’efficacité de telles mesures pour la grande faune a fait l’objet de travaux distincts. D’une durée de quatre ans, le présent projet permettra de recueillir de précieuses données en vue de l’élaboration d’un plan de surveillance et de gestion adaptative à long terme.
Le présent projet de recherche comprend trois objectifs principaux :
1. mesurer le taux de collision des voitures avec de petits et moyens mammifères, caractériser les lieux de collision et évaluer l’effet des mesures d’atténuation sur la fréquence des mortalités routières par comparaison avec les tronçons de route non protégés;
2. évaluer la performance des cinq types de passage faunique pour les petits et moyens mammifères;
3. évaluer l’efficacité des mesures d’atténuation au chapitre de l’augmentation de la perméabilité de la route pour les individus et le flux génétique, en particulier dans le cas de la martre d’Amérique
Monitoring the effectiveness of wildlife passages for medium-sized and small mammals along HW 175. News Bulletin No 3.
The widening of HW 175 between Quebec City and Saguenay (between km 53 and km 227) in 2006-2012 was one of the largest road expansion projects in Canada. The surrounding area is made up mostly of natural territory that provides important habitat for various wildlife species. The expansion corridor runs through the Reserve Faunique des Laurentides with a large section adjacent to
the Parc National de la Jacques-Cartier. The new road is approximately 3 times larger than before, growing from 30-35 m to 90-100 m wide and the gap in forest cover is often even significantly wider. Many studies from Europe, North America and Australia have shown that a number of species use wildlife passages successfully. However, most research has been focused on large mammals, leaving a gap of information about small to medium-sized mammals. Although smaller, these animals can also pose a risk to drivers when they cross the road, causing drivers to swerve or lose control of their vehicle. Thus, this research project will determine whether the passageways are effective for medium-sized and small mammals and whether further road management is needed. The effectiveness of the mitigation measures for large mammals along HW 175 has been studied in separate projects. This
four-year project will provide important information for adaptive management and long-term monitoring of road mitigation
Monitoring the effectiveness of wildlife passages for medium-sized and small mammals along HW 175: News Bulletin no 4
Roads and traffic negatively impact many wildlife populations and ecological processes because they act as barriers to the movements of animals, reduce habitat accessibility, and reduce habitat quality next to the road. These limitations can affect an animal’s migration pattern, its access to resources, it mortality rate, gene flow, and the dispersal opportunities for the young. Roads also have several effects on the level of populations, such as changes in predator-prey relationships, decreases in species richness, and overall community composition. However, many of these higher-level effects have a response delay, therefore predicting their magnitudes can be difficult. For this reason, long-term monitoring projects are essential to arrive at more accurate impact predictions in the future. In addition, mitigation measures are needed to reduce a road’s impacts on wildlife populations.
This research project will determine whether the passageways are effective for medium-sized and small mammals and whether further road management is needed. The effectiveness of the mitigation measures for large mammals has been studied in a separate project. This four-year project will provide important information for adaptive management and long-term monitoring of road mitigation.
This research project has three main objectives:
1. To characterize the locations and rates of vehicle collisions with small to medium-sized mammals and to evaluate the difference in the frequency of highway- related mortality between areas of the highway with mitigation measures and areas without.
2. To determine the performance of the four types of passages for small to medium-sized mammals.
3. To assess how well the mi;ga;on measures provide for the permeability of the highway for individuals and for gene flow across the road, with a focus on the American marten
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