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    Activités Antiplasmodiale Et Antibactérienne d’Extraits De Senecio Pleistophyllus (Asteraceae), Plante Endémique De Madagascar

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    Dans la dynamique de recherche de nouvelles molécules bioactives issues des plantes endémiques de Madagascar, une étude biologique de la plante entière de Senecio pleistophyllus (Asteraceae) connu localement sous les noms vernaculaires « angea » ou « betefaka », a été menée. L’évaluation des activités biologiques des extraits de la plante entière de Senecio pleistophyllus a révélé que les extraits recueillis après trois extractions séquentielles à l’hydroéthanolique 90/10 : v/v sont dotés d’activités antibactériennes et antiplasmodiales encourageantes.   Les tests d’activité biologique ont démontré que cet extrait est principalement actif vis-à-vis de deux souches bactériennes Gram (+) : Bacillus cereus et Streptococcus pyogenes  puis contre quatre souches bactériennes Gram (-) : Escherichia coli, Pseudomonas aeruginosa, Yersinia entercolitica et Enterobacter aerogenes. L’extrait F3 obtenu après la troisième séquence d’extraction éthanolique présente une activité antiplasmodiale in vitro notoire sur la souche chloroquino-résistante Plasmodium falciparum FCM 29 avec une CI50=4.17 µg/ml, tandis que l’extrait butanolique et l’extrait aqueux épuisé sont inactifs

    Composition Chimique Et Activités Antimicrobiennes Des Huiles Essentielles De Trois Espèces d’Eucalyptus De La Région d’Analamanga

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    Avec l’apparition de la maladie virale SARS-COV 2, les recherches sur les huiles essentielles à activité antivirale et antibactérienne se sont développées. Les huiles essentielles du genre Eucalyptus, de la famille des Myrtacées, très reconnues à Madagascar pour leurs bienfaits dans le traitement traditionnel des maladies broncho-pulmonaires, ont fait l’objet de nos études notamment les feuilles de trois espèces introduites et cultivées dans la Région d’Analamanga, Eucalyptus robusta Sm., Eucalyptus grandis W.Hill ex Maiden et Eucalyptus citriodora Hook. Les huiles essentielles de feuilles extraites par entraînement à la vapeur d’eau sont analysées par chromatographie en phase gazeuse. Les taux d’extraction d’huile essentielle de E. robusta, E. grandis et E. citriodora ont été respectivement 0,36%, 0,33% et 0,80%. Sept composés majoritaires ont été identifiés dans les extraits volatiles de E. robusta et E. grandis : le 1,8-cinéol, l’α-pinène, le p-cymène, le (E)-β-caryophyllène, l’allo-aromadendrène, le germacrène D et l’oxyde de caryophyllène, alors que l’huile essentielle de E. citriodora est caractérisée par la prédominance de citronellal et de β-citronellol. Les études menées ont permis de montrer par la méthode de diffusion sur disque la très forte activité antibactérienne in vitro de ces huiles essentielles vis-à-vis des sept souches bactériennes pathogènes responsables des infections respiratoires aigües notamment la souche à gram+ Streptococcus pneumoniae
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