6 research outputs found
Influence of crop management on sunflower stem canker (Diaporthe helianthi)
Sunflower stem canker (phomopsis) is a fungal disease caused by Diaporthe helianthi Munt.-Cvet. et al. which is responsible for
yield losses of up to 40%. A programme was carried out by INRA and Cetiom in Southwestern France (1994-2000) to analyze the effects of
sunflower crop management on the frequency and severity of phomopsis. The proportion of stems infected by D.helianthi always increased
with stem density while the effects of nitrogen supply were less clear-cut. Delayed sowing significantly reduced leaf and stem infection. Crop
management systems were evaluated over 7 years: the reduction in plant density and N supply was not sufficient to lower the infection rate to
the level given by fungicides, but in conjunction with delayed sowing, infection levels were comparable with early and protected sowings.
Fungicide-free, low-input management was profitable provided that tolerant genotypes were used. Heavy rain in late spring limited the efficacy
of cultural methods.Influence de la conduite de culture du tournesol sur les attaques de phomopsis (Diaporthe helianthi). Le phomopsis du tournesol,
maladie cryptogamique causée par Diaporthe helianthi Munt.-Cvet. et al., est responsable de pertes de rendement pouvant atteindre 40 %. Au
travers d'une collaboration INRA-Cetiom (1994-2000), les effets de la conduite de culture du tournesol sur la fréquence et la gravité des attaques
de phomopsis ont été étudiés expérimentalement dans la région toulousaine. Il a été montré que la densité de peuplement augmente la proportion
de tiges présentant des taches de phomopsis. Par contre, l'augmentation des doses d'azote peut se traduire dans certaines conditions par une
diminution de la fréquence de tiges attaquées. Le retard de semis réduit le risque de contamination foliaire et de dégât sur tige. Des conduites
intégrant ces techniques ont été évaluées pendant 7 années : si la stratégie de rationnement végétatif (réduction de la densité de peuplement et
de la fertilisation azotée) n'est pas suffisante à elle seule pour maîtriser le phomopsis, son association avec le semis tardif permet d'atteindre
des niveaux d'attaque proches de ceux obtenus en semis précoce, protégés chimiquement. La rentabilité des conduites ”bas intrants”, ne
recevant pas de fongicides, n'est assurée que si l'on utilise des variétés peu à très peu sensibles et en l'absence de forte hygrométrie en juin
Estimation des pertes à la récolte du colza d’hiver (Brassica napus) dans des conditions variées
Oilseed rape seed loss during harvest can cause subsequent unwanted gene flow and thus give raise to management difficulties in order to keep segmented different productions. Furthermore, seed loss reduces benefits of producers. This loss was evaluated in different conditions and trials carried out in three French regions from 2002 to 2004. Seed loss was divided into three categories : before harvest, under the cutter bar and behind the combine harvester. Total loss represented on average 8,2 % of the harvest for grain water content under 12 %. But this figure does not take an important variability into account. Indeed, an advanced cutter bar could reduce loss by 80 % and grain humidity at harvest plays an important part in the total loss level and its distribution. Before harvest low grain water content could make seed loss more sensitive to climatic events. Under the cutter bar, seed loss is inversely proportional to grain water content. On the contrary, it increases with grain water content behind the combine, due to loss in green siliquae. These studies can help improving advice to producers and contribute to improve gene flow models
Le semis très précoce : une stratégie agronomique pour améliorer les performances du soja en France ?
Le semis très précoce du soja a été étudié dans l’objectif d’améliorer le potentiel de
rendement et/ou de réduire les besoins en eau. Trois variétés, appartenant à différents
groupes de maturité, ont été retenues afin d’identifier les traits variétaux d’intérêt
pour le semis très précoce. Un ensemble d’essais multilocaux, comportant deux modalités de
semis avec irrigation, a été réalisé au cours de 5 années culturales (2010−2014). Le rendement et les besoins en eau
ont été déterminés; un suivi dynamique du développement et de la croissance a été réalisé
pour la variété Santana. Les effets combinés des basses températures et de la photopériode
en réponse au semis précoce se traduisent par une production de biomasse aérienne réduite
en phase végétative et une augmentation de la durée de remplissage des graines. Les
valeurs maximales de rendement sont observées pour le semis très précoce, mais en moyenne
le rendement est sensiblement plus faible en semis très précoce (3,7 t/ha vs.
3,9 t/ha). L’irrigation pour conduire les cultures dans des conditions proches de
l’ETM a été sensiblement plus faible en semis très précoce (170 mm vs.
182 mm). Une variété tardive (groupe de maturité II) apparaît mieux adaptée au
semis très précoce qu’une variété de groupe de maturité I. Cette étude constitue une
première référence agronomique d’évaluation du semis très précoce du soja et suggère que
des types variétaux très tardifs pourraient améliorer le potentiel de rendement du soja en
semis très précoce pour des conduites irriguées dans le Sud-Ouest de la France
Le semis très précoce : une stratégie agronomique pour améliorer les performances du soja en France ?
Le semis très précoce du soja a été étudié dans l’objectif d’améliorer le potentiel de rendement et/ou de réduire les besoins en eau. Trois variétés, appartenant à différents groupes de maturité, ont été retenues afin d’identifier les traits variétaux d’intérêt pour le semis très précoce. Un ensemble d’essais multilocaux, comportant deux modalités de semis avec irrigation, a été réalisé au cours de 5 années culturales (2010-2014). Le rendement et les besoins en eau ont été déterminés; un suivi dynamique du développement et de la croissance a été réalisé pour la variété Santana. Les effets combinés des basses températures et de la photopériode en réponse au semis précoce se traduisent par une production de biomasse aérienne réduite en phase végétative et une augmentation de la durée de remplissage des graines. Les valeurs maximales de rendement sont observées pour le semis très précoce, mais en moyenne le rendement est sensiblement plus faible en semis très précoce (3,7 t/ha vs. 3,9 t/ha). L’irrigation pour conduire les cultures dans des conditions proches de l’ETM a été sensiblement plus faible en semis très précoce (170 mm vs. 182 mm). Une variété tardive (groupe de maturité II) apparaît mieux adaptée au semis très précoce qu’une variété de groupe de maturité I. Cette étude constitue une première référence agronomique d’évaluation du semis très précoce du soja et suggère que des types variétaux très tardifs pourraient améliorer le potentiel de rendement du soja en semis très précoce pour des conduites irriguées dans le Sud-Ouest de la France.This study was carried out on very early sowing of soybean in order to improve potential yield and/or reduce water requirements. Three varieties belonging to different maturity groups were selected to identify varietal traits of interest in very early sowing. A set of multi-location irrigated trials consisting in two sowing dates was performed from 2010 to 2014. Yield and water requirements were determined; crop development and growth was monitored on cv. Santana. The combined effects of low temperatures and photoperiod in very early sowing resulted in limited aboveground biomass production during vegetative period and increased grain filling duration. Maximal values for yield were observed in very early sowing modality, although yield was slightly lower in very early sowing compared to conventional one (3.7 t/ha vs. 3.9 t/ha). The amount of water brought by irrigation for meeting ETM conditions was slightly lower in very early sowing (170 mm vs. 182 mm). A late variety (maturity group II) appears better adapted to very early sowing compared to a maturity group I variety. This study stands as the first agronomical reference for evaluating early sowing of soybean and suggests that late-varietal type could improve soybean potential yield for early sowing in irrigated cropping conditions of South-Western France