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« Les rĂ©fugiĂ©s kurdes irakiens en France : modes de vie et intĂ©gration ». in : B. Hourcade, Ă©d., Iran, questions et connaissances. Actes de la IVe ConfĂ©rence europĂ©enne des Ă©tudes iraniennes, Paris, 1999, vol. III : Cultures et sociĂ©tĂ©s contemporaines. Louvain/Paris, Peeters/Association pour lâavancement des Ă©tudes iraniennes, 2003, pp. 177-183. (Studia Iranica, Cahier 27).
Cet article prĂ©sente les rĂ©sultats dâune recherche sur lâintĂ©gration de familles kurdes arrivĂ©es en France en 1990. Ces familles dâorigine rurale, fuyant leurs villages gazĂ©s par le gouvernement irakien, virent leur insertion soutenue par un programme gouvernemental spĂ©cifique. LâA. Ă©tudie les modalitĂ©s de leur processus dâintĂ©gration Ă travers lâanalyse de leurs vĂȘtements. AprĂšs avoir indiquĂ© la façon dont ces Kurdes jouent, dans leur mode vestimentaire, entre leur souhait de ne pas « paraĂźt..
« Princely suburb, Armenian quarter or Christian ghetto? The urban setting of New Julfa in the Safavid Capital of Isfahan (1605-1722) ». Revue des Mondes Musulmans et de la Méditerranée, n° 107-110, 2005, pp. 415-436.
Cette Ă©tude prĂ©sente la fondation du quartier armĂ©nien de JulfÄ et les diffĂ©rents statuts qui lui furent successivement accordĂ©s tout au long du XVIIe s. Son apport original est de montrer, par une analyse proprement urbanistique, combien la fondation de ce quartier â et lâinstallation dâune riche Ă©lite commerciale armĂ©nienne â sâintĂ©grait dans le plan dâensemble Ă©laborĂ© par Ć Äh âAbbÄs I pour rompre avec les autoritĂ©s traditionnelles de la ville et imposer un pouvoir autonome. Elle prĂ©sente Ă©..
Catherine Mayeur-Jaouen, PĂšlerinages dâĂgypte. Histoire de la piĂ©tĂ© copte et musulmane, xve-xxe siĂšcles
Dans cet ouvrage, Catherine Mayeur-Jaouen nous prĂ©sente une Ă©tude trĂšs riche des pĂšlerinages Ă©gyptiens, coptes et musulmans (les mouleds). Câest certes dâabord en historienne quâelle aborde le sujet, comme lâindique le sous-titre « Histoire de la piĂ©tĂ© copte et musulmane, xve-xxe siĂšcles » et comme le confirme la place importante quây tient une analyse dĂ©taillĂ©e de la naissance et de lâĂ©volution des pĂšlerinages tout au long de lâhistoire Ă©gyptienne. Toutefois, la rĂ©flexion anthropologique se ..
« A note on ethnicity and ethnic groups in Iran ». Iran and the Caucasus, vol. 9, n° 1, 2005, pp. 37-41.
LâA. prĂ©tend prĂ©senter en quelques pages la situation ethnique prĂ©valant en Iran aujourdâhui. Il sâagit surtout dâun texte polĂ©mique visant en fait Ă minimiser la diversitĂ© ethnique de lâIran et les questions quâelle soulĂšve : les non persanophones sont rĂ©duits Ă 15 % de la population, le terme de « minoritĂ© ethnique » est dĂ©noncĂ© comme non pertinent et, en guise de conclusion, lâA. insiste sur la dissolution naturelle et sans heurt des identitĂ©s particuliĂšres dans le creuset de lâidentitĂ© na..
Autour de lâĂ©glise Saint-Georges dâEsfahan
LâĂ©glise armĂ©nienne Saint-Georges dâEsfahan attire une forte dĂ©votion populaire non seulement chrĂ©tienne mais aussi musulmane. Le grand charisme de saint Georges auprĂšs des fidĂšles des deux confessions est un trait commun aux sociĂ©tĂ©s du Moyen-Orient. Toutefois, ce cas prĂ©cis obĂ©it Ă une logique particuliĂšre. Le saint apparaĂźt comme une figure trĂšs abstraite et semble plutĂŽt tĂ©moin du lien votif, prononcĂ© « en son nom » que son rĂ©el destinataire ; câest plutĂŽt au Christ que sâadressent les fidĂšles chrĂ©tiens et musulmans. Par ailleurs, le charisme du lieu dĂ©coule aussi de la prĂ©sence de pierres sacrĂ©es en provenance dâEtchmiadzine (le centre spirituel de lâArmĂ©nie), qui se trouvent placĂ©es au cĆur des pratiques votives. Ă travers cette Ă©tude de cas se dĂ©gagent Ă©galement quelques pistes de rĂ©flexion sur la nature et les modalitĂ©s des pratiques dĂ©votionnelles « mixtes » et sur les particularitĂ©s que le culte des saints adopte parmi les ArmĂ©niens dâEsfahan.The Armenian church of Saint George in Esfahan attracts a great popular devotion among both Christians and Muslims. The great popularity of Saint George among believers of both religions is a common feature of Middle-East societies. However, this case looks quite particular. For Armenians, the saint looks like a very abstract figure and seems much more to be a witness of the votive relation, formulated âin his nameâ, than the direct partner of the believer ; in fact, it is to the Christ that Christian and Muslim devotees address themselves. Moreover, the charisma of the place is also linked to the presence of sacred stones from Etchmiadzine (Armeniaâs spiritual centre), which play a great part in the devotional practices. Through this case study, we aim also to present some reflections on the nature and the modalities of âmixedâ devotional practices and on the particularities of the cult of saints among Armenians in Esfahan
« Touching a sensitive topic: Research on Shiite rituals of women in Tehran ». Iranian Studies, vol. 37, n° 4, 2004, pp. 665-674.
LâA. analyse son travail de terrain sur les rituels chiites fĂ©minins Ă TĂ©hĂ©ran. AprĂšs avoir prĂ©sentĂ© sa mĂ©thodologie, la façon dont elle a Ă©tabli ses contacts et menĂ© ses enquĂȘtes, elle dĂ©crit les obstacles rencontrĂ©s en ce qui concerne le sujet lui-mĂȘme â étroitement liĂ© au politique et donc « dĂ©licat » â et les relations Ă©tablies avec les « informatrices », soulignant en particulier les dĂ©calages de perspective et les risques dâincomprĂ©hension. Voici une Ă©tude brĂšve mais fine, attentive aux..
« Crafting a national identity amidst contentious politics in contemporary Iran ». Iranian Studies, vol. 38, n° 1, 2005, pp. 7-22.
LâA. analyse la nouvelle configuration de lâidentitĂ© nationale iranienne telle quâelle se profile dans les dĂ©bats politiques de ces derniĂšres annĂ©es. Trois traits marquants sont mis en exergue : lâabsence de sĂ©paratisme ou dâirrĂ©dentisme territorial et lâexpression des revendications ethniques en termes dâaccĂšs Ă une « égale citoyenneté » et aux droits fondamentaux ; le dĂ©passement des anciennes dichotomies (Iran prĂ©-islamique/Iran islamique) et la reformulation du dĂ©bat national en termes pr..
« Fieldwork among pastoral nomads and in sedentary communities of Iran ». Iranian Studies, vol. 37, n° 4, 2004, pp. 613-621.
LâA. prĂ©sente un bilan de ses activitĂ©s ethnographiques au long de ses trente annĂ©es de carriĂšre comme professeur dâanthropologie Ă lâuniversitĂ© de ShirĂąz. Il donne dâabord un panorama de ses diffĂ©rents thĂšmes de recherche, qui, mĂȘme si nombreux et variĂ©s, obĂ©irent tous Ă une perspective « positiviste », attentive aux informations factuelles et aux donnĂ©es historiques et sociologiques, comme il le souligne lui-mĂȘme. LâĂ©tude se conclut par une brĂšve analyse des difficultĂ©s ou facilitĂ©s rencont..
« A note on ethnicity and ethnic groups in Iran ». Iran and the Caucasus, vol. 9, n° 1, 2005, pp. 37-41.
LâA. prĂ©tend prĂ©senter en quelques pages la situation ethnique prĂ©valant en Iran aujourdâhui. Il sâagit surtout dâun texte polĂ©mique visant en fait Ă minimiser la diversitĂ© ethnique de lâIran et les questions quâelle soulĂšve : les non persanophones sont rĂ©duits Ă 15 % de la population, le terme de « minoritĂ© ethnique » est dĂ©noncĂ© comme non pertinent et, en guise de conclusion, lâA. insiste sur la dissolution naturelle et sans heurt des identitĂ©s particuliĂšres dans le creuset de lâidentitĂ© na..
Mahindokht. La vie dâune Iranienne au vingtiĂšme siĂšcle. LâHarmattan, Paris, 2004, 215Â p.
Comme lâindique le titre, il sâagit lĂ essentiellement dâune autobiographie â pour ne pas dire une auto-apologie. LâA., dans ce qui se voudrait une « leçon de vie », entreprend de faire dĂ©filer devant nos yeux la somme innombrable de catastrophes qui nâont cessĂ© de la poursuivre depuis sa naissance, afin de mieux prouver son incroyable capacitĂ© de lutte et de rĂ©sistance. De ses malheurs dâenfant battue puis de jeune fille livrĂ©e au mariage forcĂ©, Ă son exil post-rĂ©volutionnaire aux Etats-Unis..
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