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Comparaison de la sensibilité à la douleur chez des étudiants céphalalgiques et non céphalalgiques par un questionnaire basé sur la théorie de la détection du signal
Vingt-huit étudiants ont répondu d’une part à un questionnaire concernant la présence chez eux de céphalées, d’autres douleurs, et la prise d’antalgiques, d’autre part à un questionnaire d’Evaluation de Situations Douloureuses Imaginées adapté du SPQ de Clark. La correction de ce dernier se fait selon la Théorie de la Décision Sensorielle (SDT). En comparant céphalalgiques et non céphalalgiques, on n’a pas trouvé de différence tant dans le niveau du critère que dans celui de la discrimination. Par contre, on a pu mettre en évidence un abajssement significatif de ces deux paramètres chez les sujets qui souffrent le plus souvent de diverses douleurs et qui y réagissent par la prise d’antalgiques. Les sujets douloureux — mais non uniquement céphalalgiques — consommateurs d’antalgiques sont donc moins stoïques d’une part et ont une moins bonne discrimination entre douleur et non-douleur d’autre part. Les auteurs attirent l’attention sur les différences obtenues au niveau du critère — mais pas à la discrimination — selon qu’on utilise une échelle visuelle analogique ou nominale. © 1988, Springer-Verlag. All rights reserved.SCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe