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    The (In)Human Condition

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    L’article porte sur la pièce fondatrice de Simon Stephens, Three Kingdoms (2012), qui constitue un moment définitoire de sa longue relation de travail avec le metteur en scène Sebastian Nübling. Elle marque l’internationalisation de ses productions théâtrales qui ont conduit à des collaborations croisées avec des artistes travaillant en Grande-Bretagne, Estonie et Allemagne. L’enjeu plus spécifique de l’article est de décrire l’animalité dans la pièce de Simon Stephens, dont l’œuvre fait le choix du genre policier pour proposer une représentation théâtrale de belle ampleur, riche, audacieuse et expérimentale. Notre analyse met l’accent sur la pertinence de son traitement poignant de l’animalité, au niveau littéral et métaphorique, dans le contexte contemporain. Simon Stephens met à jour la binarité imaginaire au cœur des enjeux de la pièce : en Europe, entre l’Est et l’Ouest, mais aussi entre l’humain et l’animal. Nous souhaitons démontrer que Simon Stephens, Sebastian Nübling et leur équipe internationale de collaborateurs, créent une mise en scène à la fois intuitive du point de vue esthétique, et fine du point de vue politique, ce qui leur permet de porter à la scène une critique forte du commerce du sexe- et de l’esclavage sexuel- aujourd’hui. Ce faisant, ils font apparaître l’épineuse question de la primauté de l’homme sur l’animal, ainsi que celle de la vulnérabilité et de la transgression, de l’arrogance de l’idée de maîtrise sur la nature. La vulnérabilité est vue autant du point de vue du pouvoir exercé que de celui du pouvoir subi par les humains.The article examines Simon Stephens's seminal play Three Kingdoms (2012), a defining moment in his enduring working relationship with director Sebastian Nübling and a decidedly internationalist staging effort that enabled cross-collaboration between artists based in Britain, Estonia and Germany. The particular focus of the article is the depiction of animality in Simon Stephens's play and the rich signification that it accomplishes in a piece that effectively proceeds from the detective fiction genre to offer wide-ranging, bold and experimental theatrical representation. As the article argues, this is achieved through the poignant relevance to contemporary social concerns that animality allows on both a literal and metaphorical level. There is an imaginary binary at the heart of the problematics that Stephens exposes: between the European East and West, but also between human and animal. As the article goes on to demonstrate, Stephens, Nübling and their international team of collaborators arrive at a staging method that is both aesthetically intuitive and politically astute in order to offer rigorous stage commentary on the state of sex trade - and especially sex slavery - in our time. In so doing, they also powerfully question the primacy of humans over animals, raising important points as to vulnerability and transgression, the assumption of authority over nature, and also to humans in positions of power versus humans in positions of vulnerability

    Subtractive Forms and Composite Contents:Martin Crimp's Fewer Emergencies

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